Fredric BROWN, l'étoile filante de la SF (Demètre Ioakidimis - 1959)

Cette page vous propose, en plus de la bibliographie des nouvelles de Fredric Brown parues dans Fiction et Galaxie, de découvrir l'article de Demètre Ioakimidis publié dans le n°64 de Fiction (Mars 1959).


FREDRIC BROWN,

L'ÉTOILE FILANTE DE LA SF.

Aucun genre littéraire n'est véritablement isolé de tous les autres ; des influences extérieures peuvent être décelées dans l'un quelconque d'entre eux, et la science-fiction ne fait pas exception à cette règle. On pourrait, comparant la littérature à une carte géographique, représenter la science-fiction par une région contiguë à celles du fantastique et du policier. Les productions d'Abraham Merritt et de H. P. Lovecraft seraient alors situées le long de la première frontière, et celles de Fredric Brown constitueraient un système d'enclaves auprès de la seconde. 

La grande majorité des auteurs de science-fiction ont écrit, une fois ou l'autre, des récits « à chute » ; peu d'entre eux, cependant, y ont recouru aussi fréquemment que Fredric Brown : les trois quarts de ses nouvelles de science-fiction se terminent, à l'instar de récits policiers, par un coup de théâtre, une révélation surprenante, un changement des perspectives, qui détruisent ou transforment tout ce qui a précédé.

L'AUTEUR

Fredric Brown est né à Cincinnati en 1906, et ce n'est que tardivement qu'il vint à la science-fiction. Dans ce domaine, où un Isaac Asimov, un Poul Anderson, un Robert Sheckley, se firent connaître après avoir à peine dépassé leur vingtième année, Fredric Brown attendit l'âge de trente-cinq ans, ou presque, avant de signer ses premières nouvelles. C'est en effet vers 1940 que l'idée lui vint d'écrire à son tour : il était alors correcteur d'épreuves pour des « pulp-magazines ». Depuis cette date, il a publié un certain nombre de nouvelles et de romans, aussi bien dans le domaine du policier que dans celui de la science-fiction.

De ce dernier côté, sa production n'est guère considérable : elle comprend, sous forme de livres, quatre romans et trois recueils de nouvelles en tout et pour tout. Mais la qualité en est constamment élevée, et rares sont ses nouvelles qui n'ont pas été reprises dans une anthologie. Il y a lieu de remarquer que sa production policière est nettement plus considérable, et comprend une bonne douzaine de romans.

Dans les récits de Fredric Brown, quels que soient leur longueur et le genre auquel ils se rattachent, il se passe en général quelque chose. Ce n'est pas à lui qu'il faut demander ce qu'on pourrait appeler des « instantanés » (c'est-à-dire de ces nouvelles restituant avant tout une atmosphère, un état d'âme, et où l'action qui se passait avant la première ligne continue après la fin ; certains récits de Somerset Maugham, d'Erskine Caldwell ou – pour revenir à la science-fiction – de Ray Bradbury, constituent d'excellents exemples de ce que Fredric Brown ne recherche pas). 

Au cours de l'introduction de son recueil de nouvelles « Space on my hands (8)  », il explique comme suit la préférence qu'il éprouve pour les récits d'anticipation : « L'auteur de science-fiction possède le privilège, inaccessible aux autres écrivains – si ce n'est à ceux qui se spécialisent dans le fantastique – de pouvoir façonner son décor, son univers, en fonction de l'histoire qu'il peut écrire ; il peut ainsi obtenir une homogénéité refusée à l'auteur qui ne dispose que d'un univers, et qui doit tordre et adapter les produits de son imagination, pour les faire entrer dans l'inflexible moule de la réalité. » 

Il n'est pas difficile, en lisant ces lignes, de comprendre pourquoi Fredric Brown a été amené au récit de science-fiction « à chute » : en celui-ci se trouvent combinés, d'une part, l'effet de surprise avec lequel, par ses nouvelles policières, il s'était familiarisé ; et, de l'autre, ces univers qu'on peut créer, transformer ou détruire en quelques pages – pour la durée d'une histoire. 

LES PERSONNAGES

On sera peut-être tenté de déduire d'un tel point de vue que Fredric Brown ne s'intéresse à ses personnages qu'à la façon d'un montreur de marionnettes. Si tel est le cas, pour une large mesure, dans ses nouvelles, il en va autrement avec les héros de ses romans. 

