On ne peut décemment pas passer à côté de cette fête qu’est Halloween quand on prétend défendre la place de la littérature de l’imaginaire parmi les grands textes.
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Quitte à être à la fête, c’est une très belle œuvre que nous vous proposons aujourd’hui, sous un titre fort simple : « La maison hantée », de Shirley Jackson – autrice hélas disparue trop tôt en 1965, à l’orée de ses 50 ans.
Saluée comme un pilier du genre « fantastique » par Stephen King, Neil Gaiman, Dan Simmons ou Joyce Carol Oates, Shirley Jackson distille une ambiance toujours équivoque, et aime à nous prendre par la main pour nous faire traverser des cauchemars de l’intérieur, à savoir pleins des ressentis de l’effroi, de l’incompréhension, voire (et c’est une prouesse en littérature) de la sidération.
"Comme la veille, Eleanor réalisa que les autres déviaient adroitement la conversation, alors que la peur était tellement présente dans son esprit. Peut-être son rôle consistait-il à en parler de temps en temps, de sorte qu’en la rassurant, ils se tranquillisaient eux-mêmes et n’y pensaient plus. Tel un réceptacle rempli de toutes les peurs imaginables, elle absorbait aussi les leurs. Ils sont comme des enfants, se dit-elle avec rancune, qui se défient de partir le premier et n’hésitent pas à traiter le dernier de tous les noms." (Chapitre 4)
Oscillant sans cesse entre les pensées intérieures de son personnage principal, Eleanor, et des descriptions qui n’en disent jamais trop, Shirley Jackson parvient à nous instiller un doux vertige qui - même si nous demeurons conscients depuis notre place de lecteur que quelque chose ne tourne pas rond - nous force à suivre avec empathie, voire avec fascination, le destin de ses protagonistes, dans un grand sens du tragique, ponctué avec bonheur par un humour larvé, presque sardonique. En témoigne la citation de « La nuit des rois » de William Shakespeare, plus précisément la chanson du bouffon Feste dans l’Acte II, scène 3, gimmick obsédant d'Eleanor, tantôt métaphorique, tantôt concret : Shirley Jackson manie à merveille l'effet obsessionnel que sa répétition partielle ou totale procure, et trouve dans la hantise une ambiance idéale et propice à la névrose de son personnage central.
Nous n’en dévoilerons pas beaucoup plus de son intrigue globale - le roman étant suffisamment court pour ne jamais ennuyer. Le quatrième de couverture de sa première édition en français (qui date de 1979, soient vingt années après sa parution initiale aux Etats-Unis) reste d’ailleurs assez laconique :
Cette maison-là, non seulement elle est hantée mais, surtout, elle est vile, vicieuse, détestable, abominable. Depuis des lustres, elle provoque l'effroi, l'épouvante et la mort — et quand le vent souffle à travers les cheminées, on dirait que les suppliciés eux-mêmes poussent d'affreuses lamentations. Et pourtant cette maison n'a-t-elle pas, comme toute chose, son secret ?
La revue Fiction n’en dévoilera pas davantage, à l’occasion de deux courtes notes :
Parution chez Stanké international, 6, rue Saint-Florentin, 75001 Paris de Amityville, la maison du diable, le roman correspondant au film dont on nous rabat les oreilles en ce moment. Paraît que c’est une histoire vraie. Bon. Pourquoi pas ? N’empêche que ça fait un peu pâlot après la parution récente, au Masque, de The haunting of hill house de Shirley Jackson. D’ailleurs, après le roman de Jackson, il semble difficile d’écrire une histoire nouvelle et intéressante (qu’elle soit « vraie » ou non) sur le thème des maisons hantées. (in Fiction 306 - Fev. 1980)
Maison hantée de Shirley Jackson est un classique de la littérature des demeures maudites. Mais l’œuvre de la regrettée romancière (et sorcière professionnelle !) d’outre-Altantique est plus subtile que la plupart des récits du genre, où le sang ne cesse de sourdre et de gicler des murs et les têtes verdâtres d’exploser, dynamitées par la malédiction satanique. (Daniel Walther in Fiction 308 - Mai 1980)
Pour poser toutefois un tant soi peu le contexte, nous dirons qu’il est question, dans ce roman, d’une expérience tendant à prouver, par des mesures physiques, l’existence de phénomènes considérés comme paranormaux. Quel objet d’étude mieux qu’une maison réputée hantée pour alléguer ces hypothèses ? Le docteur Montague, parapsychologue et homme de science méthodique et cartésien, réunit autour de lui quelques personnes à même de « capter » cet impalpable qui effraie tant le commun des mortels. Mais si certains phénomènes trouveront une explication rationnelle, rien n’assure que l’on puisse demeurer à l’abri d’une ambiance corrosive et délétère. Et si le sujet d’étude est bien la maison, celle-ci semble aussi observer et vouloir communiquer sa folie.
