17 septembre, 2023

Cadeau bonus / Hommage à Jean RAY : "Harry Dickson - Une intégrale" Volume 2 (1933)

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Le 17 septembre marque pour le PReFeG l’anniversaire du décès d’un auteur qui lui est cher : Jean Ray, disparu le 17 septembre 1964. Comme l’année dernière, c’est l’occasion de contribuer à faire (re)découvrir le foisonnement d’une œuvre dont l’établissement d’une bibliographie exhaustive est un véritable challenge, tant Ray multiplie les pseudonymes, les langues (français, néerlandais…) et des publications anonymes dans des revues mal conservées car déconsidérées dès leurs parutions. Dans cette catégorie figure « Les aventures de Harry Dickson », dont l’histoire éditoriale et le sauvetage in extremis de l’oubli vous est détaillé dans l’article de l’an dernier : "Harry Dickson - Une intégrale" Volume 1 (1931 - 1932).

« Il s'attarda avec une joie indéfinissable auprès des hommes frustes de la rivière. Après des heures passées face à des figures de cauchemar, tordues par des angoisses inconnues, il lui était doux de voir des visages sans passion, rendus neutres par le rude labeur des jours.

Il se sentait en sécurité auprès d'eux, de leur force brutale, de leurs cerveaux sans malice.

Au loin, la nuit était complète, noire et fermée comme un mur de tôle ; seule la plainte des arbres invisibles faisant front aux nuées lui rappelait qu'un monde hostile, plein d'embûches, veillait dans les ténèbres.

Il aurait voulu pouvoir se dresser contre un ennemi tangible, mais partout où son esprit s'aventurait déjà, cherchant une piste, il se heurtait à des ombres, à des rumeurs indécises, à un néant farouche. »

(Les Blachclaver – Chapitre 4 – extrait)

L’année 1933 marquera pour la série Harry Dickson en France un travail signé quasi intégralement par Jean Ray, à l’exception des numéros d’Octobre et de Novembre qui reprendront des traductions des premiers titres de la série. Est-ce le signe d’une petite fatigue chez Jean Ray ? On le serait à moins : deux récits par mois, écrits en premier jet (et on s’inclinera devant le grand talent d’un Jean Ray qui ne prenait pas la peine – disait-il – de se relire pour ce travail qu’il jugeait alimentaire), avec un foisonnement d’ambiances et de situations toujours renouvelées.

Au sommaire de ce Volume II de cette proposition d’intégrale des nouvelles d’Harry Dickson écrites par Jean Ray, vous pourrez lire :

87 / LE MYSTÈRE DES SEPT FOUS

(Sauf précision, les résumés proposés ici sont empruntés au site dédié à Jean Ray et sont © Jean Pelletier).

Appelé à l'aide par un ami d'enfance, Reginald Marlow, Harry Dickson retrouve celui-ci dans sa propriété délabrée des environs de Firestone-Hill, une contrée fort peu hospitalière. Marlow fait preuve d'une inquiétude extrême. Depuis trois semaines, six riches habitants de la région ont été retrouvés présentant tous les signes de la folie. Tantôt agités, tantôt amorphes, ils prétendent être morts et entendre d'autres morts frapper la terre pour les appeler. Marlow craint d'être la prochaine victime de l'épidémie. Les rebondissements ne manquent pas : Tom Wills est enlevé et Parnell le chauffeur de Harry Dickson est tué. De plus, on entend le ronflement d'une motocyclette sur la plaine bien que le véhicule lui-même demeure invisible. Le premier bénéficiaire des événements semble être le docteur Marden dont l'asile vide se trouve soudain achalandé. Ce docteur est d'ailleurs un bien curieux personnage, taciturne et indifférent, qui fume la pipe sans trop s'occuper de ses malades. Non moins curieuses sont les séances d'hypnose auxquelles les patients sont soumis. Veut-on améliorer ou détériorer leur état ? Grâce à Harry Dickson, Reginald Marlow, parviendra-t-il à échapper au triste sort auquel il semble destiné ?
88/ LES ÉTOILES DE LA MORT

