15 décembre, 2024

Cadeau Bonus : Les disparus de Galaxie - le PReFeG a trois ans !!!



POUR FÊTER LE TROISIEME ANNIVERSAIRE
du PReFeG

Parue de novembre 1953 à avril 1959, la revue Galaxie a eu le mérite de donner la possibilité à quelques auteurs français de faire leurs premières armes. On pensera à Gérard Klein, à Michel Demuth, qui rejoindrons vite Fiction, mais l'on aura sans doute oublié une bonne partie de ces auteurs qui n'auront pas eu la chance d'être réédités ensuite. 
C'est ainsi 12 auteurs français que le PReFeG souhaite réexhumer, tant à travers des nouvelles qui n'auront été publiées que dans Galaxie 1ère série, que parce que l'on pourra apprécier leurs bonnes qualités d'ensemble.

C'est ainsi sous la forme d'une anthologie inédite (au format epub) concoctée par nos soins que nous souhaitons partager avec vous ces (re)découvertes. Comme à l'accoutumée, après un clic droit sur la couverture ci-contre, "enregistrez (votre ebook) sous..." le dossier de votre choix pour en profiter pleinement.

Bonne lecture et vive le partage !


Dans cette publication, vous pourrez apprécier :

Bernard DEVAUX : Hypnose musicale (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 57, NUIT ET JOUR 8/1958)

A l'heure actuelle où composer des petites musiques pré formatées est rendu possible et automatique, Hypnose musicale met l'accent sur ce qu'on voyait peu venir encore à l'époque : le rapport direct au "client" individualisé en masse (le "dividu" de Deleuze). Une bien bonne nouvelle par Bernard Devaux, un auteur qui ne signera que deux autres nouvelles en parution dans la revue Satellite.

Jacques DROIT : Malheureux Ulysse , 1956 (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 29, NUIT ET JOUR 4/1956)

Une belle et audacieuse leçon d'uchronie, qui place déjà les bases du multivers.

Albert FERLIN :

- Télépathie (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 46, NUIT ET JOUR 9/1957)
- Un commando de Mars (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 50, NUIT ET JOUR 1/1958)

Albert Ferlin, s'il fait ses débuts dans Galaxie, sera ensuite publié dans Fiction (et ne sera pas pour autant réédité ensuite). Le n°64 de cette revue écrira à son sujet :

"Albert Ferlin, dont voici la première nouvelle dans « Fiction », fit le barreau et le journalisme – et est aujourd'hui fonctionnaire. À ses moments perdus, il est peintre, photographe et écrivain. Attiré particulièrement par l'étrange et l'anticipation, il a déjà publié plusieurs nouvelles dans le genre (notamment chez notre confrère « Galaxie »). Il aime les œuvres ayant une portée sociale ou révélant une psychologie particulière. Ses auteurs favoris sont Borges, Lovecraft et Bradbury. "

Télépathie est une très intéressante nouvelle qui pose le débat ontologique de la conscience indivisible du sentiment de souffrance. On ne pourrait en dévoiler davantage sans divulgâcher la lecture.
Depuis plus de quatre ans, combien en ai-je lu de ces entrefilets : « Les habitants de… ont aperçu vers minuit moins le quart une lueur se déplaçant au-dessus de l’horizon, à très grande vitesse. Étant donné le lieu d’apparition et le sens de déplacement du mobile, il ne pouvait s’agir d’un aérolithe…» etc…

De plus, toute une littérature s’est construite sur le sujet, et les gens s’y complaisent.

— Qu’est-ce que cela peut bien vous faire ? disait Torrie.

Évidemment ! Les gens ont le droit d’écrire des bouquins stupides, que d’autres ont le droit de lire.

