Robert SHECKLEY ou l’enchanteur paranoïaque (Philippe CURVAL - 1963)

Cette page vous propose, en plus de la bibliographie des nouvelles de Robert Sheckley parues dans Fiction et Galaxie, de découvrir l'article de Philippe Curval publié dans le n°121 de Fiction (Décembre 1963).

Nous vous proposons auparavant une note autobiographique de Sheckley lui-même, telle que parue dans le Fiction n°120.

« Sheckley, Robert (initiale centrale inconnue). Appelé « capitaine » Sheckley dans chaque port entre les Seychelles et les Tuamotu. Très fort à la guitare espagnole (classique et flamenco). Âge : 34 ans, né à New York. Métiers ayant conduit à l'apprentissage de celui d'écrivain : terrassier chez un aménageur de jardins, vendeur de biscuits, employé dans une fabrique de cravates peintes à la main, troufion quinze mois en Corée. Diplômé de l'Université de New York en 52. Depuis cette date, n'a pas cessé d'écrire et de publier de la SF. Doit être le seul auteur de SF à avoir accompli le trajet Floride-New York et retour d'une traite seul à bord de son bateau. Marié depuis cinq ans : cinq années de totale intimité, rompue seulement par d'occasionnelles visites à la salle de bains. Boit modérément, fume copieusement. Cinq recueils de nouvelles SF, deux romans SF et deux romans suspense. Ouvrages les plus récents : Shards of space (nouvelles), Live gold et Man in the water (romans). Est du type grand et calme. Porte des lunettes, des chemises rouges et le genre de chaussures avec lesquelles les Boers chassaient les bêtes sauvages. Devient forcené si on l'interrompt quand il est au travail ; est d'humeur égale le reste du temps. Vit de temps en temps en Espagne, au Mexique et à Greenwich Village. Aime jouer au poker. »

ROBERT SHECKLEY,

OU L'ENCHANTEUR PARANOÏAQUE.

