05 avril, 2023

Galaxie (1ère série) n°034 – Septembre 1956

Pendant que Robert Sheckley continue sa partie de cache-cache (ou la pose de ses pièges à ours) à l’aide de pseudonymes (ce qui ne l’empêche pas de faire la couverture), d’autres auteurs s’égaient en « one-shot » au milieu des piliers de Galaxie.

 

Cliquez sans chatouiller SVP !

 
Sommaire du Numéro 34 :


1 - Ned LANG, Une paille ! (Death Wish, 1956), pages 3 à 12, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par WEISS

2 - Jack TAYLOR, À cheval sur le règlement (The Moralist, 1956), pages 13 à 21, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par WEISS

3 - (non mentionné), Un pionnier du roman d'anticipation : Léon Groc, pages 23 à 23, article

4 - William MORRISON, Le Go'ille (G'rilla, 1954), pages 24 à 44, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par KOSSIN

5 - COLLECTIF, Votre courrier, pages 45 à 46, courrier

6 - R(ichard) DeWitt MILLER, Swenson, chef du trafic (Swenson, Dispatcher, 1956), pages 47 à 68, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Dick FRANCIS

7 - Jimmy GUIEU, Les Soucoupes volantes, pages 69 à 71, chronique

8 - Clifford Donald SIMAK, L'École du bonheur (Kindergarten, 1953), pages 72 à 94, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Don SIBLEY

9 - Maurice LIMAT, L'Étincelle vivante, pages 95 à 107, nouvelle

10 - Vaughan SHELTON, Point de départ (Point of Departure, 1956), pages 108 à 127, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par WEISS

11 - Jean DUZAL, La Gloire tombe de la Galaxie, pages 129 à 136, nouvelle

12 - Theodore STURGEON, Le Disque de solitude (A Saucer of Loneliness, 1953), pages 137 à 144, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Tom BEECHAM

Commençons donc par ces auteurs qui passeront comme des étoiles filantes : nous ne les retrouverons plus, parfois à regret, parfois non.

C’est par exemple le cas de Jack TAYLOR, dont la nouvelle À cheval sur le règlement nous semble abstruse et de peu de pertinence, voire un peu inepte ; même si bien écrite, elle demeure sans intérêt quant à sa chute.

De même pour R. De Witt MILLER et son Swenson chef du trafic, une nouvelle barbante qui croit faire de l'esprit avec du vide et de la S.F. avec des joujoux spatiaux. Sans en tirer de conclusions de causes à effets, notons que Richard De Witt Miller, disciple de Charles Fort, pourrait être qualifié de « Jimmy Guieu américain », en sa qualité de pionnier de l’Ufologie outre-atlantique.

Nous regretterons par contre que Vaughan SHELTON ne soit pas plus traduit ou publié. Sa nouvelle  Point de départ tord le cou de façon très intéressante au cliché de la supériorité des civilisations mystérieuses antédilluviennes (et s’opposerait ainsi aux romantismes mystiques des Charles Fort ou autres Denis Saurat…)

Un autre nouvel auteur, qu’on pourra retrouver dans deux autres nouvelles en 1957 et en 1958, à la fois dans Galaxie et dans Fiction, est Jean DUZAL.  Ici, avec La gloire tombe de la Galaxie, il nous rappelle le ton sympathique de Marcel Aymé dans ses contes fantastiques.