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Winchester House |
Pour la demeure, Shirley Jackson s’inspire en partie de Winchester House, célèbre maison hantée, construite par Sarah Winchester, veuve de l'héritier de la fortune Winchester, qui - une rumeur controversée le prétend - a fait construire (à partir d'une ancienne ferme de San Jose en Californie) une demeure pour apaiser les esprits courroucés des victimes de carabines Winchester. Les travaux que mena sans formation Sarah Winchester n'ont jamais cessé, de jour comme de nuit, de 1884 à sa mort en 1922. Il s'ensuit une demeure exceptionnellement étrange, aux innombrables pièces, aux escaliers qui ne mènent nulle part, aux portes qui s'ouvrent sur le vide, et à la réputation d'être un des lieux les plus hantés des Etats-Unis.
Dans son essai "Anatomie de l'horreur" (1981 - VF 1995), Stephen King nous rapporte une anecdote plus savoureuse encore, et qui contribua sans doute à l'élaboration du personnage ambigu et narcissique d'Eleanor.
" Selon l’étude rédigée par Lenemaja Friedman : « Miss Jackson eut l’idée d’écrire une histoire de fantômes […] alors qu’elle lisait un livre consacré à un groupe de chercheurs du XIXe siècle qui avaient loué une maison hantée afin de l’étudier et d’enregistrer leurs impressions visuelles et auditives pour le compte de la Society for Psychical Research. Comme elle l’écrit elle-même : “Ils se prenaient pour des hommes de science et croyaient prouver toutes sortes de choses, mais l’histoire que s’obstinaient à raconter leurs comptes rendus détachés n’était pas celle d’une maison hantée, c’était l’histoire d’un groupe de personnes sincères, à mon avis un peu naïves, très certainement résolues, chacune avec son historique et ses motivations personnels.” Cette histoire la passionna tellement qu’elle décida de créer sa propre maison hantée et son propre groupe de chercheurs.
« Peu de temps après, alors qu’elle séjournait à New York, elle aperçut près de la station de la 125e Rue une maison si grotesque, si sombre et si maléfique d’aspect qu’elle en eut des cauchemars pendant un long moment. Suite à sa demande, un de ses amis new-yorkais fit une petite enquête sur cette maison et découvrit que seule sa façade était intacte, l’intérieur ayant été détruit par un incendie. […] Pendant ce temps, elle consultait quantité de livres, de revues et de journaux en quête de la photo d’une maison qui conviendrait à son projet ; finalement, elle en trouva une qui lui semblait parfaite. Cette maison ressemblait étrangement à celle qu’elle avait vue à New York : “… elle exsudait la maladie et la décomposition, la maison idéale pour un fantôme.” D’après la légende de la photo, la maison se trouvait en Californie ; comme sa mère demeurait dans cet État, Jackson lui écrivit pour lui demander des informations complémentaires. Et en fait, non seulement sa mère connaissait très bien la maison en question, mais elle apprit en outre à Miss Jackson que c’était son arrière-grand-père qui l’avait bâtie. » (in "Anatomie de l'horreur", par Stephen King, Chapitre 9 ; lui-même reprenant l'étude "Shirley Jackson", de Lenemaja Friedman (Twayne Publishers, 1975), et où Mrs Friedman cite un article de Shirley Jackson consacré à la genèse de son roman, article publié sous le titre Experience and Fiction.)