Un philosophe n’a-t-il pas dit, au surplus, que cette histoire de soucoupes volantes était nécessaire pour remplacer les vieilles légendes impuissantes, de nos jours, à contenir l’angoisse métaphysique qui nous étreint. Tous les moyens sont bons pour y échapper : le whisky pour les uns ; pour d’autres, les histoires idiotes…
Outre cet l’incipit de la nouvelle qui fait un sacré clin d'œil à ce sacré Jimmy (Guieu) - et tout en évoquant au passage un texte remarquable de Roland Barthes (publié dans sa rubrique "Petite mythologie du mois" dans les Lettres Nouvelles) - Albert Ferlin propose dans le jubilatoire Un commando de Mars le récit d’une résistance à l'envahisseur, avec des cotés "hard science" fort intéressants.



Léon GROC
 : Le Suprême exode (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 27, NUIT ET JOUR 2/1956)

Un exemple de SF à l'ancienne, pétrie de références bibliques : Le suprême exode par Léon Groc, une nouvelle inédite, pour les collectionneurs de merveilleux scientifique à la française.




Bernard GUILLEMAIN
 : Holopherne (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 28, NUIT ET JOUR 3/1956 )

Holopherne, par Bernard Guillemain, second lauréat du concours de nouvelles de Galaxie après Michel Lacre paru en février 1956, est une amusante histoire de parole animale. Qu'est-ce qui nous distinguerait de l'animal si nous perdions ce monopole ?

Georges-Louis LASSIAZ : C'est demain le 21 mars (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 8, NUIT ET JOUR 7/1954 )

Nous n’avons rien découvert sur Georges-Louis Lassiaz. Sa nouvelle dénote pourtant un certain talent.



Michel LECLER
: Téléchrone (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 30, NUIT ET JOUR 5/1956)

Le double d'un individu dans un monde parallèle est-il identique ? Téléchrone rappellera "Malheureux Ulysse" de Jacques Droit. Michel Lecler, auteur venu de la Série 2000, sera ensuite plus connu comme scénariste, traducteur et grand spécialiste de littérature policière sous le nom de Michel Lebrun.



Daniel MAUROC : Les Télécrates (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 43, NUIT ET JOUR 6/1957)

Avec Les télécrates, de Daniel Mauroc (qui sera plus connu en sa qualité de traducteur de, entre autres, Jerome Charyn ou de Oscar Wilde, ou encore comme éditeur), nous voilà en plein spectaculaire intégré et diffus, comme disent les situationnistes. Une très efficace nouvelle sur la fascination que ne manque pas d'exercer (de nos jours) les aventures sans fin de nos héros de séries télévisées interchangeables et conçues pour tous les goûts... Mauroc pose surtout en creux la question de l'assise d'un pouvoir qui repose sur un peuple passif. Pour le regard spéculatif que l’on peut y apporter aujourd’hui, il n’y manque que la gestion de la productivité.

Jacques RAMEAU : Le Commencement de la fin (Nouvelle,  Galaxie (1ère série) n° 63, NUIT ET JOUR 2/1959 )

"HUGH fut ravi de ne pas trouver de trottoirs roulants dans cette partie de la ville : il allait pouvoir un peu marcher. Les commodités du « modernisme » lui faisaient horreur. Tout lui faisait horreur, et, au rythme de quelques enjambées, la nausée le prit d’être un homme, un de ces hommes qui enserrent l’humanité dans le corset du progrès, en le poursuivant, en le dépistant systématiquement avec une sorte de joie masochiste. Tout, pour lui, sonnait faux dans cet univers ; faux, ce décor où les hommes semblaient heureux de vivre. Allons donc ! Heureux de vivre dans un esclavage de la machine dont ils dépendaient entièrement ! Il lui revenait à l’esprit cette ancienne théorie que l’homme n’est pas fait pour le progrès, mais qu’il doit être fait par le progrès. Et lui, une créature humaine, il croyait ses semblables indignes d’apprécier, de comprendre, et surtout de s’allier ce « modernisme », alors qu’ils ne faisaient que le subir…"
Telle est l'humeur un peu grognonne pour Le commencement de la fin. La problématique du mutant, qui fait un saut évolutif individuel et spontané, face à l'évolution naturelle graduelle et tâtonnante, est ici clairement exposée dans une très bonne et simple nouvelle, par un mystérieux Jacques Rameau.