PHILIPPE CURVAL

Il y a des humains qui s’étonnent d’un rien, d’autres, au contraire, qui ne croient même pas à ce qu’ils voient ; Robert Sheckley, lui, fait partie de cette troisième catégorie si rare qui, devant l’assaut du merveilleux, pense : « C’est un vulgaire et banal petit incident supra-normal. » C’est parce qu’il est certain de n’être jamais pris au dépourvu qu’il peut, sans se départir de son calme souriant, nous entraîner dans les aventures les plus farfelues comme les plus tragiques ; son humour grinçant le protège des machines, des extra-terrestres, des civilisations qu’il crée. Mais, si l’enchanteur est certain de la bonne qualité de ses sortilèges et entretient à leur égard des relations de bon aloi, ses héros en font malgré eux les frais.
Pour Sheckley, l’homme est un éternel gogo qui se trouve toujours mieux ailleurs qu’à l’endroit où il vit et accepte ainsi n’importe quel projet de voyage qu’on lui propose, quitte à subir les terribles conséquences de ce goût inné de l’exotisme ; de même, il ne sait jamais rien refuser quand on lui offre quelque chose, convaincu des bonnes intentions de ses prochains, parmi lesquels il englobe toutes les races de l’univers, et, là encore, le réveil sera douloureux. Ainsi, dans Quelque chose pour rien, un homme découvre chez lui une machine qui permet de réaliser tous ses souhaits. Il profite largement de l’aubaine jusqu’au jour où un petit individu lui présente une note fabuleuse en échange des services rendus, addition qu’il ne peut naturellement pas solder. Pour rembourses la compagnie, il devra travailler des milliers d’années dans une carrière. C’est à ce moment qu’il se souvient que son dernier souhait avait été l’immortalité…
Sheckley ne se lasse pas de précipiter ces êtres pleins de bonnes intentions, sortes de missionnaires avides et présomptueux, que sont les John Doe, Durand ou Dupont made in USA, parmi lesquels il vit, à travers les mille traquenards que la galaxie recèle ou que nos lointains successeurs du futur fourbissent. C’est là que sa verve s’épanouit pleinement ; quand il imagine l’homme américain poussé par son souci de confort à des crédits si longs que ses descendants doivent les assurer durant plusieurs générations et ne peuvent jamais réaliser les rêves de leur adolescence, comme dans Le coût de la vie. Ou alors, comme dans Le prix du danger, quand il mène si loin les conséquences des jeux télévisés que les candidats jouent, pour quelques milliers de dollars, leur propre vie.
« Les extra-terrestres sont souvent de couleurs vives. » nous dit-il avec sérénité et, quand ils accueillent les humains, leurs réflexions sont peu flatteuses : « Oh ! incroyable, étrange, ridicule, choquant, disgracieux. » Pourtant les astronautes, ces jeunes hommes tellement imbus de leur science et de leur mission, si pénétrés des principes qu’on leur inculque qu’ils n’en doutent plus et réussissent, ces « êtres excessifs », gonflés d’orgueil, soucieux de justice – car sur Terre rien n’est interdit, il y a une loi contre l’interdiction – vont se ridiculiser à travers l’univers, jusque dans les coins les plus reculés des systèmes les plus éloignés. La part la plus importante de l’œuvre de Sheckley est consacrée à cette geste grotesque qu’il nous conte avec une satisfaction évidente.
La nouvelle intitulée « Tout ce que nous sommes » est sans doute l’une de ses plus significatives. Nous y assistons à une tentative de premier contact sur une planète pastorale. Les indigènes sont accueillants mais ils s’évanouissent quand un homme leur parle car son haleine est insupportable, ou alors ils s’endorment en écoutant le discours du chef de la mission humaine car ses gestes ont un pouvoir hypnotique, d’ailleurs un pont s’effondre lorsqu’il élève la voix. On cherchera à compenser ces maladresses involontaires, on serre des mains et les pauvres créatures subissent d’atroces brûlures à notre contact. Malgré la bonne volonté réciproque, la tentative est un échec. Lorsque les hommes s’en vont, on s’aperçoit que tous les bois qu’ils ont touchés, les sculptures, les objets utilitaires, les murs des maisons rebourgeonnent à nouveau.
