Alfred BESTER le dilettante de la SF (Demètre Ioakimidis - 1963)

Cette page vous propose, en plus de la bibliographie des nouvelles de Alfred Bester
 parues dans Fiction et Galaxie, de découvrir l'article de Demètre Ioakimidis publié dans le n°110 de Fiction (Janvier 1963).
Rappelons que Ioakimidis traduit aussi Bester et sa rubrique critique sous le titre "Livres d'Amérique", suivant l'exemple de Pierre Versins nous proposant les articles critiques de Damon Knight.

ALFRED BESTER

LE DILETTANTE DE LA SF.

DEMETRE IOAKIMIDIS

Il est généralement utile, en abordant l’œuvre d’un écrivain, de le faire indirectement, en évoquant un cadre ou une école, au milieu desquels la place de l’intéressé se distingue progressivement. Dans le cas d’Alfred Bester, cependant, de tels détours sont inutiles. Comment parler, en effet, de son apport à la science-fiction sans mentionner immédiatement « L’homme démoli » ? Ce roman a joué, dans son domaine, le rôle qui fut celui d’« Adolphe » dans les lettres françaises, assurant à lui seul – ou presque – la célébrité de son auteur.

Publié en feuilleton dans « Galaxy », « The demolished man » rappela le nom d’Alfred Bester à un nombre appréciable d’initiés, et le révéla à un public beaucoup plus vaste : ce récit possède des qualités auxquelles le lecteur moyen est sensible – rapidité de l’action, rebondissements variés de celle-ci, caractères nettement tranchés et aisément opposables des deux protagonistes – développées sur le fond habilement dépeint d’une société future vraisemblable. C’était assurément un coup de maître ; ce n’était cependant pas un coup d’essai, Alfred Bester ayant fait ses premières armes dans la science-fiction plus de douze ans auparavant.

Fondamentalement, « L’homme démoli » est un roman policier, dans lequel l’intérêt ne porte pas sur l’identité du criminel, dont les intentions sont d’emblée communiquées au lecteur, mais bien sur la lutte qui l’oppose au policier. Il s’agit donc d’une partie de gendarmes et voleurs, d’une partie dont Alfred Bester a toutefois compliqué les règles à plaisir. La société dans laquelle se déroule l’action – en 2301 – possède des télépathes ; le policier en est un, mais non le criminel. En dépit d’un efficace barrage mental, dressé à l’aide d’une rengaine stupide, l’identité de ce dernier est connue de son adversaire ; mais il faut que le mobile du crime soit établi avec exactitude, faute de quoi l’appareil judiciaire (et électronique) s’opposera à la condamnation. L’édifice est richement décoré et l’action comporte ce qu’il faut de mélodrame ou de suggestion érotique pour attirer le public : la grave poignée de mains qu’échangent le meurtrier Ben Reich et le policier Lincoln Powell avant de se déclarer ennemis, le jeu de « sardine » qui dégénère naturellement en orgie, l’amour sans espoir que Mary Noyes porte au héros, la recherche de la mystérieuse jeune fille qui a assisté au meurtre, tout cela était brassé, animé, transformé à l’intention du lecteur, qui ne reconnaissait pas tout de suite le caractère familier, éprouvé par un long usage littéraire, de ces divers éléments.

Rien de nouveau sous le soleil de la science-fiction ? Sans doute, quant à la substance. Alfred Bester avait trop de métier à la fois pour ignorer le pouvoir de ces thèmes « éternels » sur le lecteur, et pour ne pas savoir qu’il lui fallait les déguiser de façon nouvelle, piquante et cohérente. Sa formation professionnelle l’avait préparé à cela.

 

Portrait de l’artiste par lui-même.