Jeannine RAYLAMBERT :
 - La Planète maudite (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 37, NUIT ET JOUR 12/1956)
 - Les Sept couleurs de son âme (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 40, NUIT ET JOUR 3/1957)
 - Le Partage de minuit (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 53, NUIT ET JOUR 4/1958)
 - Le Message de Neptunia (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 58, NUIT ET JOUR 9/1958
 - Demain, il fera jour (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 61, NUIT ET JOUR 12/1958)

On retrouvera Jeannine Raylambert dans Galaxie entre 1956 et 1958. Une page complète lui est dédiée sur le site consacré à son père, illustrateur et peintre.

La planète maudite rappelle "La naissance des dieux" de Henneberg, mais comme vue depuis le versant naïf de l'Olympe. A noter toutefois que Jeannine Raylambert a su pressentir cette « singularité » que nous pourrions sentir advenir en ce début de 21ème Siècle :
Ils vivaient parce qu’on leur avait donné la vie, mais ils ignoraient leur raison d’être. Les facultés fabuleuses qui leur permettaient des prouesses que, cent siècles plus tôt, on aurait baptisées « miracles » n’aboutissaient, en fin de compte, qu’à un effroyable néant. Plus ils savaient comment sont et vont les choses, en vertu de quelles lois, moins ils comprenaient pourquoi elles étaient telles dans leur univers mécanisé et métallisé à l’excès, où il fallait trimer comme des esclaves pour ne pas laisser les machines prendre le pas sur leurs créateurs.

Ah ! on en avait vu, de ces machines trop intelligentes, se mettre tout à coup à prendre des initiatives personnelles ! L’automation, les cerveaux électroniques des Terriens se trouvaient dépassés depuis longtemps… Quand une machine à composer des discours ministériels s’était avisée brusquement de donner des ordres ahurissants, capables de paralyser tout un pays en un quart d’heure, on avait compris que si ces « bécanes » restaient condamnées à effectuer tout le travail des êtres vivants, il n’en faudrait pas moins ne plus les quitter d’une semelle pour éviter les pires catastrophes.

Dans Les sept couleurs de son âme, un savant est confronté scientifiquement à toutes ses vies antérieures. Une nouvelle peut-être un peu bavarde.

Le partage de minuit s’amorce avec une bonne trouvaille, même si elle demande une forte suspension de l'incrédulité, dans un style très français, parfois même un peu mièvre, sur notre planète littéralement coupée en deux.

Bonne construction pour Le message de Neptunia, qui décrit une civilisation sous-marine, et laisse une part d'irrésolution assez présente pour laisser spéculer le lecteur.

Demain, il fera jour ! est sans doute la plus belle de ses nouvelles, sur la toute puissance scientifique et l'orgueil qui l'accompagne. Jeannine Raylambert analyse avec doigté le chapelet de sentiments qui se succèdent chez un homme qui se ferait l'égal d'un dieu.

Charles L. SOUVELIER : La Fin du monde en 2003 (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 22, NUIT ET JOUR 9/1955)

Cassandre avait reçu d'un Dieu sa prescience de l'avenir ; ici, le témoin du futur tire ses visions d'une machine… Mais comme la devineresse antique, il n'y pourra rien. Un scénario un peu simpliste parfois, mais de belles séquences de décadence dans La fin du monde en 2003, par Charles-L. Souvelier (instituteur à Bruxelles).