Car, malgré ce jugement sévère sur la laideur, la bêtise et la vanité américaines, Sheckley croit en l’homme, en sa force d’expansion, en sa curiosité. Il a conscience de son isolement au sein de l’univers. La société est le fruit de cette escroquerie à la peur mais il fait confiance aux solitaires et aux aventuriers, à cette version améliorée de l’homme des cavernes, chétif et débrouillard, qui survit à toutes les tentatives d’asservissement. Ainsi, dans L’homme testRetour aux cavernesPermis de maraude, les individus asociaux triompheront des difficultés qui les assaillent.
Mais c’est surtout ses deux héros favoris, Arnold et Grégor (que l’on voit apparaître sous des noms divers dans le Galaxie français, par un curieux souci de francisation - [Des nouvelles citées par Curval, la plupart des nouvelles concernant ce duo le dénomme "Arnaud et Cergue". Dans "La clé laxienne", ils portent leurs noms originaux (Arnold et Richard Gregor), tandis que dans "Une race de guerriers", ils sont appelés François et Durville. (Note du PReFeG)]), propriétaires et employés de la Ace Compagnie, spécialistes de la décontamination planétaire, qui, soucieux d’importants profits, osent entreprendre les contrats machiavéliques que les grands trusts ont refusés. Ils ont les yeux plus gros que le ventre, mais bénéficient de cette chance radieuse qui sourit aux audacieux. C’est parce qu’ils n’emploient pas les moyens usuels, qu’ils sont inconscients et débarrassés de vains préjugés, qu’ils réussissent là où tout autre aurait échoué. Ainsi, dans La bataille des invisiblesUn vieux rafiot trop zéléUne race de guerriersUne tournée du laitierS’il vous plaît, machine !, Arnold et Grégor viennent à bout des pièges les plus dangereux que leur propose le destin et auquel leur avidité les prédispose.
Sans doute Fantôme V est-elle la nouvelle la plus exemplaire de cette série. Nos deux héros sont conviés à décontaminer une planète réputée hantée. Chaque fois que des colons s’y sont installés, ils sont morts de frayeur. Arnold part sur Fantôme V et, la première nuit, apparaît une chose « haute de trois mètres, avec une forme vaguement humaine, sauf la tête qui était celle d’un crocodile. L’ensemble était rouge avec des rayures violettes sur toute la longueur du corps.
— « Bonjour, dit-il, je suis l’Accrocheur à rayures violettes, j’accroche des Arnolds et en général je les mange à la sauce au chocolat. »
C’est alors que les deux hommes comprennent le secret de Fantôme V : un gaz rare y matérialise les cauchemars de l’enfance. Arnold se débarrassera successivement de l’Accrocheur, du Suiveur et du Grogneur en utilisant les mots magiques adéquats et nettoiera la planète de toute trace de gaz dangereux.
Cependant les propriétaires de la Ace Compagnie ne parviennent pas toujours à juguler l’adversité. Ainsi La clef laxienne se termine sur la déroute complète des deux héros qui ont acquis une machine productrice d’une tonne de poudre grise par jour et que l’on ne peut stopper si l’on ne possède l’improbable clef laxienne. C’est d’ailleurs à cette hostilité latente des machines que Sheckley consacre une part importante de son œuvre. Que ce soient les astronefs de sauvetage, le désintoxicateur alcoolique portatif IBM, le réducteur d’angoisse Bendix ou le protec, toute cette ferraille est affligée d’une malignité dangereuse ou d’une folie contagieuse :
Dans une machine-hôpital, deux robots-docteurs conduisent une machine à gazon.
— Qu’est-ce qui ne va pas ? demande le robot-docteur chef.
— Elle se prend pour un hélicoptère.
— Ah ! ah ! encore une maniaque du vol, elle a l’air pourtant bien gentille.
— Le surmenage, elle s’est esquintée sur l’herbe trop coriace.
— Je suis un presse-purée, dit la tondeuse à gazon avec un gloussement.
Tout objet de métal, tout mécanisme comporte un piège dans lequel il ne fait pas bon se risquer et la fréquentation des machines n’est pas de tout repos, estime Sheckley. Pourtant les robots, au contraire, sont pourvus d’une humanité et d’une tendresse infinies à l’égard de l’homme ; ce paternalisme souriant les amène quelquefois à les considérer comme leurs enfants, tout en dosant ce sentiment d’une certaine nuance de respect. Ils prient la divinité interdite de la combustion et sont affligés d’épidémies de rouille qui les apparentent à bien des travers humains. Cependant ils sont bien plus raisonnables et ne se livrent à des excès que lorsque l’homme les y contraint. Ainsi, dans L’homme test, un robot est amené à commettre des maladresses de plus en plus dangereuses à mesure que son maître, un malchanceux inné, devient de plus en plus adroit.