Robert Wise tirera du roman de Shirley Jackson une formidable adaptation en 1963, sous le titre « La maison du diable », qui sera à son tour considéré comme un classique du cinéma d’épouvante, sans presque aucun effet spécial. Nos incontournables collectionneurs du cinéma « de genre » que sont l’équipe de L’Univers Etrange et Merveilleux du Fantastique et de la Science-Fiction nous en propose un partage ICI, grâce leur en soi rendue !
Malgré les qualités indéniables de ce roman, il faudra toutefois patienter 20 ans après sa sortie pour en lire une traduction française. Publié, donc, enfin en 1979 dans la collection Le masque Fantastique (n°24) sous le titre « Maison hantée », il ne ressurgira que près de 15 ans plus tard dans la collection Terreur chez Pocket (n°9092) en 1993, puis sous le titre « Hantise » en 1999 (à l’occasion de la sortie du film éponyme qui en est une autre adaptation, par Jan De Bont). L’édition que nous vous proposons ici reprend la dernière version, parue en 2016 chez Rivage Noir, dans une traduction de Fabienne Duvigneau révisant celle de Dominique Mols.
Une « série Netflix » de 10 épisodes, produite en 2018, en reprend le titre original : « The haunting of hill house », menée par Mike Flanagan. Le moins qu'on puisse en dire est qu'il ne 'agit pas d'une adaptation, mais bien plutôt d'une digestion de l'œuvre, qui en reprend les éléments en les réagençant différemment - pour justifier sans doute un programme de dix heures bien trop délayé.
Une étrange demeureDans une région retirée de la Nouvelle-Angleterre, une étrange demeure, nommée Hill House… On songe d’emblée à Lovecraft qui, mieux que personne, a su faire sourdre l’horreur qui flotte autour des maisons abandonnées, qui, justement, a su restituer la poésie inquiétante des campagnes de la Nouvelle-Angleterre. Mais Robert Wise, habile réalisateur, n’entretient pas de rapports avec les muses ! On pense, aussi, à Henry James et à son habileté à se maintenir à l’intersection du réel et du fantastique. Mais Robert Wise, solide artisan, a la main plus lourde ! Je ne veux pas dire que le film soit mauvais. Au contraire, il ne laisse pas indifférent et, qu’on croie ou non aux fantômes, il arrive à secouer le spectateur. Nous sommes seulement loin de Lovecraft et de James. Néanmoins les films fantastiques de qualité sont trop rares pour que nous puissions nous permettre le luxe de lésiner notre plaisir.Je ne connais pas le roman de Shirley Jackson qui a inspiré le script de Nelson Gidding, mais il est facile de comprendre qu’il a subi une adaptation poussée. Ce qui a séduit les auteurs, c’est peut-être l’absence d’explication des phénomènes curieux qui se manifestent dans Hill House. S’agit-il de fantômes ou d’autres manifestations surnaturelles, d’autosuggestion ou de machinations humaines, on ne le saura jamais. L’attitude du gardien et de sa femme peuvent laisser entendre qu’ils cherchent à faire fuir les intrus. Mais ne voit-on pas une inexplicable pression déformer les portes ? La folie dont souffre Julie Harris peut alimenter l’hypothèse d’hallucinations. Mais les autres protagonistes ne sentent-ils pas aussi l’anormal ? L’art fantastique idéal, on le sait, doit s’efforcer de se maintenir dans l’indécision. Et à cet égard, Robert Wise et son scénariste respectent la loi du genre.Dès le départ, Wise nous indique qu’il n’entend pas suivre le sentier tracé par ses devanciers en cinéma fantastique. L’histoire de Hill House, dit le narrateur (le Dr Markway), se déroule de façon classique. La femme pour qui elle fut construite mourut dans un accident dans le parc. Sa fille, Abigail, y fut élevée et s’éteignit tragiquement, tandis que sa dame de compagnie, qui en hérita, se suicida. Toute cette séquence commentée par le Dr Markway (Richard Johnson) montre chez Wise une volonté de faire justice des accessoires habituels auxquels le cinéma nous a habitués : plongées, contre-plongées, images sombres, cadrages inclinés, fantômes, monstres, etc. On voit même la petite Abigail se mettre au lit et vieillir sous nos yeux par une série de surimpressions ainsi que cela se faisait pour amener la métamorphose du Dr Jeckyll ou du loup-garou. On atteint alors le présent : Markway rendant visite à la propriétaire actuelle afin d’obtenir de louer la demeure. La réputation de « maison hantée » de Hill House l’attire et il veut y faire des expériences pour éprouver la réalité du surnaturel et le cas échéant découvrir, comme il le dit, « la clef d’autres mondes ». Il choisit comme compagnons le neveu de la propriétaire et deux jeunes femmes : Théodora (Claire Bloom) qui possède des pouvoirs télépathiques et Eléanor (Julie Harris) qui a éprouvé une expérience surnaturelle dans son enfance. Et l’aventure commence avec le départ d’Eléanor de chez sa sœur, cette séquence ayant pour but d’expliquer les antécédents traumatiques de la jeune femme.Je ne veux pas raconter la suite du scénario, mais les explications ci-dessus suffisent à souligner le défaut majeur du script : la longueur excessive de l’exposition. Même si cette partie contenait du point de vue purement cinématographique des éléments exceptionnels (ce qui n’est pas le cas), elle ne se justifierait pas, étant donné que le spectateur, attiré par le titre The haunting ou La maison du diable, se sentirait frustré par une si longue attente. Mais il faut avouer qu’il ne perd rien à attendre, puisque l’heure qui suit est fertile en incidents curieux. Le soin exceptionnel apporté à la réalisation, surtout dans les séquences de peur, placent The haunting bien au-dessus de la moyenne des films d’épouvante. Point de grand-guignol ici, mais une utilisation judicieuse de l’éclairage et du son. Déjà, dans son film de science-fiction Le jour où la Terre s’arrêta, Wise répugnait aux effets grossiers : la soucoupe et le robot apparaissaient peu. Ici, les fantômes et spectres (à supposer qu’il s’agisse de fantômes) restent bien cachés. Une porte qui grince, un bruit de pas, le sifflement du vent, une poignée qui bouge suffisent à suggérer la peur. Et comme je le disais au début, la mise en scène de Wise est alors si effective qu’on se sent mal à l’aise. Mais le titillement des nerfs qu’on éprouve n’empêche pas nos facultés critiques de s’exercer. Je veux dire qu’on est loin d’être envoûté : en un mot il n’y a pas de poésie fantastique. Peut-être cela tient-il à la description des relations entre Eléanor et le Dr Markway qui nous ramène à un niveau plus naturel, ou à l’arrivée inopinée de Mrs. Markway qui suggère le drame triangulaire. Il se peut aussi que l’absence d’équilibre entre le rôle d’Eléanor et celui de Théodora nuise à l’ensemble. Quoiqu’il en soit, malgré la séquence finale dans le parc, malgré le drame, on reste sur sa faim, comme si les auteurs n’avaient pas trouvé la porte de sortie qu’il fallait.Cela dit, Wise arrive à suggérer l’horreur spéciale qui se dégage de cette maison, réussit à faire de Hill House un personnage vivant de son film. Le monstre en fin de compte est cette bâtisse monstrueuse où le baroque rejoint des conceptions architecturales peu orthodoxes. En sortant de la projection, une expression me venait à l’esprit : exercice de style. Pris sous cet angle, le film de Wise est certainement bon, sous réserve des quelques critiques de composition que j’ai faites plus haut. Mais j’ai suffisamment vu de films de Wise pour savoir qu’il aime à délivrer ce qu’on appelle des messages. En pensant à ce côté habituel de notre réalisateur, je me suis demandé si, après tout, il ne fallait pas attribuer une signification au choix, comme protagoniste, d’un savant. Étant donné le drame par lequel se solde l’aventure, n’est-ce pas une fois de plus le mythe de l’apprenti-sorcier qu’on nous présente ? Il faut dire à l’avantage de Wise qu’il n’insiste trop là-dessus dans