Poul ANDERSON - Le barde du futur (Richard CHOMET - 1957)

Cette page vous propose, en plus de la bibliographie des nouvelles de Poul ANDERSON parues dans Fiction et Galaxie, de découvrir l'article de Richard Chomet publié dans le n°40 de Fiction (Mars 1957).

 


POUL ANDERSON,

BARDE DU FUTUR

RICHARD CHOMET

Relativement nouveau venu dans ce domaine spécialisé de la littérature qu'est la science-fiction, Poul Anderson, dès ses premiers contes, se fit remarquer par un talent d'une inhabituelle densité pour un débutant. C'est vers l'année 1948 que le nom de ce jeune auteur apparut pour la première fois au sommaire de la plus cotée des revues de l'époque : « Astounding Science Fiction ». Auparavant, il s'était déjà fait connaître dans des « pulps » spécialisés dans le space-opera, où la qualité inusitée de ses œuvres tranchait nettement sur la production « standard » de ce genre de magazines.

Né à Bristol (Pennsylvanie) voici maintenant trente ans, de parents américains mais de souche Scandinave, Poul Anderson justifie ainsi de son curieux prénom nordique. Jusqu'à présent, son existence s'est déroulée des prairies du Texas à la capitale de l'Union, des fermes du Minnesota aux sites enchanteurs de la Californie ou pour le moment il réside. Grand voyageur, il a visité la vieille Europe dont il semble conserver un excellent souvenir.
Poul Anderson s'avère de formation résolument scientifique, puisqu'il avoue s'être presque exclusivement consacré à l'étude des mathématiques, de la physique et de la chimie, avec en sus, selon ses propres paroles, quelques cours de philosophie en guise de dessert. D'ailleurs, il prétend que, pour un écrivain, c'est là une excellente spécialisation car, à notre époque, une bonne éducation technique est fort utile lorsqu'il s'agit d'équilibrer les finances d'un auteur malchanceux ! Néanmoins, si l'on peut en juger par le succès rencontré par ses ouvrages, il est à douter que Poul Anderson ait jamais eu besoin de ses connaissances pour améliorer son ordinaire.
À l'heure actuelle, il est marié, père d'une fillette et possesseur d'un chat siamois dont il semble être très fier. Son activité littéraire, jusqu'ici, s'est pratiquement entièrement dirigée vers le fantastique et la science-fiction, mais il espère, s'il en trouve la possibilité, parvenir bientôt à l'orienter partiellement vers d'autres secteurs de la littérature. En dehors de son métier d'écrivain, il apprécie tout particulièrement la lecture, le dessin et les voyages. Les sujets qui le passionnent le plus sont les sciences, l'histoire et Sherlock Holmes.
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En quelques années, il a publié plus de cent titres : romans, nouvelles et « short ». On peut ainsi évaluer l'ardeur au travail d'un des plus dynamiques auteurs américains de fiction.
Mais, ce qui est proprement ahurissant, c'est de constater que l'ampleur « volumétrique » de son œuvre n'a certes pas causé un déséquilibre entre la qualité et la quantité des ouvrages publiés. L'ensemble de sa production fait montre d'un niveau littéraire et thématique élevé, et il n'est pas jusqu'à la plus mineure de ses nouvelles qui ne révèle par endroits la même griffe que le roman le plus dense.
S'étant attaqué tout à la fois aux domaines du fantastique et de la science-fiction, il s'y est rapidement montré un écrivain plein de maîtrise, joignant l'intelligence à une imagination toujours tempérée par la logique du scientifique. Il nous a offert, dans ce genre si spécialisé et par là même limité, des ouvrages étonnants où le dosage entre l'action et la technique aboutit à un équilibre remarquable, rarement atteint par ses confrères. De plus, Poul Anderson manifeste à travers toute son œuvre un souffle épique qui lui est personnel et qui insuffle à celle-ci une vie et un relief peu communs. Il traite certaines de ses épopées du futur avec cette fougue à la fois brutale et poétique qui caractérisait les vieux bardes nordiques et leurs sagas – ces bardes dont il semble le descendant.
D'ailleurs, ses récits récents, ainsi que son roman « Broken sword », nous montrent assez à quel point Poul Anderson éprouve de l'attirance pour les vieilles légendes du folklore scandinave, et il suffit de relire sa première nouvelle traduite en français : « L'émissaire »1, pour apprécier l'importance de ces thèmes dans son œuvre.
Cependant, il apparaît aussi, tout au long de ses ouvrages de pure science-fiction, une indéniable inclination pour les récits de déplacements dans le temps. Ce véritable leitmotiv de l'œuvre de Poul Anderson l'a conduit à explorer en détail les recoins du bon vieux continuum espace-temps, en n'hésitant pas un seul instant à composer de séduisants cocktails de « space-opera » et de « time-opera », tels ceux de l'extraordinaire « Patrouille du Temps », bien connue des lecteurs de « Fiction »2. Dans ce domaine du conte d'action, on doit d'ailleurs reconnaître que Poul Anderson est le meilleur représentant du genre et que, si les personnages et les thèmes utilisés par lui se sont considérablement affinés depuis ses débuts dans « Planet Stories », tous ses récits ont conservé cette vigueur inimitable qui nous force malgré nous à croire aux péripéties les plus échevelées de ces voyages invraisemblables.