Jean LEC :

- Les Cinq étoiles (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 27, NUIT ET JOUR 2/1956)

- Grains de sable (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 28, NUIT ET JOUR 3/1956)

- La Pieuvre saturnienne (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 31, NUIT ET JOUR 6/1956)

- Une journée sur Deû (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 32, NUIT ET JOUR 7/1956)

- Retour à zéro (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 33, NUIT ET JOUR 8/1956)

- Aranéa (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 38, NUIT ET JOUR 1/1957)

- L'invasion des boules (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 43, NUIT ET JOUR 6/1957)

- Les transports de M. Signet (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 52, NUIT ET JOUR 3/1958)

- La danseuse volante (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 59, NUIT ET JOUR 10/1958)

- Ma poule et moi (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 60, NUIT ET JOUR 11/1958)

- Les baudruches vertes (Nouvelle, Galaxie (1ère série) n° 64, NUIT ET JOUR 3/1959)

On le constate, Jean Lec sera maintes fois publié dans Galaxie à partir de février 1956. On aurait pu imaginer qu’une prometteuse carrière d’auteur de science-fiction commençât ici – très malheureusement, Jean Lec sera victime d’un accident vasculaire cérébral en 1958, qui le laissera paralysé jusqu’à sa mort en 1964.

A l’origine peintre et illustrateur, directeur avant-guerre d’une agence de publicité, ce touche-à-tout était réputé être un anarchiste convaincu et généreux. Jean Lec était surtout publiquement connu en tant que chansonnier, et fut producteur d’une des toutes premières émissions satyriques de la télévision française : « Le grenier de Montmartre ». Les premiers lecteurs de science-fiction de cette époque auront pu apprécier dans la série 2000 des Éditions Métal deux romans : « L’être multiple » et « La machine à franchir la mort ». 

Un roman érotique de sa plume, « Mine de rien », porte en couverture une illustration dont le style rappelle fortement celui du mystérieux L.G. Keller, illustrateur de l’édition de luxe de « La tentation cosmique » du non moins mystérieux Roger Sorez dans la sus-citée Série 2000. Lec (Fernand Henri François Gustave Lecoublet) serait-il L.G. Keller sous pseudonyme ? A détailler le style fleuri de Lec, on y retrouve même un peu celui de Sorez, ouvrage fortement conseillé pour ses qualités narratives.

Une fois n’est pas coutume, Galaxie se fendra même pour Jean Lec d'un texte de présentation de l'auteur dans son numéro 31 (illustrant le mouvement - voulu ou non - de cette revue de se rapprocher de la forme éditoriale de sa rivale Fiction.) 
JEAN LEC, l’un de nos meilleurs chansonniers, a fait les beaux soirs des théâtres spécialisés de la capitale (Noctambules, Dix-Heures, Lune Rousse, etc.), et sa fameuse émission du Grenier de Montmartre demeure, depuis qu’il l’a créée (en1945), l’une des plus populaires de la radio.

Ce chansonnier fécond – 273 sketches, à ce jour, sans compter toutes ses chansons ! – est aussi un auteur fécond d’ouvrages d’anticipation. Ses deux premiers romans : L’Être multiple et La machine à franchir la mort ont paru récemment. Il vient d’en terminer deux autres : Les mutants mauves et Moi en triplicata, ainsi que plusieurs récits plus courts. GALAXIE, qui a déjà publié deux contes excellents de Jean Lec – Grains de sable et Les cinq étoiles – présente aujourd’hui La pieuvre saturnienne, une nouvelle étrange de ce brillant auteur où le présent et un futur peut-être proche se rejoignent…
Notons que les romans évoqués ("Les mutants mauves" et "Moi en triplicata") n'ont jamais vu le jour.

Les cinq étoiles demeure une nouvelle fantastique sur la métempsychose, empreinte d’un argot bien fleuri. 

Grains de sable est à ranger dans la série : « faut-il explorer seul les exoplanètes ? », 

La pieuvre saturnienne est bien menée, et décline le thème de l'invasion par l'esprit. Jean Lec maîtrise bien ses effets et ses péripéties. 

Une journée sur Deû, habile et courte nouvelle, nous rappelle la relativité de tout exotisme.

Dans Retour à zéro, on peut lire : « la planète Kcrapanul lors de mes expéditions dans la constellation Noiprocs… » Un lecteur attentif lira Lunaparck et Scorpion ; voilà bien l’humour à la française sur l’exotisme souvent exagéré du champ sémantique des space-opéras américains. Bref : une bonne et sympathique petite nouvelle où la condescendance des êtres supérieurs se prend les pieds dans le tapis.