Voici par exemple, dans « What mad universe »(9) , Keith Winton, trente et un ans, rédacteur d'un magazine de science-fiction, personnage moyen à bien des points de vue : il se trouve lancé dans un univers en folie, auquel il ne comprend pratiquement rien ; des touches familières, ici et là, rendent d'autant plus inquiétant l'insolite qu'elles avoisinent. On pourrait peut-être, à cause de son isolement, de ce dépaysement dont il est victime, le rapprocher de certains héros de A. E. Van Vogt (par exemple de Gilbert Gosseyn, dans la série des non-A) qui, eux aussi, ne savent que partiellement ce qui leur arrive. Il y a cependant une grande différence : Gilbert Gosseyn est un pion sur un échiquier contrôlé par une volonté supérieure » il participe, bien que ce soit à son insu, à l'exécution d'un vaste plan savamment préparé. Keith Winton, en revanche, n'est précipité dans ses aventures que par le hasard et, s'il contribue à gagner une guerre interplanétaire, ce n'est nullement parce qu'une volonté extérieure le pousse, mais parce qu'il le veut bien lui-même.

Les personnages des autres romans ont tous, avec Keith Winton, ce point commun : ils agissent par eux-mêmes, seuls s'il le faut. Ainsi Crag, dans « Rogue in space » (9b) , se rebiffe lorsqu'un astéroïde, doté de volonté et de pensée, essaie d'intervenir dans son existence et de la diriger ; et pourtant Crag lui doit, littéralement, la vie. D'une façon analogue, Luke Devereaux, devant l'invasion des petits hommes verts de « Martians go home »(10) , tente de résister à leur immixtion dans son existence, et finit par se réfugier dans une sorte de folie.

Peut-on faire un cas à part de Max Andrews, le héros de « The lights in the sky are stars » ? En regardant de près, on s'aperçoit que l'obsession qui l'anime, le désir fervent de voir construire et s'envoler la fusée qui s'en ira vers les lunes de Jupiter, c'est en lui-même qu'il les puise. Il est possédé d'une idée qu'on peut qualifier de fixe, mais ce n'est point à la suite de l'intervention d'une volonté extérieure.

Fredric Brown a confiance en ses personnages, et ne leur marchande pas sa sympathie : Crag, qui est un hors-la-loi, Max Andrews, qui commet un vol avec effraction, ont droit à l'estime de l'auteur, parce que la suite de leurs actions tend vers un but à atteindre, et parce que ce but est, lui-même, estimable. Ici donc réside une autre caractéristique des héros de Fredric Brown – tout au moins des héros de ses romans : ils ont de la volonté, du courage et de la détermination (11), qui leur permettront d'atteindre, en fin de compte, le but qu'ils s'étaient assigné – et de trouver une forme de bonheur.

À cela près, l'analyse psychologique n'est guère poussée. Cependant, au cours de « The lights in the sky are stars » (11b) , Fredric Brown raconte l'histoire de Max Andrews et d'Ellen Gallagher avec une réelle émotion ; à ce point de vue – récit de l'amour entre deux êtres qui ne sont plus dans leur première jeunesse – le roman renferme quelque chose de la sensibilité des « Trois chambres à Manhattan » de Simenon. 

L'EFFET DE CHUTE 

Ainsi qu'on l'a vu, le récit occupe une place prépondérante parmi les préoccupations de Fredric Brown. C'est en fonction du récit que seront choisis décors, personnages et point de vue ; et le récit lui-même est en général conduit de façon à permettre une surprise finale. L'art de Fredric Brown excelle à utiliser des thèmes de science-fiction très usuels, tout en les présentant au lecteur sous un angle inattendu.

La nouvelle intitulée « The last Martian » est typique de cette habileté : un reporter – qui raconte lui-même l'histoire – est mis en présence d'un citadin tout à fait ordinaire, lequel lui raconte qu'il est en réalité un Martien et qu'il ne s'explique ni sa présence sur cette planète, ni ce corps terrien dont il est affublé. Le reporter fait naturellement de son mieux pour calmer le malheureux, et lui conseille d'oublier toute l'histoire. Dans les derniers paragraphes, le lecteur apprend que le récit de l'inconnu est parfaitement exact, que les Martiens se sont assuré le contrôle mental d'une proportion importante des habitants de la terre – et que le reporter lui-même est l'un d'entre eux… Voilà donc renouvelé le thème, fréquemment traité, de l'invasion de notre planète au moyen du contrôle mental. 