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Il ne faudrait cependant pas croire que Poul Anderson n'est que le plus brillant représentant de l'école des « hard-boiled » de la science-fiction, car il est aussi responsable de romans comme « Brain wave », et cette facette de son talent n'est pas la moins importante. En effet, avec un ouvrage de cette ampleur, Poul Anderson nous démontre éloquemment la considérable palette d'inspiration dont il dispose. Partant d'une des rares idées réellement inédites de la science-fiction de ces dernières années, il nous introduit au sein d'un monde totalement étranger (bien qu'en réalité il s'agisse très prosaïquement de notre planète), où tous les êtres vivants viennent de bénéficier, avec des fortunes diverses, d'un soudain et inévitable accroissement de leur quotient intellectuel. Utilisant avec métier et intelligence ce postulat inattendu, Poul Anderson est parvenu à écrire, en ne sacrifiant jamais au sensationnel comme c'est trop souvent le cas dans ce type de récit, un livre qui se classe sans conteste parmi les meilleurs ouvrages de fiction publiés en Amérique ces temps-ci.
Ce roman rondement mené illustre parfaitement l'opinion de Poul Anderson sur les qualités nécessaires, sinon suffisantes, pour accéder au rang d'écrivain : les idées et le style. Aussi n'y a-t-il rien de surprenant à ce que ses auteurs favoris soient dans sa propre branche : Heinlein, Van Vogt, Sprague de Camp, Asimov, Sturgeon –  et en littérature générale : Hemingway, Camus, J. R. R. Tolkien, J. V. Jensen.
Quant à la science-fiction, citons Anderson lui-même : « Personnellement, » dit-il, « je pense que jusqu'à maintenant la grande force de la science-fiction a tenu à la richesse thématique de son inspiration. Cependant, son style est généralement plat, sinon incorrect. Il est à espérer qu'avec le renouveau de la tendance littéraire dans le conte de science-fiction, nous parviendrons à produire des ouvrages d'un plus haut niveau général. Si nous ne cédons pas à la facilité en nous contentant de récrire correctement de vieilles idées, amenant ainsi, quelle que soit notre habileté, le lecteur au bord de l'ennui, on peut raisonnablement escompter recréer sur un plan plus élevé l'ancien ravissement et le dépaysement qu'apportaient les premiers récits du genre. Néanmoins, une fois pour toutes, je tiens à préciser que je considère la science-fiction comme une agréable forme de distraction ; ce n'est certes pas une révolution littéraire ou intellectuelle, et probablement ce ne le sera jamais…»
Ce jugement de Poul Anderson explique sans doute le soin que met celui-ci à composer un cadre cohérent à l'ensemble de son œuvre puisqu'il existe, à l'exemple de l'histoire du futur de Heinlein, une vue chronologique complète de la vie de demain telle que la conçoit cet auteur à l'esprit organisé. Ce synopsis de l'avenir de l'humanité qui accompagne dans « Startling Stories » son roman « Snows of Ganymede », nous dévoile, malgré sa logique impitoyable, un fond d'optimisme constant. Il est peu des récits de Poul Anderson qui se plaisent à un pessimisme gratuit, comme cela semble, depuis quelque temps déjà, la mode outre-Atlantique. Même dans des nouvelles de thème sociologique, telle « Snowball », où la clairvoyance de l'auteur ne peut guère laisser de place à un optimisme de commande, la foi profonde que Poul Anderson paraît avoir en les remarquables facultés d'adaptation de l'homo sapiens l'amène à faire fond sur un futur meilleur en dépit des errements de l'humanité.
Sans doute compte-t-il sur le développement futur des pouvoirs du cerveau humain pour justifier ses prédictions, car, dans toute son œuvre, on trouve une considérable utilisation des phénomènes de la paraspychologie, utilisation allant de la simple télépathie à la téléportation interstellaire. Cependant, l'emprunt que Poul Anderson fait à l'arsenal des pseudo-sciences ne l'empêche pas de faire preuve de son habituel esprit de logicien pour la manipulation de ces pouvoirs surhumains, ce qui fait que, contrairement à certains de ses confrères chez qui l'emploi abusif des phénomènes para-normaux semble servir de justification à la pauvreté de l'intrigue, l'œuvre de Poul Anderson ne perd rien de son cachet d'authenticité inimitable.
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Ce bref aperçu de l'œuvre de Poul Anderson ne doit pas nous faire passer sous silence un aspect de son caractère fort plaisant : l'iconoclastie. Anderson, en effet, a toujours pris un malin plaisir à parodier la science-fiction et ses éternels chevaux de bataille, et nombre de ses récits sont de savoureuses utilisations des grands thèmes classiques du genre. Il y eut en particulier une certaine nouvelle intitulée « The double-dyed villains » qui fut une des plus spirituelles et des plus féroces critiques de la fameuse « Galactic patrol » d'Edward E. Smith, tout en représentant un tour de force quant à l'intrigue elle-même.
Plus récemment, en collaboration avec son confrère H. Gordon Dickson, il a mis au monde le « Hoka », être ayant l'apparence générale d'un lapin, d'un esprit vif mais par trop imitatif, et que le contact de la civilisation galactique humaine semble avoir totalement perverti. En effet, cet animal n'a de cesse, pour chaque livre ou film humain qu'il se peut procurer, de chercher chaque fois à reconstituer fidèlement l'action et le cadre de ses spectacles ou lectures – ce qui, évidemment, entraîne des complications aussi désopilantes qu'imprévues. Le succès de cette série fut d'ailleurs tel qu'un recueil de ces contes sort ce mois-ci aux U.S.A. sous le titre : « Earthman's burden ».
Cette esquisse de l'œuvre d'un des plus jeunes et des plus prometteurs auteurs américains du genre nous assure au moins d'une chose : c'est que la crise que semblent traverser en ce moment, aux États-Unis, la science-fiction et le fantastique sera rapidement surmontée : ceci grâce à la nouvelle génération d'écrivains qui semble promise, de par ses dons, à promouvoir une véritable renaissance de la littérature de fiction. Et de cette génération, Poul Anderson paraît bien devoir être considéré comme le chef de file.