La ville de Londres est devenue la proie d'invisibles pyromanes, s'attaquant de préférence aux réservoirs d'essence... Les étoiles de la mort ! en effet, de mystérieux points de feu sont aperçus errant parmi les réservoirs peu de temps avant les sinistres. Harry Dickson, penché une fois de plus sur le mystère, trouve un concurrent de poids en la personne de Gustave Fenaux, un célèbre mais âgé détective français. Quel est le secret de ces étoiles de la mort ? forces spectrales ou machination criminelle ? par qui ou par quoi sont-elles manipulées ? Dickson n'aura pas trop de son flair légendaire et de l'habileté de son élève Tom Wills pour dénouer le fil de l'intrigue.
89/ LA PIERRE DE LUNE

Les invités à une soirée donnée par Mme Bolland sont inquiets, avec raison, du retard de Mlle Flora Carter, parce que le cadavre de celle-ci vient d'être découvert au bord d'une route par Harry Dickson. Les blessures subies par la victime sont si importantes qu'elles ne peuvent avoir été infligées que par un boucher ou un chirurgien, ce qui incite l'avocat Stanley Banks à accuser Dora Marholm, une étudiante en médecine disparue pendant la même soirée. Quinze jours plus tard, c'est au tour des époux Fleetwinch d'être assassinés et on retrouve dans le poing fermé de Mme Fleetwinch une opale, ou pierre de Lune, une de ces pierres utilisées lors de pratiques de sorcellerie. Peu après Stanley Banks est témoin de la réapparition et de la nouvelle disparition de Dora Marholm. Aucune recherche ne permet de retrouver la fuyarde. Puis M Spurdle, le fabricant d'automates d'apparence humaine, se plaint du vandalisme dont ont été l'objet deux de ses modèles. Près du lieu de ce délit on retrouve le corps sans vie de Dora Marholm. Rongé par le remords, Stanley Banks consacre ses nuits à des patrouilles qui finissent par lui coûter la vie, et on retrouve près de son corps une nouvelle pierre de Lune... Il faut attendre six mois pour qu'un nouvel événement se produise et qu'un visiteur nocturne saccage la bibliothèque du collège de la ville. Harry Dickson soupçonne l'intrus de s'intéresser particulièrement aux ouvrages de sorcellerie, dans lesquels il décide de se plonger lui-même. Est-ce dans ces livres que Dickson parviendra à trouver la solution au mystère des pierres de Lune et à mettre fin à la terreur qui accable la population ?
90/ LE MYSTÈRE DE LA FORÊT

En écoutant de la musique à la radio, Harry Dickson et Tom Wills captent ce qui ressemble à un appel à l'aide. Cet appel proviendrait d'un avion en déplacement, dont on retrouve la trace dans la région de Birmingham, au château des Dorchester, une bâtisse délabrée entourée d'un parc mal entretenu et de profondes douves. Le château aurait abrité des étrangers, dont un certain Horn qui pourrait être un Allemand se faisant passer pour un Anglais. Cependant, au moment où Dickson et Wills visitent l'édifice celui-ci est vide, sauf une pièce où se trouve le cadavre d'un homme défiguré. Il s'agit du lieutenant Mabel, un officier du contre- espionnage anglais dont la dernière mission consistait à protéger le secret de la fusée Stanton, une arme capable de voler à une très grande altitude, sur de très grandes distances et possédant une capacité de destruction formidable. Et la suite de l'enquête permet d'établir que les plans de la fusée ont été photographiés. Quel a été le rôle de Mabel dans cette affaire ? Est-il un traître ou une victime ? C'est en Allemagne que Dickson et Wills devront se rendre, pour empêcher des individus sans scrupules de fabriquer une arme nuisible à la paix du monde.