Cette affection que Fredric Brown porte à l'effet de surprise l'amène à y recourir même dans un roman comme « The lights in the sky are stars », où l'intérêt n'est nullement concentré sur le « suspense », mais sur l'analyse psychologique. Il est vrai qu'il ne s'agit pas d'un coup de théâtre, mais d'une révélation inattendue sur le passé d'Andrews, et Fredric Brown en profite pour montrer une fois de plus son adresse : en effet, alors qu'Andrews raconte lui-même l'histoire, il ne ment jamais au lecteur ; et le procédé par lequel se trouve amené ce tour de passe-passe est tout différent de celui employé par Agatha Christie dans « The murder of Roger Ackroyd » (12).

Il suffira de citer encore ici « What mad universe », qui est, en ce qui concerne l'effet de surprise, une magnifique réussite : chacun des chapitres renchérit sur le précédent, et le lecteur se demande comment l'auteur parviendra à démêler un tel écheveau. Or, l'explication, logique en même temps que convaincante, maintient la tension créée auparavant ; à ce point de vue, « What mad universe » égale les meilleurs policiers.

LES THÈMES

Le thème importe donc moins, chez Fredric Brown, que le traitement qu'on lui fait subir. Très rares sont les nouvelles dans lesquelles il place un panorama du futur, ou qui sont animées d'une inspiration philosophique, voire épique. Il lui est pourtant arrivé, dans « Letter to a Phoenix »(12b) , d'évoquer avec tendresse l'épanouissement puis la chute de civilisations successives. L'idée de cette nouvelle est empreinte d'une mélancolique amertume : la race humaine (c'est le phénix du titre) est la seule, dans tout l'univers, qui soit incapable de parvenir à une véritable maturité, et est ainsi amenée à se détruire périodiquement ; en échange, elle est aussi la seule à posséder le don d'immortalité, et à pouvoir renaître de ses cendres. Des restes d'une civilisation jaillit la suivante : Atlantis succéda à Mu, et nous-mêmes venons après Atlantis. Mais nous ne serons pas les derniers, nous nous détruirons, et le cycle recommencera… 

De tels raccourcis, embrassant des dizaines de millénaires, sont tout à fait exceptionnels chez Fredric Brown, et « Letter to a phoenix » mérite par conséquent une place particulière dans sa production.

En général, il s'en tient à des thèmes connus, mais auxquels il parvient à donner une saveur nouvelle (il n'est pas nécessaire de rappeler l'éblouissant parti qu'il tire de l'idée des univers parallèles dans « What mad universe », qui est en même temps un canular parodiant les plus grands poncifs du space-opera). Ainsi, Fredic Brown s'est servi du thème de l'invasion de la terre dans plusieurs nouvelles, outre « The last Martian » (12c) . Il se plaît à le traiter sur un mode mineur – ses envahisseurs se font à peine remarquer en arrivant (« Mouse », « The Waveries »)(12d) ou, s'ils ne peuvent passer inaperçus puisqu'ils annihilent presque toute l'humanité, l'auteur parvient à conserver une note d'espoir comme dans « Knock » (13) .

Cet optimisme se retrouve dans le rôle qui est attribué aux cerveaux électroniques : les plus remarquables d'entre eux,

« Junior » dans « Honeymoon in hell », « Mekky » dans « What mad universe » se servent de leurs capacités pour aider les humains. Ce n'est certes pas Fredric Brown qui aurait pu créer Frankenstein. 

De même, lorsqu'il imagine des inventions nouvelles (« π in the sky » (14) , avec son système de réfracteurs déplaçant la position apparente des étoiles, ou « The Yehudi principle » (14b) ), Fredric Brown n'aime guère en tirer des résonances sinistres pour l'humanité.