Aranéa, une sympathique autofiction.

En lisant L’invasion des boules, on repensera au roman "La sortie est au fond de l’espace" de Jacques Sternberg, bien que le pourquoi de l'affaire y soit très différent. Jean Lec postule ici l'existence d'un niveau pangéen d'organisation de la vie, c'est à dire à celui de la planète elle-même. C'est surtout l'occasion d'un discours « œcologique » (comme on le balbutiait alors) encore assez rare à cette époque.

A la lecture de Les transports de M. Signet, on imagine que Jean Lec a peut-être lu "Terminus les étoiles" de Alfred Bester en voie de parution (avril 1958). Voilà en tous les cas une nouvelle très sympathique, sur le ton d'un Marcel Aymé.

La danseuse volante expose la force d'anti gravitation, et pour le coup la nouvelle demeure légère.

Ma poule et moi est une petite nouvelle sympathique et sans prétention ; on sent bien, encore une fois, l'influence de Marcel Aymé dans ce récit de métempsychose symbiotique.

Illustration de M. BOILEAU
Pour la dernière nouvelle de Jean Lec parue, Galaxie au bord de sa propre disparition publiera la seule et unique illustration originale (c'est à dire non issue de l'édition américaine) de toute la série. 
Dans Les baudruches vertes, Jean Lecqui s'octroie au passage une sacrée audace toute journalistique ("Mais n’anticipons pas, bien que Galaxie soit une revue d’anticipation." y écrit-il) - évoque non seulement "Alien" - avec ce suspens d'une chasse à l'homme en huis clos - mais préfigure aussi et surtout le premier jet cinématographique de ce classique, avec cette forme volontairement ridicule de l'assaillant extraterrestre : le film de John Carpenter "Dark star", scénarisé, comme "Alien", par Dan O'Bannon. 




Comme tous les 8 ou 15 décembre, selon que l'on considère sa note d'intention originale ou sa première publication, le PReFeG est fier de renouveler son anniversaire, aujourd'hui pour sa troisième année.
Bien que nous nous soyons autorisés l'été dernier trois petites semaines de vacances, nous avons dépassé le cap du quart du projet global, et n'avons pas lâché notre challenge de lecture, avec peut-être moins de Bonus réguliers (mais en cherchant bien, nous en avons dissimulés quelques uns que vous pourrez toujours débusquer en usant du label "Bonus"). L'intégrale de la première série de Galaxie est dorénavant complète (voir notre page dédiée), et nous prévoyons d'aborder la deuxième série à partir du 03 septembre 2025, en alternant cinq numéros par revue (cinq semaines Galaxie, cinq semaines Fiction).

Au bilan pour cette deuxième année écoulée :
62 articles, dont trois nouvelles pages dédiées aux auteurs, toujours consultés sur tous les continents (malgré l'absence obstinée de lecteurs en Antarctique, Tekeli-Li !), 77 000 vues selon le service de statistiques (59 000 vues de plus que l'année passée, ça grimpe en exponentiel, les amis !), 35 numéros de la revue Fiction et les 15 derniers volumes de la 1ère série de la revue Galaxie, lus, relus, corrigés, souvent améliorés dans l'encodage, parfois la mise en page, et partagés …
ET
454 auteurs recensés (soient 98 ajoutés à ceux de l'an passé), et autant de bibliographies visitées,
AINSI QUE
7 articles bonus publiés, sur des proposition toujours mises en contexte, proposant autant de livres numériques relus et corrigés … (en réalité, 13 en comptant les bonus un tout petit peu cachés…)
LE PReFeG est fier d'avoir pu vous proposer tout cela, et d'avoir passé ce cap de la troisième année d'existence.
 