9191/ L'ÎLE DE LA TERREUR

Ruiné, Harvey Dorrington est forcé de s'exiler sur le dernier bien qui lui reste : l'île de Cat-Rock, une terre inhospitalière, peuplée uniquement de trois gardiens et de quelques dizaines de pêcheurs. Depuis quelque temps, l'île est le théâtre de phénomènes si terrifiants que des pêcheurs en sont morts de peur. Ces manifestations auraient commencé au moment où une naufragée, belle comme une sirène, est arrivée en canot à la suite d'une terrible tempête. En voyant la belle étrangère, Dorrington en tombe amoureux, mais les événements prennent un tour dramatique quand le gardien Mac Loggan est poignardé par une longue main livide et phosphorescente et quand l'apparition d'un monstre géant à la tête grimaçante qui touche presque les nuages détermine les pêcheurs à quitter l'île pour toujours. Puis, Giovanna la belle étrangère, est victime d'une tentative d'assassinat et Pollock, un autre gardien, succombe aux morsures d'un chien gigantesque, tandis que la bête pousse au loin son sinistre hurlement. Les entités qui s'en prennent aux habitants de Cat-Rock sont-elles humaines ou surnaturelles ? S'agit- il des démons de la mer qui réclament leur proie ? Veut- on chasser les habitants de l'île ? Pourquoi ? Telles sont les questions auxquelles Harry Dickson et Tom Wills devront trouver des réponses au péril de leur vie.
92/ LA MAISON HANTÉE DE FULHAM-ROAD

Les hasards d'une promenade sur Fulham-Road conduisent Harry Dickson et des amis aux abords d'une maison sinistre et lépreuse, que personne ne veut habiter, parce qu'on la dit hantée. La bâtisse ne semble pourtant pas si désertée, puisque Dickson y détecte la présence d'un être aux yeux de chat et à l'expression cruelle, et s'aperçoit que l'une des pièces est exempte de poussière. Cette maison possède une histoire mouvementée : c'est là, il y a vingt ans, que Lady Bossmere fut assassinée par son homme de confiance, Ephra Ullmann et qu'une pierre précieuse évaluée à plus de cent mille livres fut volée, et jamais retrouvée. Ullmann fut envoyé à la prison de Dartmoor et mourut plus tard, à la suite d'une bagarre où le médecin de la prison fut défiguré et perdit la vue. Par la suite, le nouveau propriétaire éprouva les plus grandes difficultés à louer sa maison et les quelques locataires ont littéralement fui de peur. Pourquoi veut-on chasser les habitants de la maison de Fulham-Road ? Les entités qui la peuplent sont- elles liées au passé criminel de la maison ? Harry Dickson et Tom Wills devront connaître la Grande Peur, la Grande Épouvante, avant de trouver des réponses à ces questions.
93/ LE TEMPLE DE FER

Les riches jeunes hommes qui ont récemment disparu ont-ils été enlevés par les occupants du temple de fer, dont une légende redoute l'existence ? On arrête bien un suspect, un étrange matelot portugais, mais on le retrouve mort dans sa cellule le lendemain... et que dire de ces six mulâtres, qu'on raconte appartenir au temple de fer, arrêtés et conduits dans une voiture de police qui n'arrivera jamais à destination ? le mystère appelle une fois de plus Harry Dickson... et va le mettre aux prises avec l'un des plus fantastiques dangers de sa carrière... ce monstre sanguinaire qu'il trouve sur sa route, créature tombée du ciel, aux entrailles de feu, à la gueule de fer ardente, aime la souffrance des victimes: il tue et dévore... est-il humain ? de quel monde incroyable est-il issu ? pourquoi et comment a-t-il bâti cet étrange temple de fer ?
94/ LA CHAMBRE 113