Quant à l'exploration interplanétaire, elle n'a été que rarement sollicitée ; elle est en général traitée avec légèreté, sans aucun sous-entendu philosophique. Il en va ainsi de « Star mouse » (15) ou de « Nothing Sirius » (15b) . À cette catégorie pourraient être rattachées les nouvelles évoquant un monde étranger auquel l'homme doit s'adapter : « Something green » (16) , un des rares récits vraiment sombres de l'auteur, ou l'inoubliable « Placet is a crazy place », avec toutes les complications entraînées par le ralentissement des rayons lumineux. Pour Fredric Brown, les habitants de ces divers lieux ne présentent, par eux-mêmes, qu'un intérêt limité – que ce soient les Zans de « Knock » les blattes de « Nothing Sirius », les habitants de Prxl dans « Star mouse », le sphéroïde rouge de « Arena », ou les monstres aux yeux pédoncules de « All good bems » (17) . Beaucoup plus captivantes, pour lui » sont les réactions des humains en face de ces créatures. Que celles-ci se montrent hostiles, indifférentes ou amicales, Fredric Brown fait confiance aux Terriens : grâce au bon sens, à l'humour, à l'ingéniosité et au courage, l'homme saura se tirer d'affaire. Il n'est d'ailleurs pas certain que l'agressivité et la méfiance seront de rigueur lorsque deux civilisations étrangères entreront en contact.

Optimisme excessif et béat ? Nullement. Les Arcturiens, dans « What mad universe », ne sont pas des ennemis à dédaigner, mais l'humanité saura en avoir raison, si elle fait appel à ses qualités les meilleures ; et Fredric Brown est certain que, dans les moments difficiles, ses frères de race seront capable de ce geste d'adulte.

Les progrès des sciences psychologiques pourront les y aider. Ainsi, dans « Crisis, 1999 » (18) , un médecin parvient à supprimer la criminalité chez les « durs » de Chicago ; et, dans « Daymare » (19) , sont évoqués les progrès que la médecine peut faire avec l'aide de l'hypnotisme. Il est vrai que, dans cette dernière nouvelle, l'accent est mis sur les périls présentés par la Roue de Vargas, redoutable machine à hypnotiser ; mais il est vrai aussi que le gouvernement terrien, en face de ce danger, fait l'impossible pour détruire toutes les Roues existantes.

Ces deux dernières nouvelles mettent en scène des détectives : il était naturel, pour un auteur écrivant par ailleurs des romans policiers, d'essayer de placer une énigme policière dans un cadre de science-fiction. On est inévitablement amené à penser à Isaac Asimov, qui a essayé, lui aussi, la fusion des deux genres. L'auteur de « Caves of steel » , et de « The naked sun » (20) propose à ses lecteurs un roman policier conforme aux règles, où l'intérêt est concentré sur une énigme. Si le décor, les personnages, les armes – la forme, en un mot – sont de la science-fiction, le fond demeure un vrai roman policier. Fredric Brown – qui, chronologiquement, a tenté la combinaison policier-anticipation avant Asimov – s'y prend en revanche différemment : le lecteur n'est pas invité à rivaliser avec le détective, car la solution de l'énigme exige des données qu'il ne possède pas, étant insuffisamment familiarisé avec le fond (futur, autre planète) sur lequel se déroule l'action ; il est simplement convié à suivre l'enquête, et à goûter quelques effets de surprise ménagés par l'auteur avec son adresse habituelle.

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Cependant, il ne faut pas se le dissimuler : Fredric Brown a aussi ses faiblesses. Son humour l'a conduit à construire toute une nouvelle autour d'un jeu de mots : « Nothing Sirius » et « The angelic angleworm » sont de ce fait intraduisibles en français (21) . Ce sont là de vastes plaisanteries, la seconde peut même être qualifiée de tour de force, mais elles font figure d'œuvres mineures au sein d'une production qui ne recherche pourtant pas la profondeur.

Par ailleurs, il lui arrive de manquer du sens des proportions. Ainsi, dans « Rogue in space », l'évasion de Crag est un excellent récit d'aventures ; la description du palace martien – où tous les vices que peut posséder un client dans cette époque décadente, sont prévus, respectés et servis – est faite avec beaucoup de verve ; mais la dernière partie du roman, qui aurait dû être la plus importante – le retour de Crag vers son étrange astéroïde – donne l'impression d'avoir été bâclée, et le livre s'en trouve déséquilibré. De même, l'humour de « Martians go home » peut, à la longue, paraître monotone et appuyé.

De tels défauts ne doivent toutefois pas être exagérés : ils ne masquent à aucun moment l'adresse de conteur que Fredric Brown possède à un haut degré.