Comme tous les auteurs américains qui stigmatisent leur civilisation et repoussent de toutes leurs forces l’american way of life, Sheckley se montre peu tendre envers les femmes. Elles aussi sont expertes en pièges et traquenards qui amènent l’homme à la reddition. Un goût de meurtre existe entre ces deux races ennemies et, dans l’un des chefs d’œuvre de l’auteur, La septième victime, le héros qui espère accomplir son septième meurtre et accéder ainsi à un grade supérieur, au sein d’une civilisation où le crime est considéré comme un des beaux-arts, se laissera attirer par une femme qui le tuera. Il deviendra ainsi sa septième victime et lui permettra d’acquérir une notoriété plus grande. Mais on trouve aussi chez Sheckley des jeunes filles qui possèdent un centre de gravité très bas, des « épouses modèle pionnier », qui laissent supposer qu’il est fort capable de temporiser avec la guerre des sexes.
À partir de tous ces thèmes terre-à-terre. de cette satire voilée de l’homo americanus, de cette extrapolation constante des petits incidents qui piègent la vie courante, Robert Sheckley, par la grâce de son imagination débordante, sait construire des nouvelles d’un réalisme fantastique qui est le sceau de toute bonne science-fiction. Il n’est pas question ici d’ergoter sur l’expression et de savoir si oui ou non le terme est propre, si c’est un néologisme disgracieux vide de sens et de faire un subtil distinguo avec la fantaisie. Il est bien évident que la science a peu de commerce avec Sheckley et que la fiction est son royaume, mais il est également certain que son œuvre se situe dans les limites extrêmement vastes de la science-fiction. Digne successeur de Lewis Carroll, il a su intégrer toutes les possibilités de l’exploration interplanétaire au monde baroque de son maître et, par la grâce d’un style précis et suggestif, nous révéler les dangereux enchantements de demain. Il a su également apporter sa contribution au bestiaire de l’imagination et créer une quantité d’animaux extraordinaires que nous ne pourrons jamais oublier : le Derg validusien qui prévoit le futur et nous protège des gampers mais qui se fait manger par un trang tout en nous prévenant que nous n’avons rien à craindre de ce dernier si nous ne lesnerisons pas ; les Queels, grosses boules de laine imputrescible, incombustible et irrétrécissable qui s’effiloche dans les astronefs ; les Frigels, qui sont fixateurs de froid lorsqu’on supprime la pesanteur ; les Smags, dont la taille s’amenuise lorsque la gravité augmente ; ainsi que toute une gamme d’extra-terrestres dont les Jeunes éclaireurs de la planète Elbonaï, qui chassent sans répit le mirrash qui est, comme chacun sait, le scaphandrier spatial des hommes.
Mais l’incomparable enchanteur sait que les fées ne protègent plus les hommes et que ces sortilèges ne peuvent être vaincus que si l’être humain acquiert des possibilités nouvelles. C’est avec Les clandestins et surtout Les spécialisés que Sheckley nous Introduit dans le monde des mutants qui, débarrassés des scories d’une civilisation grossière, sauront faire survivre notre descendance avec les nouveaux atouts qu’ils découvriront en eux. Il n’est pas déplaisant de rêver qu’un jour nous pourrons peut-être devenir « poussoir » d’un astronef composé de créatures diverses et connaître enfin la véritable utilité de l’homme. Même si nous n’avons pas la chance d’être découverts par cette symbiose d’extraterrestres, il nous restera la consolation de rêver à ce pays d’utopie : Tranaï, sur lequel, contrairement à la Terre, « tout ne se complique pas par des tabous masochistes qui vous interdisent de détruire même ce qui vous persécute. »
C’est ce pays idyllique où l’on ne divorce pas mais où l’on se tue pour faire place à l’amant de sa femme, où les percepteurs, masqués et vêtus d’une cape couleur de muraille, vous détroussent dans la rue, où l’on dé-perfectionne les robots afin qu’ils commettent des erreurs et que l’on puisse se défouler en les détruisant, où les femmes dorment dans leur derssin en attendant d’être réveillées par le bon plaisir de leurs maris et jouissent enfin de l’existence lorsque celui-ci est mort alors qu’elles ont conservé leur jeunesse.
Bien sûr, Tranaï est trop loin encore pour les faibles possibilités des vénusiks, mais le jour viendra où nous pourrons enfin nous enfuir vers ce monde souriant et dangereux que Sheckley tricote pour nous bien loin dans une nouvelle galaxie.