Notre coutume veuille que nous souhaitions remercier notre petite et précieuse poignée de commentateurs, pour leurs compléments d'informations, leurs encouragements, et leur bienveillance - c'est toujours grâce à vous que la motivation a pu rester intacte durant ces 52 dernières semaines. Merci donc à Ludo le Hérisson, Shocker, l'inconnu de nulle part, Vanguard, jean-yves, zidane et Jean-Paul !
 
Vos relectures
nous sont toujours précieuses, certain.e.s s'en sont bien saisies et nous ont fait des retours constructifs. Nous poursuivons notre appel à contributeurs : si vous désirez lire, relire, et débusquer les coquilles liées à la numérisation, pour un ou plusieurs numéros dont la publication reste à venir, nous sommes preneurs de votre volontariat. Cela vaut tant pour Galaxie 
seconde série à venir (158 numéros - voir la page dédiée  à la 1ère série ICI), que pour la revue Fiction, bien entendu. Nous pouvons vous envoyer sur demande nos fichiers bruts ; pour cela, faites vous connaître et contactez-nous via les commentaires.
 
Notre trombinoscope d'auteurs va s'étoffant. Des portraits d'auteurs nous manquent toujours, bien que cela soit passionnant de retrouver - parfois sur une obscure page dédiée - des notes biographiques précieuses. Chaque nouvel auteur fait l'objet pour nous d'une petite enquête souvent surprenante. Mais si d'aventure, au hasard d'un livre, un vrai, ou d'une rétrospective, voire d'une convention, vous croisiez les bobines des auteurs et autrices suivant.e.s, nous sommes toujours preneurs d'un cliché pris sur le vif, de préférence daté des années de leurs publication (années 50 ou 60 pour le moment…). 
Les nominé(e)s à sortir de l'anonymat sont ainsi :
  • Edward S. Aarons, Franklin Abel, Réné-Maril Alberes, Alex Apostolides, Arcadius, Stephen Arr, John W. Ashton, Gabriel Authier,
  • William L. Bade, Yves Bailly, Manly Banister, Stephen Barr, Jerome Barry, Marcel Battin, Michel-Aimé Baudouy, Kem Bennett, Leslie Bigelow, Albert Bilder, Con Blomberg, Lucien Bornert, Jean-Jacques Bridenne, Richard Broobank, Bill Brown, Clyde Brown,
  • Hervé Calixte, T. P. Caravan, Paul A. Carter, Michael Cathal, James Causey, Claude-François Cheinisse, Antoinette de Chevriers, Richard Chomet, Catherine Cliff, Bill Clothier, Alan Cogan, Robert Cohen, André Coypel, Levi Crow, D. Walter Curling,
  • Henri Damonti, Lucius Daniels, Bernard Davidson, Joe E. Dean, Guy DeAngelis, Clément Denoy, Bernard Devaux, Dody, Monique Dorian, Daniel Drode, Jacques Droit, Dave Dryfoos, Jean Duzal,
  • Michel Ehrwein, H. Chandler Elliot, Bruce Elliott, Dean Evans,
  • Albert Ferlin, Michel Friedman,
  • Robert Gauchez, Joe Gibson, Robert E. Gilbert, D. V. Gilder, Ruth M. Goldsmith, Catherine Grégoire, Gérard Griffon, Bernard Guillemain,Wyman Guin,
  • Thelma D. Hamm, Kenneth Harmon, James Hart, E.C. Hornsby, P.A. Hourey, Gene Hunter,
  • Bascom Jr. Jones,
  • Donald Keith,
  • Michel Lacre, Pierre Lagarde, George-Louis Lassiaz, Pierre Lauer, Edward Lee, Ilka Legrand, Y. F. J. Long, Roger Lowe, Danièle Lucaire, Edward W. Ludwig,
  • Gilles Madec, Suzanne Malaval, Bernard Manier, Richard Maples, Winston K. Marks, Michel Marly, Pierre Marquand, Bruno Martin, Daniel Mauroc, Jack McKenty, Mark Meadows, Anne Merlin, Lion Miller, Richard DeWitt Miller, Henri Montocchio, Charles Moreau, Jacques Moreau, Howard L. Myers,
  • Homer Jr Nearing, Alan Nelson, R. D. Nicholson, Gali Nosek, John Novotny,
  • Jean-Jacques Olivier,
  • Lincoln J. Paine, Gerald Pearce, A. H. Phelps, Peter Phillips, André Picot, André Piljean, Claude Pradet,
  • Frank Quattrocchi,
  • Jacques Rameau, Jane Rice, Robert S. Richardson, Ralph Robin, Edward G. Robles,
  • Alec Sandre, Joseph Satin, Joseph Shallitt, Vaughan Shelton, John Shepley, Selen Silver, Richard E. Smith, Phyllis Sterling Smith, Charles L. Souvelier, L.J. Jr Stecher,
  • Max Tadlock, Stephen Tall, Graves Taylor, Jack Taylor, J. R. Teyssou, Martine Thomé, Don Thompson,
  • Charles Van De Vet, Mark Van Doren, Lyn Venable, Bruno Vincent,
  • Laura Ruth Wainwright, Floyd L. Wallace, Bryce Walton, T.S. Watt, Edward Wellen, Russ R. Winterbotham, Christopher Wood,
  • Robert Zacks.