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Sa prédilection pour l'effet de surprise a amené Fredric Brown à perfectionner le genre de la « short-short story » (récit ultra-court, de 300 à 400 mots, et tenant sur une ou deux pages) dont il est incontestablement le maître (22) . Ici, tout est sacrifié à la « chute », mais on peut mesurer le talent de l'auteur au fait suivant : on a plaisir à lire ces petits récits, assurément, mais on en prend tout autant à les relire. Ils sont écrits avec un tel soin, un sens de l'équilibre si parfait, que la « chute » est comme un cadeau supplémentaire fait au lecteur, déjà amusé par ce qui a précédé.

Le lecteur amusé… Effectivement, Fredric Brown ne recherche que très rarement la profondeur. Que ce soit dans la science-fiction, le fantastique (23) ou le policier, son but est, avant tout, de divertir son lecteur. À part cette exaltation du courage et de la volonté, et cet optimisme confiant mentionnés plus haut, ses œuvres ne renferment aucun message à l'humanité, aucune ébauche de philosophie. Il est permis de penser qu'il ne fera pas école, qu'il restera une brillante exception, une étoile filante au firmament de la science-fiction : son art est trop personnel, son domaine, trop particulier, pour qu'il inspire autre chose que des copies. Néanmoins, dans ce cadre assez étroit que lui a imposé la tournure de son esprit, Fredric Brown a atteint, dans ses meilleures œuvres, une sorte de perfection. On pourrait dire, de n'importe lequel de ses livres, ce qu'écrivait Robert Heinlein dans l'introduction d'une anthologie : « Le but de ce volume, c'est de vous procurer de l'agrément. »

BIBLIOGRAPHIE

des œuvres de science-fiction de Fredric Brown.

(telle que parue en mars 1959 dans le n°64 de Fiction)

1949. What mad universe, roman (Dutton, New York) ; traduit en français sous le titre « L'univers en folie » (Le Rayon Fantastique).

1951. Space on my hands, nouvelles (Shasta, Chicago) ; traduit en français sous le titre « Une étoile m'a dit » (Présence du Futur, Denoël).

1953. Science-fiction carnival, anthologie éditée en collaboration avec Mack Reynolds (Shasta, Chicago).

1953. The lights in the sky are stars, roman (Dutton, New York) ; publié en Angleterre sous le titre « Project Jupiter ».

1954. Angels and spaceships, nouvelles (Dutton, New York) ; réédité par Bantam Books sous le titre « Star shine ».

1955. Martians go home, roman (Dutton, 1957. Rogue in space, roman (Dutton, New York) ; traduit en français New York), sous le titre « Martiens, go home ! » (Présence du Futur, Denoël).

1958. Honeymoon in hell, nouvelles (Bantam Books, New York). (24)

NOTES

Ces notes accompagnent l'article à l'origine, et sont de Ioakidimis. Toutefois, le PReFeG vous propose des compléments et des notes postérieures à la rédaction de cet article (précisé en ce cas). Leur numérotation correspond au numéro d'origine, les ajouts du PReFeG étant intercalés par des occurences b, c, d, etc...

8. Cette introduction n'a pas été incluse dans la traduction française de l'ouvrage : « Une étoile m'a dit ». (Complément de note du PReFeG) : Space on my hands, parue sous le titre "Quelque chose de vert..." dans le recueil "Une étoile m'a dit", Présence du Futur n°2 (Denoël) - Mars 1954. 

9. « L'univers en folie. » 

9b. Roman paru sous le titre "Le loup des étoiles", Futurama n°16 (Presse de la cité) - Février 1978. (Note du PReFeG)

10. « Martiens, go home » 

11. Ici, Luke Devereaux constitue une exception ; mais le ton de « Martians, go home » se situe à part de celui des autres romans ; par ailleurs, ce roman est la version agrandie d'une nouvelle. 

11b. Roman paru sous le titre "La piste des étoiles", Futurama - Superlights n°19 (Presse de la cité) - Septembre 1984. (Note du PReFeG)

12. On sait que, dans ce dernier roman, le récit est fait par le meurtrier lui-même, qui dissimule très adroitement au lecteur l'accomplissement de son crime et l'élimination d'un dictaphone compromettant – sans mentir à aucun endroit. 