 

ŒUVRES DE SHECKLEY PARUES EN FRANÇAIS

(Bibliographie de Philippe Curval datant de Décembre 1963)

 

GALAXIE
n°3 Le poison d’un homme
n°4 La septième victime
n°6 Les délices de Capoue
n°9 Tu brûles !
n°10 Les spécialisés
n°11 Quelque chose pour rien
n°12 N’y touchez pas
n°14 Le coût de la vie
n°15 Permis de maraude
n°16 La clef laxienne
n°17 La bataille des invisibles
n°18 Fantôme V
n°19 Un vieux rafiot trop zélé
    Rééd. : La révolte du bateau de sauvetage (Denoël)
n°21 Une race de guerriers
n°23 Le cambrioleur du futur
n°25 La clandestin
    Rééd. : Le clandestin (Denoël)
n°26 S’il vous plaît, machine !
n°28 Un billet pour Tranaï
n°29 Une chasse difficile
n°30 La métamorphose de Meyer
    Rééd. : Le corps (Denoël)
n°31 Le retour du guerrier
n°36 La découverte du professeur Sliggert
    Rééd. : Modèle expérimental (Denoël)
n°37 Le fardeau des humains
    Rééd. : Le fardeau des humains (Denoël)
n°38 Le sauvage de New Tahiti
n°39 L’oiseau gardien
n°40 Rien n’est simple dans la galaxie
    Rééd. : Une tournée du laitier (Denoël)
n°41 Tout ce que nous sommes
    Rééd. : Tout ce que nous sommes (Denoël)
n°42 Le créateur
n°44 Suprême récompense
n°46 Défense de sinuriser
    Rééd. : Protection (Denoël)
n°47 Le langage de l’amour
n°49 Un peu trop de Bartholds
n°50 Vivre l’aventure
n°51 Les morts de Ben Baxter
n°52 Le martyr
n°56 L’homme test
n°62 à 65 Le temps meurtrier (roman)
 
SATELLITE
n°17 Ultimatum [Pas de réédition ultérieure - Note du PReFeG].
20 Le nucréator [Probablement un pastiche de Sheckley, un "faux", dans un numéro intitulé "Faux d'artifices" (Note du PReFeG)].
 
FICTION
n°4 Désirs de roi
n°18 Tu seras sorcier !
n°30 Les monstres
n°50 Invasion avant l’aube
n°53 Amour & Cie
    Rééd. : Pèlerinage à la Terre (Denoël)
n°57 Le prix du danger
n°78 Retour aux cavernes
n°89 Refus d’obéissance
n°120-121 L’Amérique utopique (roman)
 
PRÉSENCE DU FUTUR, Denoël
(Pèlerinage à la Terre)
Les grands remèdes
L’académie
La terre, l’air, l’eau et le feu
Peur dans la nuit
Service de débarras
Piège

Note additionnelle du PReFeG : 
Ce recueil comprend
1 - Pèlerinage à la Terre (Pilgrimage to Earth / Love, Incorporated, 1956), pages 5 à 23, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
2 - Tout ce que nous sommes (All the Things You Are, 1956), pages 25 à 39, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
3 - Piège (Trap, 1956), pages 41 à 54, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
4 - Le Corps (The Body, 1956), pages 55 à 61, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
5 - Modèle expérimental (Early Model, 1956), pages 63 à 88, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
6 - Service de débarras (Disposal Service, 1955), pages 89 à 95, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
7 - Le Fardeau des humains (Human Man's Burden, 1956), pages 97 à 114, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
8 - Peur dans la nuit (Fear in the Night, 1952), pages 115 à 119, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
9 - Protection (Protection, 1956), pages 121 à 134, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
10 - La Terre, l'air, l'eau et le feu (Earth, Air, Fire and Water, 1955), pages 135 à 146, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
11 - Le Clandestin (Deadhead, 1955), pages 147 à 159, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
12 - L'Académie (The Academy, 1954), pages 161 à 190, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
13 - Une tournée de laitier… (Milk Run, 1954), pages 191 à 210, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
14 - La Révolte du bateau de sauvetage (The Lifeboat Mutiny, 1955), pages 211 à 229, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT
15 - …les grands remèdes (Bad Medicine, 1956), pages 231 à 253, nouvelle, trad. Jean-Michel DERAMAT

Bibliographie des nouvelles de Robert Sheckley parues dans Fiction et Galaxie :

  • Le Poison d'un homme (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1953) One Man's Poison / Untouched By Human Hands, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 3, NUIT ET JOUR 2/1954