Durant le premier trimestre de 1957, quatre écrivains de science-fiction furent invités à donner des conférences à l’Université de Chicago. Trois d’entre eux – Cyril M. Kornbluth, Robert Bloch et Robert A. Heinlein – cherchèrent à déterminer si la science-fiction représente un moyen efficace de critique sociale. Le premier jugeait que sa force était pratiquement négligeable ; la réponse du second était substantiellement : « Après tout, peut-être que oui…», tandis que Robert Heinlein affirmait, quant à lui, que la science-fiction constituait un canal extrêmement important pour l’écoulement et la diffusion de critiques portant sur notre société. Chacun de ces trois auteurs avait, de toute évidence, lu ou relu un nombre appréciable de romans pour former son jugement, et leurs exposés présentaient plusieurs vues originales, ainsi que de nombreux rapprochements pertinents et des oppositions intéressantes. Bref, Cyril Kornbluth, Robert Bloch et Robert Heinlein avaient manifestement travaillé de façon sérieuse à la préparation de leurs exposés.

Le quatrième orateur invité était Alfred Bester. Il est peut-être révélateur que l’auteur de « L’homme démoli » n’ait point cherché à bâtir, à l’intention de ses auditeurs, une argumentation aussi solide que celle des conférenciers qui l’avaient précédé, Kornbluth, Bloch et Heinlein : en fait, Alfred Bester n’a pas bâti d’argumentation du tout. A-t-on le droit de parler de paresse ? À en juger par un texte plus récent, tel semblerait effectivement être le cas, ainsi qu’on aura l’occasion de le voir plus tard.

À son public de l’Université de Chicago, Alfred Bester présenta un exposé de ses vues sur la science-fiction – selon son optique d’auteur, bien entendu – vues qu’il rassembla de façon fantaisiste ; celles-ci sont entrecoupées de digressions et de souvenirs, et possèdent le charme, parfois la profondeur inattendue, d’une discussion à l’apéritif – mais elles en ont aussi le caractère décousu et désordonné.

Il en ressort, en substance, un certain nombre d’éléments autobiographiques. Né à New York en 1913, Alfred Bester entreprit d’abord des études pré-médicales (à l’Université de Pennsylvanie) puis des études de droit (à l’Université de Columbia). « Mais j’étais obsédé par l’idéal de l’Homme de la Renaissance, et passais la moitié de mon temps à choisir des cours de musique et dart„. Je sautais du laboratoire d’anatomie comparée au studio d’art » et je sentais le formaldéhyde et le cadavre durant les classes de dessin d’après nature…» Faisant la part des choses et admettant qu’Alfred Bester ait cherché à impressionner son auditoire par la diversité et l’étendue de ses intérêts, on voit cependant se former l’image d’un étudiant possesseur d’une assez remarquable facilité. Bientôt, selon sa propre expression, cet étudiant dériva vers la carrière d’écrivain.

Ses premiers champs d’activité – qu’il n’a jamais complètement abandonnés – furent la radio et la télévision, où il imagina des aventures nouvelles pour Charlie Chan et pour Nick Carter. Auparavant, il s’était essayé à écrire de la science-fiction, dont il avait été passionné durant ses années d’université, et avait même gagné, à vingt-cinq ans, un concours organisé par la revue « Thrilling Wonder Stories » (la nouvelle qui lui valut le prix, « The broken axiom », parut dans le numéro d’avril 1939 de cette publication). Mais, après quelques autres nouvelles – dont le remarquable « Adam and no Eve » – il se désintéressa de ce domaine. 

Il a donné ses raisons : les écrivains de science-fiction s’occupaient de questions vastes – trop vastes pour que le commun des mortels puisse les rattacher à ses problèmes quotidiens. La destruction d’une demi-douzaine de systèmes solaires est une chose ; l’augmentation du loyer en est une autre. Durant une dizaine d’années, Alfred Bester fut trop préoccupé par les exigences de son travail à la télévision pour s’occuper de fédérations galactiques et des façons d’annihiler l’empire romain au moyen d’un voyage dans le temps.