12b. "Lettre à un phénix" finira par paraître dans le "Fiction Spécial n°17 : Les grands classiques de la Science-Fiction", en août 1970, et sera reprise dans le recueil "Histoires d'immortels" (Grande anthologie de la science-fiction - Livre de Poche n°3784 - janvier 1984). (Note du PReFeG)

12c. "Le dernier martien" a paru dans le n°50 de Galaxie (1ère série) de janvier 1958, et sera reprise dans le recueil "Lune de miel en Enfer", Présence du futur n°75 (Denoël) - 1964. (Note du PReFeG)

12d. "Une souris", parue dans le recueil "Lune de miel en enfer" (op.cit.). "Les ondulats", parue dans le recueil "Paradoxe perdu", collection Dimension DF (Calmann-Levy), en 1974. (Note du PReFeG)

13Un coup à la porte dans « Une étoile m'a dit ». 

14Anarchie dans le ciel dans « Une étoile m'a dit ». 

14b. "Le principe de Yehudi" parue dans l'anthologie "Histoires fantastiques de demain" - Casterman 1966. (Note du PReFeG)

15Mitkey dans « Une étoile m'a dit ». 

15b. "Sirius et Pas-coutume", in "Paradoxe perdu" (op. cit.) (Note du PReFeG)

16Quelque chose de vert dans « Une étoile m'a dit ». 

17.  Les myeups dans « Une étoile m'a dit ». (Note complémentaire du PReFeG) : "Placet is a crazy place", traduite sous le titre "Dingue de planète", parue dans l'anthologie "Après-demain, la terre" (Casterman -1971). "Arena", traduite sous le titre "Arène", in "Lune de miel en enfer" (op. cit.)  

18. Tu n'as point tué dans « Une étoile m'a dit ». 

19Cauchemar dans « Une étoile m'a dit ». 

20.  Les cavernes d'acier, coll. Le Rayon Fantastique. (Note complémentaire du PReFeG) : "The naked sun" (1956), roman d'Isaac Asimov, paru en français sous le titre "Face aux feux du Soleil", initialement dans la revue Satellite, numéro double 35-36 de juillet -août 1961, puis dans la collection Club du Livre d'Anticipation, n°23 (Opta - février 1970). 

21.  La première aurait dû être incluse dans « Une étoile m'a dit ». (Note complémentaire du PReFeG) : Il faudra attendre 1994 pour voir le roman "Les asticots ne sont pas des anges" paraître au Fleuve Noir (super poche n°18) 

22.  « Blood » et « Expédition », traduits sous les titres de « Du sang ! » et « Un homme d'expédition » dans les numéros 33 et 52 de « Fiction », sont typiques de ce genre. 

23. Voir « Bruissement d'ailes » (A rustle of wings) dans « Fiction » n° 3

24. "Lune de miel en enfer" (op. cit.) (Note du PReFeG)


Les textes de FREDRIC BROWN
publiés dans les pages de Fiction et Galaxie :

  • Rendez-vous en enfer (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, novembre 1950) Honeymoon in Hell, 1950

in Galaxie (1ère série) n° 1, NUIT ET JOUR 11/1953

  • Bruissement d'ailes   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, août 1953) Rustle of Wings, 1953

in Fiction n° 3, OPTA 2/1954

  • Galerie de glaces   (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, décembre 1953) Hall of Mirrors, 1953

in Galaxie (1ère série) n° 3, NUIT ET JOUR 2/1954

  • Expérience   (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, février 1954) Experiment, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 10, NUIT ET JOUR 9/1954

  • En sentinelle   (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, février 1954) Sentry, 1954

in Galaxie (1ère série) n° 10, NUIT ET JOUR 9/1954

  • Sombre interlude  (avec Mack REYNOLDS)   (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, janvier 1951) Dark Interlude, 1951

in Galaxie (1ère série) n° 12, NUIT ET JOUR 11/1954

  • Du sang (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, février 1955) Blood, 1956

in Fiction n° 33, OPTA 8/1956

  • Le Dernier martien (Nouvelle, Galaxy Science Fiction, octobre 1950) The Last Martian, 1950

in Galaxie (1ère série) n° 50, NUIT ET JOUR 1/1958

  • Expédition   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, février 1957) Expedition, 1957

in Fiction n° 52, OPTA 3/1958

  • Petite musique de nuit   (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juin 1965) Eine kleine Nachtmusik, 1965

in Fiction n° 147, OPTA 2/1966


Malgré son goût prononcé pour la nouvelle, Fredric Brown ne sera pas tant publié dans ces revues. La grande majorité le sera durant les années 50, puis une dernière nouvelle en 1966. Il faut noter en fait que les nouvelles de Brown paraîtront plutôt, et avec succès, dans les collection telles que "Présence du Futur" ou "Le masque Science-fiction".

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