  • Désirs de roi (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juillet 1953) The King's Wishes, 1953

in Fiction n° 4, OPTA 3/1954

  • Septième victime (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, avril 1953) Seventh Victim, 1953

in Galaxie (1ère série) n°4, NUIT ET JOUR 3/1954

in Galaxie (2ème série) n° 15, OPTA 7/1965

  • Les Délices de Capoue (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1953) Shape / Keep Your Shape, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 6, NUIT ET JOUR 5/1954

  • Tu brûles ! (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juin 1953) Warm, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 9, NUIT ET JOUR 8/1954

  • Les Spécialisés (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, mai 1953) Specialist / M Molecule, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 10, NUIT ET JOUR 9/1954

  • Quelque chose pour rien (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juin 1954) Something for Nothing, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 11, NUIT ET JOUR 10/1954

  • N'y touchez pas ! (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, avril 1954) Hands Off, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 12, NUIT ET JOUR 11/1954

  • Le Coût de la vie (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1952) Cost of Living, 1952

in Galaxie (1ère série) n° 14, NUIT ET JOUR 1/1955

  • Permis de maraude (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1954) Skulking Permit, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 15, NUIT ET JOUR 2/1955

  • La Sangsue (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1952) The Leech, 1952 - sous le pseudonyme de Phillips BARBEE.

in Galaxie (1ère série) n° 15, NUIT ET JOUR 2/1955

  • La Clé laxienne (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1954) The Laxian Key, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 16, NUIT ET JOUR 3/1955

  • La Bataille des invisibles (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, janvier 1955) Squirrel Cage, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 17, NUIT ET JOUR 4/1955

  • Fantôme V (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, octobre 1954) Ghost V, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 18, NUIT ET JOUR 5/1955

  • Tu seras sorcier ! (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juillet 1954) The Accountant, 1954

in Fiction n° 18, OPTA 5/1955

  • Le Vieux rafiot trop zélé (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, avril 1955) The Lifeboat Mutiny, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 19, NUIT ET JOUR 6/1955

  • Une race de guerriers (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1952) Warrior Race, 1952

in Galaxie (1ère série) n° 21, NUIT ET JOUR 8/1955

  • Le Cambrioleur du futur (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1954) A Thief in Time, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 23, NUIT ET JOUR 10/1955

  • Le Clandestin (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1955) Deadhead, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 25, NUIT ET JOUR 12/1955

  • S'il vous plaît, Machine ! (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juin 1955) The Necessary Thing, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 26, NUIT ET JOUR 1/1956

  • Un billet pour Tranaï (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, octobre 1955) A Ticket to Tranai, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 28, NUIT ET JOUR 3/1956

in Galaxie (2ème série) n° 36, OPTA 4/1967

  • Une chasse difficile (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, septembre 1955) Hunting Problem, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 29, NUIT ET JOUR 4/1956

  • Les Monstres (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1953) The Monsters, 1953

in Fiction n° 30, OPTA 5/1956

  • Métamorphose de Meyer (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, janvier 1956) The Body, 1956

in Galaxie (1ère série) n° 30, NUIT ET JOUR 5/1956

  • La Souricière (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, février 1956) Trap, 1956 (sous le pseudonyme de Finn O’DONNEVAN)

in Galaxie (1ère série) n° 31, NUIT ET JOUR 6/1956

  • Le Retour du guerrier (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1955) Warrior's Return, 1955

in Galaxie (1ère série) n° 31, NUIT ET JOUR 6/1956
  • Une paille ! (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juin 1956) Death Wish, 1956 (Sous le pseudonyme de Ned LANG)

in Galaxie (1ère série) n° 34, NUIT ET JOUR 9/1956
  • La Dernière découverte du professeur Sliggert (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, août 1956) Early Model, 1956

in Galaxie (1ère série) n° 36, NUIT ET JOUR 11/1956
  • Erreur de traitement (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1956) Bad medicine, 1956 (sous le pseudonyme de Finn O’DONNEVAN)

in Galaxie (1ère série) n° 36, NUIT ET JOUR 11/1956

  • Le Fardeau des humains (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, septembre 1956) Human Man's Burden, 1956

in Galaxie (1ère série) n° 37, NUIT ET JOUR 12/1956

  • Le Sauvage de New-Tahiti  (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1956) The Native Problem, 1956

in Galaxie (1ère série) n° 38, NUIT ET JOUR 1/1957

  • L'Oiseau-gardien (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, février 1953) Watchbird, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 39, NUIT ET JOUR 2/1957