En 1950, Horace L. Gold, qui surveillait les débuts de « Galaxy Science Fiction », demanda à Alfred Bester d’écrire quelque chose pour son magazine. Sans se laisser décourager par un premier refus (« Je ne savais que trop quel ignoble auteur de science-fiction j’avais été…»), Gold insinua, insista, promit, répéta, et finalement obtint « L’homme démoli ». En quelques mois, le nom d’Alfred Bester fut sur toutes les lèvres qui prononçaient, une fois ou l’autre, le mot science-fiction, et son roman reçut Le Hugo (équivalent de l’Oscar) couronnant le meilleur Long récit de 1953. 

À quoi était due la réussite de ce livre ? L’auteur lui-même l’expliqua ainsi à ses auditeurs de Chicago : « Ce n’était pas ma façon de penser qui vous a plu – et vous avez beau prétendre le contraire… C’était la tournure de mon attitude émotionnelle qui trouva un écho en vous… Je crois que chacun est soumis à des contraintes, mais que personne n’est mauvais. Je crois que chacun a quelque grandeur en lui-mêmemais que peu de gens ont l’opportunité de se réaliser…» 

 

Le roman d’aventures, le familier et l’insolite.

De toute évidence, en effet, ce n’est pas la science qui occupe la position centrale dans les deux romans d’Alfred Bester dans « L’homme démoli » comme dans « Terminus les étoiles », cette science ne sert en fait qu’à l’établissement du décor. Elle a créé une société de télépathes dans le premier livre, et elle a fait de la téléportation une réalité quotidienne dans le second. Le centre de l’action est occupé, dans ces livres, par une lutte. Dans le premier, Lincoln Powell cherche à établir le mobile du meurtrier Ben Reich. Dans le second, Gulliver Foyle cherche à se venger de ceux qui lui ont fait du tort. Après la partie de gendarmes et voleurs, Alfred Bester mettait en scène un nouveau Comte de Monte-Cristo. À nouveau, il connut le succès avec un thème « éternel » animé par quelques ressorts éprouvés – évasion, découverte d’un trésor, chasse à l’homme, viol – et, là où la chose était possible, modernisés.

Les héros de ces romans ne se présentaient pas comme de simples protagonistes de western : Reich n’est pas un « méchant » monolithique, Powell révèle au lecteur un certain nombre de contradictions intérieures, et Foyle est un individu parfaitement médiocre auquel sa détermination de vengeance confère seule une certaine grandeur. Ils sont, ainsi que leur créateur l’a dit, autre chose que des êtres fondamentalement mauvais. Leurs aventures présentent de l’intérêt, car chacun d’eux se situe à peu près à mi-chemin du surhomme pour lequel aucun obstacle n’existe, et de l’individu qui s’offre aux événements en victime complaisante. En fait, Foyle est un descendant spirituel direct d’Edmond Dantès, et Powell évoque bien des policiers de roman. Et c’est par cela qu’ils attirent l’attention, voire la sympathie, du lecteur : leurs caractères présentent des éléments littéraires familiers, mais, surtout, ils ne sont pas foncièrement différents des individus que chacun a l’occasion de rencontrer lorsqu’il abandonne les catastrophes cosmiques pour s’occuper de son loyer. Ils facilitent l’examen du futur, puisque celui-ci peut être vu à travers des yeux en définitive assez rassurants. 

Les comparses, tout naturellement, s’en trouvent sacrifiés. Mais qu’importe, après tout, si Saul Dagenham – qui participe à la lutte contre Gulliver Foyle – n’est qu’un développement d’Augustus Tate – qui secondait Reich dans sa lutte contre Powell ? Qu’importe si les héroïnes ne sont là, en fin de compte, que pour l’agrément ou le désespoir des protagonistes ? Ce qui compte, dans ces romans, c’est le chemin parcouru par ces derniers. L’auteur s’attache à ce chemin, et éclaire surtout le héros et le paysage, selon le procédé qui a fait ses preuves chez Alexandre Dumas comme chez Conan Doyle. Dans les limites qu’il s’est assignées, Alfred Bester a écrit deux livres parfaitement réussis, et dont le succès fut mérité. Ce ne sont que des romans d’aventures, sans doute ; mais des romans d’aventures où la jonction entre le familier et l’insolite est réalisée avec une rare perfection. Le familier, c’est l’homme, au centre – l’idéal de la Renaissance, comme l’a dit l’auteur. L’insolite, c’est le fond d’une société future, évoquée avec une parfaite maîtrise et une aisance rarement surpassée par d’autres auteurs. A-t-on remarqué quAlfred Bester n’arrête jamais le déroulement de son récit pour planter le décor, et qu’il réussit néanmoins à rendre ce décor parfaitement net ? 