BIBLIOGRAPHIE
Romans.
Vault of the ages. (Winston).
Three hearts and three lions. (Paru dans « Fantasy and Science Fiction »).
Brain wave. (Ballantine, disponible à notre Service Bibliographique Étranger).
No world of their own. (Ace).
Earthman's burden, (Gnome Press, avec la collaboration de Gordon R. Dickson).
The broken sword. (Abelard-Schuman).
 
Œuvres dans « Fiction ».
L*émissaire. (n° 3).
Ces Terriens si terre-à-terre. (n° 10).
Les parias. (n° 17).
La Patrouille du Temps. (n° 28).
L'autre univers. (n° 32).
Les jeux sont faits. (n° 33).
Des femmes sur Mars ? (n° 38, article).
Le voyage prématuré. (n° 39).
Superstition. (n° 40).
Opération Efrit.
Opération Salamandre. (À paraître).
Au bout de la route.

Note du PReFeG et mise à jour de cette bibliographie de 1957 :

Romans.

Vault of the ages. (Winston) (1952 – inédit en français)
Three hearts and three lions. (Paru dans « Fantasy and Science Fiction » en 1953). (« Trois cœurs, trois lions » - Le Bélial 2006)
Brain wave. (Ballantine, 1954). (« Barrière mentale » - Le masque Science-Fiction n°14 – 1974)
No world of their own. (Ace, 1955). (« Retour impossible » - Fleuve Noir 1984)
Earthman's burden, (Gnome Press, avec la collaboration de Gordon R. Dickson, 1957). (Série « Hoka », inédite en français)
The broken sword. (Abelard-Schuman, 1954). (« L’épée brisée » - Le Bélial 2014)
The star ways. (À paraître). (« Star ways » - Avalon, 1956) (« La route étoilée » - Le masque Science-Fiction n°5 1974, pas de réédition depuis 1975).