  • Rien n'est simple dans la galaxie ! (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, septembre 1954) Milk Run, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 40, NUIT ET JOUR 3/1957

  • Tout ce que nous sommes (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1956) All the Things You Are, 1956

in Galaxie (1ère série) n° 41, NUIT ET JOUR 4/1957

  • Le Créateur (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, août 1952) Proof of the Pudding, 1952

in Galaxie (1ère série) n° 42, NUIT ET JOUR 5/1957

  • La Suprême récompense (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, avril 1957) The Victim from Space, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 44, NUIT ET JOUR 7/1957

  • Défense de "sinuriser" (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, avril 1956) Protection, 1956

in Galaxie (1ère série) n° 46, NUIT ET JOUR 9/1957

  • La Planète infernale (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1957) A wind is rising, 1957 (sous le pseudonyme de Finn O’DONNEVAN)

in Galaxie (1ère série) n° 46, NUIT ET JOUR 9/1957

  • Le Langage de l'amour (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, mai 1957) The Language of Love, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 47, NUIT ET JOUR 10/1957

  • Un peu trop de Bartholds (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, octobre 1957) Double Indemnity, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 49, NUIT ET JOUR 12/1957

  • Invasion avant l'aube (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1957) Dawn Invader, 1957

in Fiction n° 50, OPTA 1/1958

  • Vive l'aventure ! (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1957) Morning After, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 50, NUIT ET JOUR 1/1958

  • Les Morts de Ben Baxter (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1957) The Deaths of Ben Baxter, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 51, NUIT ET JOUR 2/1958

  • Le Martyr (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, février 1957) The Martyr, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 52, NUIT ET JOUR 3/1958

  • Amour & Cie (Nouvelle, Playboy, septembre 1956) Pilgrimage to Earth / Love, Incorporated, 1956

in Fiction n° 53, OPTA 4/1958

  • Idylles sur commande (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1957) Grey flannel armor, 1957 (sous le pseudonyme de Finn O’DONNEVAN)

in Galaxie (1ère série) n° 53, NUIT ET JOUR 4/1958

  • L'Homme-test (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juin 1958) The Minimum Man, 1958

in Galaxie (1ère série) n° 56, NUIT ET JOUR 7/1958

  • Le Prix du danger (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mai 1958) The Prize of Peril, 1958

in Fiction n° 57, OPTA 8/1958

  • Faillite de l'arme atomique (Nouvelle, Star Science Fiction Stories, anthologie composée par Frederik Pohl. Ballantine, février 1953) The Last Weapon, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 59, NUIT ET JOUR 10/1958

  • Le Temps meurtrier (Roman, Galaxy Magazine, octobre 1958 à février 1959) Time Killer / Immortality, Inc. (version abrégée sous le titre), 1958/1959

in Galaxie (1ère série) n° 62, NUIT ET JOUR 1/1959

in Galaxie (1ère série) n° 63, NUIT ET JOUR 2/1959

in Galaxie (1ère série) n° 64, NUIT ET JOUR 3/1959

in Galaxie (1ère série) n° 65, NUIT ET JOUR 4/1959

  • Tout ou rien (Nouvelle, Galaxy Magazine, décembre 1958) Join Now / The Humors, 1958 (sous le pseudonyme de Finn O'DONNEVAN)

in Galaxie (1ère série) n° 63, NUIT ET JOUR 2/1959

  • Retour aux cavernes (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1960) The Girls and Nuggent Miller, 1960