La science-fiction doit être prise au sérieux autant que la télévision, ni plus ni moins : telle est la conviction exprimée par Alfred Bester, et elle rend évidemment inutile toute recherche de message philosophique dans son œuvre. On peut, au plus, distinguer quelque méfiance à l’égard de la science mal employée dans « Adam and no Eve » ; mais aussi, en contrepartie, la confiance en la vitalité de la race humaine. Il y a, dans « Oddy and Id », l’opposition de l’aspiration consciente vers le bien avec l’ambition inconsciente. Il y a, dans le délectable « Disappearing act », le contraste entre la liberté du poète créateur d’univers et les servitudes du militaire myope et obstiné. Mais rien de tout cela n’est présenté sur le mode d’un « message » : Alfred Bester unit les qualités d’un amateur équilibré au métier d’un artisan, pour produire de courtes nouvelles scintillantes et, comme disent les Anglo-Saxons, éminemment lisibles.

 

L’auto-démolition.

En 1960, Alfred Bester accepta de prendre la place de Damon Knight comme critique de livres dans « The Magazine of Fantasy and Science Fiction ». À la surprise de ceux qui avaient oublié son lucide essai intitulé « The trematode », où il distinguait les faiblesses et les grandeurs qui guettaient l’avenir de la science-fiction, il révéla un sens très fin de l’analyse et une connaissance solide de l’œuvre de ses confrères. Il exprimait ses opinions en un style original, léger, mordant et plein d’humour. Une des plus savoureuses parmi ces chroniques fut celle où, sous le titre de « The demolished man », il parlait de lui-même à la troisième personne, se traitant de paresseux et insistant délibérément sur ses propres travers.

Y a-t-il là-dedans une grande part de réalité ? Sans se prononcer de façon absolue sur ce point, on peut regretter que la télévision prenne à Alfred Bester une si grande part de son temps. Il dut, en effet, abandonner sa rubrique en 1962, et n’a guère écrit de nouvelles récemment. La science-fiction perd (mais on veut espérer que ce nest pas définitivement) un auteur brillant en même temps qu’un critique aux idées saines et claires. Sans jamais chercher à faire la leçon à ses confrères, Alfred Bester savait mettre le doigt sur les faiblesses de leurs livres, et s’élevait contre la tendance de bâtir un récit autour d’un sujet inconsistant. Lorsqu’il dut abandonner sa rubrique, il a su le faire avec beaucoup de bonne grâce et d’élégance. Plutôt que de faire la leçon, il a préféré donner l’exemple.

Il est vrai qu’il se considère lui-même, avant tout, comme un amateur ; il a su en garder l’enthousiasme, en tout cas, et même dans le succès. Il a les qualités d’un dilettante, sans en posséder les défauts. C’est une réussite qui n’est pas indigne de l’Homme de la Renaissance.

 

OUVRAGES D’ALFRED BESTER.

ROMANS.

1953 – The demolished man (Shasta, Chicago) ; trad. fr. L’homme démoli (Denoël, Présence du Futur). 

1956 – Tiger, Tiqer (Sidgwick & Jackson, Londres) ; publié en 1957 sous le titre The stars my destination (Signet Books, New York) ; trad, fr. Terminus les étoiles (Denoël, Présence du Futur) 

(Note du PReFeG : Une autre traduction a paru sous le titre "Jusqu'aux étoiles" - in Galaxie n°56 et n°57 - juillet/août 1958)

 

Nouvelles :

1958 – Starburst (Signet Books, New York). 