Le Fiction n°47 (Octobre 1957) précisera à son sujet : « Jean Duzal est né à Tunis en 1922 et a fait ses études de droit à Paris, où il réside, assurant des fonctions de conseil juridique. Il a déjà rédigé de nombreux articles dans cette spécialité et a entrepris, au cours de ses vacances, d'écrire pour se délasser des nouvelles d'un genre moins austère. Il a également mis en chantier deux romans policiers. À noter que Jean Duzal n'est autre que le mari de Julia Verlanger, dont « Fiction » publie dans ce même numéro la troisième nouvelle. »

Avant d’évoquer les piliers américains de la revue, saluons tout de même les efforts de Galaxie pour s’inscrire, comme sa revue sœur/rivale Fiction, dans une politique de publication d’auteurs français. On retrouve ainsi Maurice LIMAT, explorant encore le thème de la dissociation corps esprit dans L’étincelle vivante. On sent malgré tout l'influence du cahier des charges de type Fleuve Noir, avec cette romance vaguement érotique plaquée à la péripétie. Et, comme c’est trop souvent le cas dans Galaxie, le texte de présentation en dévoile un peu trop.

Du côté des piliers inébranlables du temple de la S.F., aile outre-atlantique, nous admirerons la petite rareté Une paille ! par Ned LANG, pseudonyme dont on reconnait bien l’auteur : Robert Sheckley, avec son lot de machines raisonnant par l'absurde. Une nouvelle restée depuis inédite !

Le go’ille par William MORRISON surprendra par son ton fantastique inaccoutumé chez cet auteur. On retrouve toutefois son goût pour les points de vue si poétiques de l'enfance.

Enfance encore à L’école du bonheur par Clifford D. SIMAK ; tout est dans le titre... On reconnait bien la fibre humaniste de Simak, peut-être un peu bigot mais essentiellement pacifiste.

Enfin, une belle réinterprétation de la soucoupe volante, et toujours cette poésie un rien désabusée de Theodore STURGEON, avec Le disque de solitude. On notera que cette nouvelle sera adaptée deux fois pour la télévision, sous le titre La soucoupe de solitude, dans la série française « De bien étranges affaires » en 1982, réalisé par Philippe Monnier ; puis dans la série Twillight zone (saisons des années 80 connues en France sous l’appellation « La Cinquième dimension » sous le titre Un mot pour le dire (Saison 2 - Episode 02) en 1986, réalisé par John Hancock. Vous pouvez retrouver ces films chez nos incomparables archivistes du cinéma de genre, j’ai nommé l’Univers Etrange et Merveilleux du Fantastique et de la Science-Fiction " : MuadDib for ever...,  en cliquant sur les liens suivants

https://muaddib-sci-fi.blogspot.com/2015/10/de-bien-etranges-affaires-1982-fr.html

https://muaddib-sci-fi.blogspot.com/2014/02/la-cinquieme-dimension-twilight-zone.html

 

Pour finir, et  nous l’avions évoqué dans notre billet sur le n°34 de Fiction, à l’occasion de son décès, LÉON GROC est à l’honneur avec un article : Un pionnier du roman d’anticipation. On pourra regretter qu’il soit un peu laconique (comparément à l’article de Jean-Louis Bouquet paru dans Fiction). Nous vous proposons ici des extraits d’un texte de Francis Valéry, une préface rédigée à l’occasion de la réédition des romans de Léon Groc - La Cité des Ténèbres (1926), Une invasion de Sélénites (1941) et La Planète de cristal (1944) - dans la collection La Bibliothèque voltaïque (Editeur : Les moutons électriques) en 2013.

Léon Joseph Paul Groc voit le jour le 7 avril 1882 à La Rochelle, en Charente Maritime. De bonne famille et doté d’une intelligence vive, il suit de brillantes études à la fois littéraires et scientifiques qui le conduisent à préparer le concours d’entrée à Polytechnique. Reçu parmi les premiers, il doit malheureusement renoncer à cette voie royale pour des raisons de santé. Il choisit alors la carrière journalistique et, dès 1907, il est nommé grand reporter d’abord à L’Éclair puis pour d’autres journaux.

