12 janvier, 2022

Fiction n°005 – Avril 1954

Beaucoup d’auteurs qu’on ne retrouvera plus ni dans Fiction, ni dans Galaxie, pour ce numéro 5 un peu atypique, mais fort intéressant : les francophones Pierre Lagarde et Michel-Aimé Baudouy, et les anglophones Raymond Chandler et Charles Dickens (avec "Le rat qui parlait", une nouvelle restée depuis inédite). Première publication française de Philip José Farmer, dont on rencontre ici le personnage du Père Carmody (héros malgré lui de « La nuit de la lumière »).

Cliquez sur l’image pour découvrir 

comment l’auteur-illustrateur 

Jacques Sternberg

a été rebaptisé dans la revue…

Sommaire du Numéro 5 :

NOUVELLES

1 - Arthur PORGES, Le Ruum (The Ruum, 1953) , pages 3 à 15, nouvelle, trad. (non mentionné)

2 - Esther CARLSON, In...Terre communications (Long distance, 1953) , pages 16 à 22, nouvelle, trad. (non mentionné)

3 - Pierre LAGARDE, Le Solitaire de l'an 5000, pages 23 à 29, nouvelle

4 - Raymond CHANDLER, La Porte de bronze (The bronze door, 1939) , pages 30 à 54, nouvelle, trad. (non mentionné)

5 - Charles DICKENS, Le Rat qui parlait (The rat that could speak, 1860) , pages 55 à 59, nouvelle, trad. (non mentionné)

6 - Michel-Aimé BAUDOUY, Deux billets faux, pages 60 à 73, nouvelle

7 - Alfred BESTER, Le Temps n'arrange pas tout (Time Is the Traitor, 1953) , pages 74 à 97, nouvelle, trad. (non mentionné)

8 - Philip José FARMER, Attitudes (Attitudes, 1953) , pages 98 à 116, nouvelle, trad. (non mentionné)

 

CHRONIQUES

9 - Jacques BERGIER & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 117 à 118, critique(s)

10 - F. HODA, Épouvante en deux ou trois dimensions, pages 121 à 126, article

 

Rapport du PReFeG :

  • Relecture, corrections orthographiques et grammaticales
  • Mise en gras des titres in "Revue des livres"
  • Vérification et mise à jour des liens internes
  • Mise au propre et noms des fichiers html
  • Mise à jour de la Table des matières
  • Mise à jour des métadonnées (auteurs, résumé, série, date d'édition)

Dans ce numéro 5, on pourra lire :

Glanes interstellaires…

À travers la presse.

 

À propos de la nouvelle « L’Émissaire ».

 

Nos lecteurs se souviennent sans doute de l’allusion au « cuivre trempé » à base de béryllium (secret de certaines races antiques), qui était faite à la fin de la nouvelle de Poul Anderson, « L’Émissaire », dans notre numéro 3. Nous avons reçu à ce sujet une lettre de M. Yvan Tournier, qui y joignait un intéressant article dont il est l’auteur, article paru en février 1950 dans la revue « Destins », à propos de « L’orichalque des Atlantes ». Cet orichalque, métal précieux mentionné par Platon et très abondant dans l’Atlantide, aurait été perdu depuis l’engloutissement de l’île. Or, M. Tournier souligne, d’après Pline, que les Anciens attribuaient aux Atlantes la connaissance, oubliée par la suite, du secret déjà cité de tremper le cuivre ou le bronze. Comme notre siècle a retrouvé le bronze trempable sous la forme de cet alliage de cuivre et de béryllium (ce dernier métal découvert en 1798), M. Tournier est amené à faire l’hypothèse suivante, qui semble convaincante : le mystérieux orichalque, métal magique des Atlantes, n’était autre que notre actuel béryllium, allié au cuivre. À l’appui de cette hypothèse se trouve le fait que des bistouris de cuivre au béryllium trempé, datant de la 14e dynastie pharaonique (XVIIe siècle avant J.-C), ont été exhumés en Égypte. Pour finir, M. Tournier prévoit pour l’orichalque alias béryllium un avenir encore plus remarquable que sa légende passée.

 

On vient en effet, écrit-il, de reconnaître qu’il peut avantageusement et à moindres frais remplacer l’« eau lourde » ou le graphite dans l’agencement des piles et engins atomiques. Or le béryllium s’extrait facilement du béryl, succédané de l’émeraude, dont la France possède de notables gisements, en particulier dans le Limousin.

 

L’ère des robots.

 

Une photographie reproduite récemment dans la presse représentait un orchestre complet de musiciens-robots que le propriétaire d’un bar d’Anvers utilise pour remplacer les musiciens de son orchestre. C’est lui-même qui a conçu et construit ces musiciens qui ont la taille d’hommes normaux. Il suffit que les danseurs introduisent une pièce de cinq francs dans le compteur pour que, aussitôt, les musiciens se lèvent et jouent inlassablement le tango le plus langoureux et le plus endiablé des « boogies ». Peut-être cet ingénieux constructeur-propriétaire de dancing envisagera-t-il de remplacer par le même système… les « taxis-girls » ? Oui, mais voilà… cela ferait-il l’affaire des danseurs ?

En cliquant sur les noms des auteurs de ce numéro

retrouvez les bibliographies complètes de leurs parutions dans Fiction et Galaxie !

Arthur PORGES

Esther CARLSON


Pierre LAGARDE

 

Raymond CHANDLER

 

Charles DICKENS


Michel-Aimé BAUDOUY

Alfred BESTER
Philip José FARMER


2 commentaires:

Merci pour votre commentaire, il sera publié une fois notre responsable revenu du Centaure (il arrive...)

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