Sommaire du Numéro 32 :
1 - Maurice LIMAT, La Croisière du néant, pages 3 à 13, nouvelle
2 - Roger DEE, L'Oiseau de printemps (The Springbird, 1953), pages 15 à 28, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Ernie BARTH
3 - Max TADLOCK, L'Homme qui mourut deux fois (Cause of death, 1955), pages 29 à 35, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par JOHNS
4 - Lyon Sprague DE CAMP, Ne chasse pas qui veut le dinosaure (A Gun for Dinosaur, 1956), pages 36 à 58, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Ed EMSH
5 - COLLECTIF, Votre courrier, pages 59 à 60, courrier
6 - Phyllis Sterling SMITH, Connaissez-vous Posat ? (What is Posat?, 1951), pages 61 à 73, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Ed. ALEXANDER
7 - Frank Malcolm ROBINSON, Les Filles de la Terre (The Girls from Earth, 1952), pages 74 à 88, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Ed EMSH
8 - Edward W(illiam) LUDWIG, Un cercueil pour Jacob (A Coffin for Jacob, 1956), pages 89 à 118, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Ed EMSH
9 - Jimmy GUIEU, Les Soucoupes volantes, pages 119 à 121, chronique
10 - Jack McKENTY, Dormez tranquille, Dr Brinton ! (Wait for weight, 1952), pages 125 à 132, nouvelle, trad. (non mentionné), illustré par Don SIBLEY
11 - Robert BLOCH, Vivre avec son temps (Dead-End Doctor, 1956), pages 133 à 140, nouvelle, trad. (non mentionné)
12 - Jean LEC, Une journée sur Deû, pages 141 à 144, nouvelle
Illustration de MIXI-BÉREL
« La croisière du néant », par Maurice Limat, ressemble à une introduction de roman fleuve, avec son lot d'eau de rose et de traitre potentiel. Pas du plus bel effet, alors que le sujet - la recherche sur la téléportation - pourrait ouvrir le champ à bien des spéculations et des prospectives.
« L’oiseau de printemps », par Roger Dee, est une nouvelle fantastique, délicate et pleine d'apaisement, sur un printemps qui s'attarde.
Seule nouvelle connue en France de Max Tadlock, et c’est bien dommage, « L’homme qui mourut deux fois » nous rapporte une terrible expérience dont on ne revient pas...
« Ne chasse pas qui veut le dinosaure », par Lyon Sprague De Camp, est un bon récit de chasse, notamment dans ses descriptions de l'environnement préhistorique qui prennent un air joliment extraterrestre.
On aurait presque souhaité lire une suite à « Connaissez-vous Posat ? », par Phyllis Sterling Smith, pour voir jusqu'où cela mènerait. La nouvelle commence sur une accroche de type « Dianétique » à la Van Vogt pour finir par rappeler les Ingénieurs de la Paix du roman de Jones "Les survivants de l'infini".
Un peu inepte, et étonnant de la part de Frank M. Robinson, on aurait pu prendre « Les filles de la terre » pour une critique des arguments coloniaux – c’est en fin de compte un éloge à se laisser gouverner une vie médiocre par des gens sans scrupule.
Tout comme la nouvelle précédente, « Un cercueil pour Jacob », par Edward W. Ludwig, est une histoire de recrutement forcé, mais ce procédé est ici rendu avec plus de nuances. Et puisqu'il s'agit de navigation spatiale, que seraient ces histoires sans son lot de piraterie ? Remords et espoirs se disputent la vedette dans cette belle histoire de marginaux.
En 1956, on était encore loin d'imaginer que le premier vol habité vers la Lune serait aussi une grande cérémonie médiatique. C’est ce que montre bien (en creux) « Dormez tranquille, Dr Brinton ! », par Jack McKenty, une nouvelle toutefois de peu d'intérêt, hormis son ton humoristique.
Que faire quand on est le dernier psychanalyste en exercice et quand l'humanité se porte enfin bien ?... C’est un drôle de recyclage que nous propose Robert Bloch – dont nous saluons l’entrée au Panthéon du PReFeG - avec « Vivre avec son temps », où l’on retrouve une problématique keynesienne similaire à celle de "Plus besoin d'homme" de Clifford D. Simak (in Galaxie n°17). En voici un extrait :
« (Les robots) seront capables de fabriquer eux-mêmes des robots et de les diriger. Plus besoin, alors, d’ouvriers, d’inventeurs, comme déjà on n’a plus besoin de psychiatres, de soldats, de mineurs. Les robots seront les maîtres. Et que feront-ils des humains ? Peut-être les garderont-ils pour leur agrément, comme nous conservons certains animaux familiers. »
Pour finir, une habile et courte nouvelle qui nous rappelle la relativité de tout exotisme : « Une journée sur Deû », par le régulier Jean Lec.
Rapport du PreFeG (Mars 2023)
- Relecture
- Corrections orthographiques et grammaticales
- Vérification du sommaire
- Vérification des casses et remise en forme des pages de titre
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