Bientôt attiré par l’écriture, Léon Groc publie en 1913 son premier roman, Ville hantée, dans la collection « Les Récits Mystérieux » des Éditions Albert Méricant, bientôt suivi par L’Autobus évanoui (1914) aux Éditions P. Lafitte. Outre le fait d’être à peu près introuvable dans ces premières éditions, ces deux romans ont en commun le fait de s’intéresser à ce que Pierre Versins appelle l’aspect technique et scientifique des manifestations psychologiques. (…)

Cette belle entrée en terre de conjecture est hélas interrompue par le déclenchement de la Première Guerre mondiale. En 1914, Léon Groc a 32 ans. Il est mobilisé et affecté, comme sous-officier, au 205ème régiment d’infanterie de ligne. Au cours de la bataille de la Somme, en 1916, il est enterré vivant avec ses hommes dans leur tranchée. Sauvé in extremis mais grièvement blessé, il est démobilisé – mais entend bien continuer le combat avec son arme de prédilection : l’écriture. (…)

Désormais démobilisé également sur le plan littéraire, le soldat-écrivain renoue avec le journalisme. Léon Groc travaille désormais pour L’Intransigeant ainsi qu’à La Journée Industrielle, avant d’être rapidement promu chef du service informations au Petit Parisien, alors qu’il n’a pas encore quarante ans. Ces nouvelles et importantes responsabilités éditoriales ne l’empêchent pas de reprendre également sa plume littéraire pour de nouvelles excursions en terre de conjecture. Chaque année voit désormais paraître un roman en feuilleton, pour l’essentiel dans L’Intransigeant : Le Disparu de l’ascenseur (1920), On a volé la Tour Eiffel ! chronique de l’an 1930 (1921), L’Assassinée du téléphone (1922), Le Chasseur de Chimères (1923), L’Ombre du Tribun (1925) – ce dernier plus connu sous le titre de sa reprise en volume : Le Bourreau fantôme.

Deux des romans de L’Intransigeant méritent plus qu’une simple mention.

Dans On a volé la Tour Eiffel, chronique de l’an 1930, un savant alchimiste à ses heures découvre qu’un banal morceau de fer, pour peu qu’il ait été exposé pendant plusieurs années à un fort rayonnement hertzien, peut être aisément transmuté en or. La Tour Eiffel étant en fer et baignant en permanence dans un tel environnement, de par la présence de puissantes antennes émettrices à son sommet, notre homme décide de l’arracher de son socle au moyen d’ondes spéciales… afin de la transformer en quelque sept mille tonnes d’or pur ! De quoi assurer ses vieux jours. Mais c’est sans compter avec une jeune journaliste particulièrement fouineur et tenace ! Le cru 1923 – Le Chasseur de Chimères – est, quant à lui, fort mémorable du fait qu’il y est question de désintégration nucléaire, un motif peu commun à l’époque, même dans la science-fiction étasunienne.

(…)

1930 : alors que outre-Atlantique un magazine destiné à marquer durablement l’histoire du genre, Astounding Stories of Super Science, fait son apparition dans les kiosques, Léon Groc fait paraître aux Éditions de la Nouvelle Revue Critique ce qui, avec le recul, apparaît comme son œuvre maîtresse : La Révolte des Pierres– roman également connu sous le titre de sa réédition de 1941 : Une Invasion de Sélénites. Un scientifique scandinave, le professeur Frandt, a mis au point un appareil de communications qui lui permet d’entrer en contact avec les Sélénites. Ceux-ci s’avèrent être des organismes minéraux et radioactifs. Lorsque l’une de ces créatures arrive sur Terre, il apparaît que les Sélénites sont capables d’exercer une forte attraction sur les autres pierres – cette fâcheuse capacité entraîne la destruction de plusieurs immeubles et monuments parisiens, ainsi l’Obélisque de la Place de la Concorde s’en va démolir le Palais-Bourbon ! Détail intéressant, les pierres vivantes que sont donc les Sélénites n’exercent leur pouvoir que dans une seule dimension spatiale, en ligne droite en somme ; mais elles peuvent collaborer : ainsi lorsque trois d’entre elles unissent leurs pouvoirs, initialement appliqués à trois directions différentes, et en modulent les intensités respectives, la nouvelle créature qu’elles constituent alors peut intervenir dans l’ensemble des directions de l’espace. Mathématique, mon cher Watson ! Notons au passage que ce type de collaboration où l’entité globale s’avère supérieure à la somme de ses constituants anticipe de plus de vingt ans la notion de gestalt, tel que mis en scène dans des œuvres ultérieures comme Les plus qu’humains (1952-53) de Theodore Sturgeon.