NOUS RECHERCHONS AUSSI

DES PORTRAITS DE PHILIPPE CURVAL ET DE JACQUES VAN HERP

 JEUNES (dans les années 50 ou 60...) !!!

 

Le PReFeG vous renouvelle une fois de plus

ses remerciements pour votre concours

et pour toute proposition d'amélioration.


6 commentaires:

  1. Bon anniversaire au Prefeg !
    Merci pour ce cadeau, et plus globalement pour l'utilité et la qualité de votre travail. RDV est pris pour l'année prochaine :-)

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  2. Je suis surpris de voir dans la liste des auteurs à portrait manquant des écrivains classiques comme Raymond E. Banks, Dave Dryfoos, Winston K. Marks, Charles Van De Vet, Floyd L. Wallace et autres, qui ont souvent leur page Wikipedia ou en tout cas dont le photo n'est pas très difficile à trouver sur Google images...

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    1. Bonjour, cher anonyme, et content de vous revoir !
      En effet, parmi ceux cités, et suite à votre message, je viens d'en retrouver certains. C'est en fait parce que j'ai oublié de préciser que nous cherchions des photos de ces auteurs prises à l'époque de parution des nouvelles (pour ce qui nous intéresse actuellement, entre 1953 et 1961, selon...). On trouve très souvent des photos de ces auteurs très vieux, une fois consacrés par les conventions SF, mais nous trouvons un charme historique plus particulier à les "trombinoscoper" depuis l'époque où ils publiaient leurs premières nouvelles.
      Mais qu'à cela ne tienne, je viens en effet de trouver, par exemple, un portrait de Raymond E. Banks sur sa page Wikipedia, qui, je vous assure, n'y étais pas en avril 2022, lorsque nous dressions sa bibliographie pour le PReFeG.
      Et puis, après tout, c'est un petit jeu de contribution que nous proposons aussi, pour améliorer notre offre. Nous sommes preneurs de tous les liens vers des photos que vous trouveriez de votre côté.
      Au plaisir de vous retrouver, cher anonyme !
      PReFeGement vôtre !

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  3. Merci Shocker ! Content de vous savoir toujours à l'écoute !

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  4. Joyeux anniversaire au PReFeG !
    Mais surtout, merci à Marcel Trucmuche pour ces découvertes et cadeaux bonus ! Je suis bien loin de tout lire et "dwnlder" mais je suis très admiratif du travail fourni.

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    1. Merci beaucoup Thingamajig, et bienvenue à bord. Au delà de l'admiration, que nous recevons en rougissant bien un peu, toutes vos suggestions seront les bienvenues - ce blog ouvrant aussi la possibilité d'échanger sur les littératures de l'imaginaire.
      Bien amicalement !

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Merci pour votre commentaire, il sera publié une fois notre responsable revenu du Centaure (il arrive...)

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