Note du PReFeG : Le recueil Starbust contient  : 
"Disappearing Act" (Star 1953) (VF : "On demande poète".)
"Adam and No Eve" (Astounding 1941) (VF : "Adam sans Eve")
"Star Light, Star Bright" (F&SF 1953) (VF : "L'homme que Vénus va condamner")
"The Roller Coaster" (Fantastic 1953) (VF : "Le grand huit" - paraîtra dans Le livre d'or d'Alfred Bester - Pocket 1986).
"Oddy and Id" (Astounding 1950) (VF : "Oddy et l'Id" - paraîtra dans Le livre d'or d'Alfred Bester - Pocket 1986)
"The Starcomber" (F&SF 1954) (Inédit en français)
"Travel Diary" (original) (VF : "Journal de voyage" - paraîtra dans Le livre d'or d'Alfred Bester - Pocket 1986)
"Fondly Fahrenheit" (F&SF 1954) (VF : "L'androïde assassin")
"Hobson’s Choice" (F&SF 1952) (VF : "Un tiens vaut mieux..." - paraîtra dans Le livre d'or d'Alfred Bester - Pocket 1986)
"The Die-Hard" (original) (Inédit en français)
"Of Time and Third Avenue" (F&SF 1951) (VF : "Le temps et la 3ème Avenue" - in "Histoires de voyages dans le temps" - Livre de Poche 1975).

Pour les nouvelles que vous pouvez retrouver dans Fiction et Galaxie, en voici la liste : 

  • L'Homme que Vénus va condamner (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juillet 1953) Star Light, Star Bright, 1953

in Fiction n° 4, OPTA 3/1954

  • Le Temps n'arrange pas tout  (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, septembre 1953) Time Is the Traitor, 1953

in Fiction n° 5, OPTA 4/1954

  • L'Androïde assassin   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, août 1954) Fondly Fahrenheit, 1954

in Fiction n° 24, OPTA 11/1955

  • Jusqu'aux étoiles (Roman, Sidgwick & Jackson 1956 (sous le titre "Tiger! Tiger!") The Stars My Destination, 1957

in Galaxie (1ère série) n° 56, NUIT ET JOUR 7/1958

  • Qui a tué Mahomet ?   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1958) The Men Who Murdered Mohammed, 1958

in Fiction n° 62, OPTA 1/1959

  • M. Belzébuth est en conférence (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, mars 1959) Will You Wait?, 1959

in Fiction n° 67, OPTA 6/1959

  • On demande poète... (Nouvelle, Star Science Fiction Stories # 2, anthologie composée par Frederik Pohl. New York : Ballantine, 1953.) Disappearing Act, 1953

in Fiction spécial n° 3 : Les meilleurs auteurs anglo-saxons, OPTA 6/1961

  • Livres d'Amérique (Chronique) Traduction Demètre Ioakimidis

in Fiction n° 99, OPTA 2/1962
in Fiction n° 118, OPTA 9/1963
in Fiction n° 123, OPTA 2/1964
  • Ces derniers temps (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1963) They Don’t Make Life Like They Used To, 1963

in Fiction n°123, OPTA 2/1964

  • Le Compensateur   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1959) The Pi Man, 1959

in Fiction n° 160, OPTA 3/1967

  • Adam sans Eve (Nouvelle, Astounding Science Fiction, septembre 1941) Adam and No Eve, 1941

in Fiction n°188, OPTA 8/1969

  • À chacun son enfer   (Nouvelle, Unknown, août 1942) Hell is Forever, 1942

in Fiction spécial n° 17 : Grands classiques de la science-fiction (2ème série), OPTA 8/1970

  • L'Homme probable   (Nouvelle, Astounding Science Fiction, juillet 1941) The Probable Man, 1941

in Fiction spécial n° 21 : L'âge d'or de la science-fiction (4ème série), OPTA 1/1973

  • La Fête aux animaux   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, octobre 1972) The Animal Fair, 1972

in Fiction n° 240, OPTA 12/1973

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