The haunting.Accordons-lui donc d’avoir réussi un film de fantômes sans fantômes. Si on fait abstraction de deux ou trois phrases dans le dialogue, on pourrait même prendre la chose pour une œuvre de simple suspense. D’ailleurs, en suivant les images, le souvenir d’un film de Hitchcock remontait dans ma mémoire : Rebecca, où il s’agissait justement du pouvoir envoûtant d’une demeure et du spectre du souvenir de la première maîtresse de maison. Peut-être les propriétaires de Hill House auraient-ils dû tout simplement en modifier la décoration, en prendre vraiment possession. Pour ma part, j’eusse aimé une fin moins abrupte.Côté acteurs, il n’y a que des éloges à faire. Wise connaît son métier. Il a le sens de l’efficacité sur tous les plans, avec parfois peut-être un peu de lourdeur. Et ce qui rend son ouvrage plus sympathique, c’est surtout une tentative de renouvellement, sur le plan cinématographique, de la tradition anglo-saxonne du fantôme et de la maison hantée. La plupart des films d’épouvante reprennent les anciens moyens en s’inspirant de la littérature de jadis ou d’aujourd’hui. Leurs auteurs commettent une grande confusion : les mêmes thèmes sont certes sous-jacents dans les récits traditionnels et les contes modernes, mais le public ancien n’avait pas la même mentalité que celui d’aujourd’hui qui ne se demande pas si l’histoire est vraie, sachant pertinemment qu’elle est inventée. Aussi bien, peu lui chaut d’apercevoir des figures monstrueuses ; il demande la participation sur un tout autre plan ; ce qui importe pour lui, c’est la restitution d’un climat par la mise en scène. Le fantastique cinématographique d’aujourd’hui est plus affaire de mise en scène que de visualisation de l’affreux. C’est ce que semble avoir compris, après Val Lewton et Jacques Tourneur, Robert Wise. Et si son film n’est pas complètement réussi, il n’en marque pas moins une date dans le genre qui nous préoccupe. Espérons qu’apparaîtront enfin les auteurs de cinéma fantastique qui sauront substituer aux superstitions grossières de délicates émotions esthétiques : tel me semble être l’avenir de notre genre.F. HODALA MAISON DU DIABLE (The haunting) de Robert Wise. Production : Robert Wise. Scénario : Nelson Gidding d’après le roman de Shirley Jackson. Musique : H. Searle. Images : David Boulton. Effets spéciaux : Tom Howard. Montage : Ernest Walter. Interprétation : Julie Harris, Claire Bloom, Lois Maxwell, Richard Johnson, Russ Tamblyn, Rosalie Crutchley.
Rapport du PReFeG :
- Relecture
- Rares corrections orthographiques et grammaticales
Autres ouvrages de Shirley JACKSON
ROMANS
o Le Cadran solaire (1995, imaginaire) The Sundial, 1958
POCKET, coll. Terreur n° 9151 (1995)
o Hangsaman (2021, fantastique) Hangsaman, 1951
RIVAGES, coll. Noir (2021)
o Nous avons toujours habité le château (1979, fantastique) / Nous avons toujours vécu au château (2012) We Have Always Lived in the Castle, 1962
Le Masque Fantastique - 2ème série, n° 13 (1979)
RIVAGES, coll. Noir, n° 880 (2012)
RECUEIL DE NOUVELLES
o La Loterie (1980, imaginaire) The Lottery (et diverses variantes), 1949
LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES / ÉDITIONS DU MASQUE - Les Grands Contes Fantastiques (1980)
o La Loterie et autres contes noirs (2019, fantastique) Dark Tales, 2016
RIVAGES coll. Noir (2019)
NOUVELLES DE SHIRLEY JACKSON PARUES DANS FICTION :
· Journée de bienfaisance (Nouvelle, The Magazine of Fantasy and Science Fiction, janvier 1955) One Ordinary Day, with Peanuts, 1955
· Celle qui partit (Nouvelle) The missing girl, 1957
· Les Présages (Nouvelle) The omen, 1958
· De l'autre côté de la porte (Nouvelle) The demon lover, 1949
in Fiction spécial n° 7 : Histoires de terreur, OPTA 4/1965
bonjour, lien inaccessible :(
RépondreSupprimerMerci beaucoup de nous l'avoir signalé.
SupprimerLien réparé (l'accent aïgu de "hantée" faisait dysfonctionne le lien...).
Bonne lecture !