(…)

Plus remarquable est La Planète de cristal (1944). L’auteur y postule de l’existence d’un second satellite naturel, resté ignoré jusqu’à ce jour puisque constitué d’un unique cristal parfaitement poli et donc transparent à la lumière. À sa surface vivent d’étranges créatures polygonales infiniment plates – donc à seulement deux dimensions. Totalement incompréhensibles pour un esprit humain, tant dans leur comportement que dans les supposés mobiles de leurs actes, en somme irréductibles à toute projection anthropocentriste, ces créatures ne peuvent résister au contact avec une forme de vie évoluant dans un monde tridimensionnel. Lorsqu’un humain les touche, elles perdent immédiatement leurs couleurs et s’étiolent. Mais les explorateurs ne sont en définitive pas mieux lotis, puisqu’ils seront à leur tour détruits par une créature à quatre dimensions – ou plutôt par son intersection tridimensionnelle avec notre univers. Voilà qui n’est pas sans rappeler Edwin A. Abbott et son classique Flatland, A Romance of Many Dimensions (1884) – une métaphore mathématique que Groc a pu connaître, de par sa curiosité et son goût pour les sciences autant que pour les lettres – ni annoncer nombre de variations ultérieures de ce motif fascinant qu’est la rencontre, aléatoire et nourrie d’incompréhensions réciproques, de créatures évoluant dans des univers à dimensions différentes.

(…)L’Émetteur inconnu (1949), première collaboration romanesque avec son épouse Jacqueline Zorn(…) . L’année suivante, le couple signe un second roman beaucoup plus intéressant et parfaitement en phase avec l’air du temps – désormais aux couleurs d’une science-fiction étasunienne qui commence, lentement mais inexorablement, à se faire connaître en France, et deviendra très rapidement l’unique référence d’un lectorat friand de nouvelles sensations.

Le motif principal de L’Univers Vagabond (1950) est celui du navire-générations. Un astronef s’envole à destination d’Alpha Centauri, avec plusieurs familles à son bord. À cause de la durée du voyage, chacun sait parfaitement qu’il finira ses jours à bord du vaisseau, et que seuls les descendants de ces courageux volontaires auront la chance d’atteindre un nouveau monde. Et c’est bien le cas. Si ce n’est que ce sacrifice n’aura servi à rien, car la planète est habitée par de dangereuses créatures minérales et radioactives – réminiscentes des Sélénites de La Révolte des Pierres ; et il n’y aura, côté humain, qu’un unique survivant. (…) Le plus souvent très ignorants de la culture autre qu’anglo-saxonne, les historiens étasuniens du genre – et partant les sites de type Wikipedia – attribuent à tort à Brian Aldiss la paternité du premier roman entièrement consacré au motif du navire-générations, avec Non-Stop (1958, traduction : Croisière sans escales). Mais c’est bel et bien à Léon Groc que revient cet honneur.

En 1951, Léon Groc, qui est alors âgé de 69 ans, publie son ultime roman aux Éditions TallandierLa Grille qui tue. Suivent cinq années de silence au terme desquelles son nom fait une discrète réapparition, au sommaire de la revue Galaxie, pour une nouvelle titrée « Le Suprême exode ». Dernière publication – et première dans une revue spécialisée dans un genre dont il fut l’un des principaux pionniers en France. Hommage ultime à l’écrivain qui disparaît quelques mois plus tard, le 19 juin 1956 – et entre alors pour de longues années au purgatoire des écrivains de science-fiction ancienne, d’anticipation ou de roman scientifique comme on disait de leur temps.