in Fiction n° 78, OPTA 5/1960

  • Refus d'obéissance (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, décembre 1957) Holdout, 1957

in Fiction n° 89, OPTA 4/1961

  • L'Amérique utopique (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre & novembre 1962) Journey Beyond Tomorrow / The Journey of Joenes, 1962

in Fiction n° 120, OPTA 11/1963

in Fiction n° 121, OPTA 12/1963

  • Un filon sur Vénus (Nouvelle, Galaxy Magazine, décembre 1959) Prospector's Special, 1959

in Galaxie (2ème série) n° 9, OPTA 1/1965

  • Le Balayeur de Loray (Nouvelle, Galaxy Magazine, avril 1959) The Sweeper of Loray, 1959

in Galaxie (2ème série) n° 11, OPTA 3/1965

  • Projet Éternité (Nouvelle, Galaxy Magazine, février 1959) Forever, 1959

in Galaxie (2ème série) n° 12, OPTA 4/1965

  • Les Quatre éléments (Nouvelle) Join now, 1958 (sous le pseudonyme de Finn O’DONNEVAN)

in Galaxie (2ème série) n° 16, OPTA 8/1965

  • La Vie de pionnier (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, août 1954) Subsistence Level, 1954

in Galaxie (2ème série) n° 17, OPTA 9/1965

  • La Mission du Quedak (Nouvelle, Galaxy Magazine, février 1960) Meeting of the Minds, 1960

in Galaxie (2ème série) n° 21, OPTA 1/1966

  • Transfert stellaire (Nouvelle, Galaxy Magazine, juin 1965) Mindswap, 1965

in Galaxie (2ème série) n° 26, OPTA 6/1966

  • Voulez-vous parler avec moi ? (Nouvelle, Galaxy Magazine, octobre 1965) Shall We Have a Little Talk?, 1965

in Galaxie (2ème série) n° 28, OPTA 8/1966

  • Haute couture (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1954) The Slow Season, 1954

in Fiction n° 158, OPTA 1/1967

  • Je vois un homme assis dans un fauteuil, et le fauteuil lui mord la jambe (avec Harlan ELLISON) (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, janvier 1968) I See a Man Sitting on a Chair, and the Chair Is Biting His Leg, 1968

in Fiction n° 175, OPTA 6/1968

  • Cité aux pieds d'argile (Nouvelle, Galaxy Magazine, février 1968) Street of Dreams, Feet of Clay, 1968

in Galaxie (2ème série) n° 50, OPTA 6/1968

  • Planète au rabais (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1968) Budget Planet, 1968

in Fiction n° 176, OPTA 7/1968

  • Le Monde pétrifié (Nouvelle, If, février 1968) The Petrified World, 1968

in Galaxie (2ème série) n° 52, OPTA 8/1968

  • La Course au lopin de terre (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juin 1968) The People Trap, 1968

in Fiction n° 183, OPTA 3/1969

  • La Montagne sans nom (Nouvelle, Citizen in Space, recueil de Robert Sheckley. Ballantine, décembre 1955) The Mountain Without a Name, 1955

in Fiction n° 192, OPTA 12/1969

  • L'Odeur de la pensée (Nouvelle, Star Science Fiction Stories No. 2, anthologie composée par Frederik Pohl. Ballantine, 1953) The Odor of Thought, 1953

in Fiction n° 194, OPTA 2/1970

  • Terminusville (Nouvelle, Galaxy, mai 1974) End City, 1974

in Galaxie (2ème série) n° 135-136, OPTA 8/1975

  • Le Balayeur de Loray (Nouvelle, Galaxy Magazine, avril 1959) The Sweeper of Loray, 1959 (sous le pseudonyme de Finn O’DONNEVAN)

in Galaxie (1ère série) n° 66, ACADÉMIE DE L'ESPACE 9/1990 (numéro hommage).


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre commentaire, il sera publié une fois notre responsable revenu du Centaure (il arrive...)

Le PReFeG vous propose également