Œuvres dans « Fiction ».

L’émissaire. (Fiction n°3).
Ces Terriens si terre-à-terre. (Fiction n°10).
Les parias. (Fiction n°17).
La Patrouille du Temps. (Fiction n°28).
L'autre univers. (Fiction n°32).
Les jeux sont faits. (Fiction n°33).
Des femmes sur Mars ? (Fiction n°38, article).
Le voyage prématuré. (Fiction n°39).
Superstition. (Fiction n°40).
Opération Efrit. (Fiction n°49)
Opération Salamandre. (Fiction n°65, sous le titre « Sus à la salamandre ! »).
Au bout de la route (Fiction n°51, sous le titre « Le bout de la route »)

Bibliographie exhaustive des nouvelles de Poul ANDERSON
parue dans les pages de Fiction et Galaxie :

    • Gangsters légaux   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, avril 1957) License, 1957

    in Fiction n° 50, OPTA 1/1958

    • Le Bout de la route (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, février 1957)Journeys End, 1957

    in Fiction n° 51, OPTA 2/1958
    • Un travail de romain ! (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, mars 1957) Survival Technique, 1957

    in Fiction n° 52, OPTA 3/1958

    • Souvenir lointain   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, novembre 1957) The Long Remembering, 1957

    in Fiction n° 56, OPTA 7/1958

    • Les Arriérés   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, mars 1958) Backwardness, 1958

    in Fiction n° 58, OPTA 9/1958

    • Un naïf en liberté (avec Karen ANDERSON) (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, juillet 1958) Innocent at Large, 1958

    in Galaxie (1ère série) n° 58, NUIT ET JOUR 9/1958

    • Cycle génétique   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juillet 1957) Life Cycle, 1957

    in Fiction n° 59, OPTA 10/1958

    • Sus à la salamandre ! (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, janvier 1957) Operation Salamander, 1957

    in Fiction n° 65, OPTA 4/1959

    • Les Fauteurs de paix   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, décembre 1957) The Peacemongers, 1957

    in Fiction n° 66, OPTA 5/1959

    • Les Prospecteurs   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, novembre 1958) Wildcat, 1958

    in Fiction n° 67, OPTA 6/1959

    • Triste victoire   (Nouvelle, Venture Science Fiction Magazine, mai 1957) Cold Victory, 1957

    in Fiction n° 71, OPTA 10/1959

    • Le Grand Roi   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, août 1959) Brave to Be a King, 1959

    in Fiction n° 74, OPTA 1/1960

    • L'État d'urgence   (Nouvelle, Venture Science Fiction Magazine, septembre 1957) For the Duration, 1957

    in Fiction n° 77, OPTA 4/1960

    • Et s'il n'en reste qu'un...   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, février 1958) The Last of the Deliverers, 1958

    in Fiction n° 78, OPTA 5/1960

    • Échec aux mongols   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, janvier 1960) The Only Game in Town, 1960

    in Fiction n° 82, OPTA 9/1960

    • Le Peuple du ciel   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, mars 1959) The Sky People, 1959

    in Fiction n° 92, OPTA 7/1961

    • Bienvenue   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1960) Welcome, 1960

    in Fiction n° 93, OPTA 8/1961

    • Les Joyaux de la couronne martienne   (Nouvelle, Ellery's Queen Mystery Magazine, février 1958) The Martian Crown Jewels, 1958

    in Fiction n° 99, OPTA 2/1962

    • Tranche de nuit   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, juillet 1961) Night Piece, 1961

    in Fiction n° 100, OPTA 3/1962

    • Le Peuple de la mer   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, janvier 1962) Progress, 1962

    in Fiction n° 108, OPTA 11/1962

    • Pour la gloire   (Nouvelle, Venture, mars 1958) The Game of Glory, 1958

    in Fiction n° 114, OPTA 5/1963

    • Que succombe l'incube !   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1959) Operation Incubus, 1959

    in Fiction n° 119, OPTA 10/1963

    • La Croisée des chemins   (Nouvelle, If, mai 1963) Turning Point, 1963

    in Galaxie (2ème série) n° 1, OPTA 5/1964

    • Pas de trêve avec les Rois !   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, juin 1963) No Truce with Kings, 1963