Connue et appréciée pour l’essentiel des seuls spécialistes, régulièrement citée par les historiens du genre, son œuvre peine à être redécouverte. Marabout réédite La Planète de cristal en 1975 ; plusieurs discrètes éditions hors commerce, réalisées par des amateurs, voient le jour au cours des années 1980 ; enfin la « Petite Bibliothèque » Ombres inscrit La Révolte des pierres à son catalogue en 1998. C’est peu. Puisse cette nouvelle édition d’un choix de son œuvre contribuer à une réévaluation d’un écrivain cultivé et curieux de tout, talentueux et réellement novateur.

Francis Valéry


Dans la rubrique « Votre courrier », qui nous en dit tant sur les mentalités des années 50, tout du moins en France, on pourra lire :

« Ajoutons que, s’ils nécessitent d’importants investissements pour leur construction, les fours solaires ne comportent que des frais d’exploitation réduits. »

Assurément un virage technologique n'a pas été pris. Pourtant, on savait déjà que les matériaux fossiles mèneraient à une impasse énergétique. Mais se l’explique-t-on déjà ? La nouvelle Point de départ de Vaughan Shelton explicite ce que l’on subodore déjà (et c’est bien là tout à l’honneur du genre S.F.) :

La traduction des six premiers spécimens de cette série (de textes) révélait qu’ils concernaient une ultérieure – peut-être l’ultime – acquisition scientifique de la civilisation poséïdon : un petit convertisseur d’énergie solaire capable de fournir une puissance tellement fantastique que nos sources nucléaires modernes sont, comparativement à elle, aussi primitives que les moulins à vent !

Je remarquai que l’invention ne serait peut-être pas accueillie avec enthousiasme dans un pays où l’économie était entièrement liée au pouvoir atomique. Kane approuva, en affirmant qu’il expliquerait le secret. Il dit que le docteur Roseau et vous, monsieur Caplet, sentiez que le procédé pourrait être expérimenté clandestinement, puis transféré au gouvernement afin que l’exploitation en propriété privée d’une source d’énergie à vil prix – si elle fonctionnait – ne puisse précipiter le chaos économique.

Quant aux creusets d’énergie fossile, la même rubrique évoque le continent antarctique en ces termes :

…Quand j’étais enfant, les maîtres de l’anticipation ne parlaient que du Pôle nord. Pourquoi toujours le Pôle nord ? Le Pôle sud offrirait-il moins d’intérêt ?

C’EST tout le contraire : l’Antarctique est bien plus à la mode, si l’on peut dire, que l’Arctique. Mais il y a relativement peu de temps que chercheurs et savants ont mesuré l’importance de ce continent. « Mesuré », c’est peut-être beaucoup dire : en réalité, on sait avec certitude peu de choses sur lui. Mais ce « peu de choses » est très attirant. Si attirant que quatorze nations se sont lancées à sa découverte. Parmi elles, la France, les États-Unis, l’U.R.S.S.

Récemment encore, des aviateurs américains y ont exploré des oasis, dont une seule aurait 500 kilomètres carrés de superficie et serait parcourue de courants d’air chaud, provenant de matériaux fissiles tels que l’uranium, qui dégageraient une puissante radio-activité. Ce mystérieux continent, dont l’atmosphère est singulièrement sèche et pure, nous promet de belles surprises. On a pu écrire, sans être démenti, qu’il constitue une réserve extraordinaire de trésors naturels : charbon, cuivre, uranium, graphite, etc.

Une seule crainte : c’est que la mariée soit trop belle et provoque de nouveaux conflits !…

Une affaire à suivre ? Un beau sujet de fiction spéculative quoi qu’il en soit.

Rapport du PreFeG (Mars 2023)

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A suivre : Galaxie n°035.

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