    in Fiction n° 127, OPTA 6/1964

    • Pour construire un monde   (Nouvelle, Galaxy Magazine, juin 1964) To Build a World / Strange Bedfellows, 1964

    in Galaxie (2ème série) n° 9, OPTA 1/1965

    • Corsaire de l'espace   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, février 1965) Marque and Reprisal, 1965

    in Fiction n° 144, OPTA 11/1965

    • Arsenal   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, avril 1965) Arsenal Port, 1965

    in Fiction n° 146, OPTA 1/1966

    • Interdiction de séjour   (Nouvelle, Galaxy Magazine, juin 1961) My Object All Sublime..., 1961

    in Galaxie (2ème série) n° 22, OPTA 2/1966

    • Amirauté   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juin 1965) Admiralty, 1965

    in Fiction n° 148, OPTA 3/1966

    • Les Écumeurs de lune   (Nouvelle, If, janvier 1966) The Moonrakers, 1966

    in Galaxie (2ème série) n° 37, OPTA 5/1967

    • Dans le corps d'un fauve   (Nouvelle, Super Science Stories, septembre 1950) The Star Beast, 1950

    in Fiction spécial n° 13 : Chefs-d'œuvre de la science-fiction (2ème série), OPTA 8/1968

    • Long cours   (Nouvelle, Analog Science Fiction/Science Fact, décembre 1960) The Longest Voyage, 1960

    in Fiction n° 186, OPTA 6/1969

    • Supernova   (Nouvelle, The Farthest Reaches, anthologie composée par Joseph Elder. Trident Press, août 1968) Kyrie, 1968

    in Fiction spécial n° 15 : Histoires stellaires, OPTA 11/1969

    • Une corde pour se pendre   (Nouvelle, Astounding Science Fiction, juillet 1953) Enough Rope, 1953

    in Fiction n° 195, OPTA 3/1970

    • Le Partage de la chair   (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1968) The Sharing of Flesh, 1968

    in Galaxie (2ème série) n° 70, OPTA 3/1970

    • Jupiter et les centaures   (Nouvelle, Astounding Science Fiction, avril 1957) Call Me Joe, 1957

    in Fiction spécial n° 16 : Grands classiques de la science-fiction (1ère série), OPTA 4/1970

    • La Guerre du roi blanc   (Nouvelle, Galaxy Magazine, août 1969) The White King's war, 1969

    in Galaxie (2ème série) n° 71, OPTA 4/1970

    • Le Coureur d'étoiles   (Nouvelle, Galaxy Magazine, février 1968) A Tragedy of Errors, 1968

    in Galaxie (2ème série) n° 79, OPTA 12/1970

    • Destins en chaîne   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1970) The Fatal Fulfillment, 1970

    in Fiction n° 209, OPTA 5/1971

    • S.O.S.   (Nouvelle, If, mars 1970) SOS, 1970

    in Galaxie (2ème série) n° 102, OPTA 11/1972

    • Le Chant du barde   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, février 1972) Goat Song, 1972

    in Fiction n° 230, OPTA 2/1973

    • La Reine de l'air et des ténèbres   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, avril 1971) The Queen of Air and Darkness, 1971

    in Fiction n° 238, OPTA 10/1973

    • Le Grand chasseur   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, février 1973) The Problem of Pain, 1973

    in Fiction n° 243, OPTA 3/1974

    • Le Pugiliste   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, novembre 1973) The Pugilist, 1973

    in Fiction n° 254, OPTA 2/1975

    • Le Visiteur   (Nouvelle, The Magazine of Fantas & Science Fiction, octobre 1974) The Visitor, 1974

    in Fiction n° 264, OPTA 12/1975

    • Et pour quel profit ?   (Nouvelle, If, juin 1956) What shall it profit?, 1956

    in Galaxie (2ème série) n° 148, OPTA 10/1976

    • Une fête pour les dieux (avec Karen ANDERSON) (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, novembre 1971) A Feast for the Gods, 1971

    in Fiction n° 276, OPTA 1/1977

    • Les Chutes de Gibraltar   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy & Science Fiction, octobre 1975) Gibraltar Falls, 1975

    in Fiction n° 297, OPTA 1/1979

    • L'Auberge hors du temps   (Nouvelle, Homebrow, recueil de Poul Anderson. NESFA Press, Boskone n° 13, février 1976) House Rule, 1976

    in Fiction n° 308, OPTA 5/1980

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