En 1820, l'Hôtel de la Licorne, sis à Covent Garden, était renommé dans toute l'Europe. Des têtes couronnées y descendaient. Pourtant, la chambre 113 avait une bien mauvaise réputation. Vols, suicides, meurtres et accidents s'y produisaient sans qu'on ne puisse jamais trouver de causes à cette hallucinante série de drames. Puis, l'hôtel fut oublié, jusqu'à ce que Harry Dickson soit alerté. La chambre 113 s'est réveillée ! Divers délits s'y commettent, le plus grave étant le meurtre d'un client dans la chambre hermétiquement fermée. Une fois de plus, l'enquête n'aboutit à aucun résultat. Le second épisode de l'histoire débute quand on s'inquiète pour lord Hardfield, dont on est sans nouvelles depuis son mariage avec une Américaine. Hardfield aurait vendu une grande partie de ses biens pour de l'argent comptant. Si le lord est retrouvé assassiné, aucune trace, ni de la femme, ni de l'argent. Les complices de la femme sont découverts, morts, avec près d'eux une petite plaque portant le nombre 113. Le troisième acte se joue au Sunbeam Palace de la station balnéaire de Sels Beach, qui devient le théâtre d'une véritable épidémie de vols. Parmi les victimes, un puissant magnat de la presse, M. Kingson. Harry Dickson apprend que Kingson est marié en secret à une femme dont il est le seul à connaître l'identité. Peu après, M. Kingson est tué dans sa chambre, la 113 et l'infirmière de l'hôtel, Miss Pfefferkorn, est attaquée par une femme, grande et voilée de noir. La finale nous ramène à l'Hôtel de la Licorne, où Dickson tend un piège à une criminelle qui s'est juré de continuer la tradition maléfique de la chambre 113.
95/ LA PIEUVRE NOIRE

Lionel Gardner vient consulter Harry Dickson. Il reçoit des lettres anonymes lui enjoignant de quitter son domaine de Beech-Lodge, en Écosse. En plus, les Black- Waters, dont il est voisin et qui sont des étangs profonds et stériles, accueillent depuis peu ce qui semble être une pieuvre géante. Bill Sharpless, le domestique de Gardner, en a été la victime, de même qu'Élias Mivvins, un instituteur. On a tenté de capturer la bête avec des lignes, des appâts, des fusils et des grenades. Peine perdue ! Gardner est assassiné peu après son rendez-vous avec Dickson, ce qui décide ce dernier à partir pour Beech-Lodge. Dans le train, Dickson et Tom Wills sont victimes d'un attentat dont l'auteur s'avère être Bill Sharpless, le domestique soi-disant disparu. Quelle est donc la part de la vérité et celle de l'invention, dans cette histoire de pieuvre ? Arrivés à destination, les deux détectives écoutent le récit du vieux Cryns, un braconnier, qui prétend avoir vu la pieuvre à plusieurs reprises. Ils visitent l'école de Mivvins qui, fait curieux, renferme encore l'odeur du tabac utilisé par le maître. Étrange instituteur d'ailleurs, qui n'est pas inscrit au département de l'instruction publique. Et Cryns n'est pas le moins suspect, lui qui pénètre sec dans les caves, vastes et inexplorées, de l'école et en ressort mouillé. Cryns transporte des vivres dont on ignore la destination. Pour résoudre l'énigme, Dickson et Wills devront établir le rôle véritable de chacun dans cette histoire. Veut-on chasser les habitants des environs des Black-Waters ? Existe-t-il réellement une pieuvre, ou s'agit-il d'une machination beaucoup plus ténébreuse ?
96/ LE SINGULIER MONSIEUR HINGLE

(Ce résumé est extrait de l’essai de Jacques Van Herp : « Harry Dickson – Le Sherlock Holmes américain », - Collection « Ides et autres », édition Recto-Verso, Bruxelles 1981)

Trente crimes en trois semaines et, chaque fois, épinglée sur la victime, une carte de visite : avec les compliments de Mr Hingle. Et Dickson a réussi à enfermer dans un égout un Mr Hingle qu’il ne connaît pas, qu’il n’a jamais vu.

Débarque à Londres un prince afghan, et une véritable guerre va opposer Dickson aux Dacoïts du prince. (On fit une consommation effrayante de ces tueurs asiatiques à l’époque. Encore un forfait de Fu-Manchu.)

Tom Wills et Dickson seront victimes d’hallucinations provoquées par un gaz et qui rappellent On a volé un homme !. Quant à Mr Hingle…

97/  LE DIEU INCONNU

Mystère à Inghram, dont le maire est averti par plusieurs lettres anonymes que Lord Hardgrave, le seigneur local dont la ruine est notoire, vient de rembourser de pharamineuses dettes, en pièces d'or intégralement dérobées, selon le corbeau, chez Mr. Plummer, notaire en retraite. Le corbeau précise même que la dernière pièce de valeur, un collier de diamants, sera volée le soir même et qu'à cette occasion, Plummer sera assassiné. Et de conclure: "Allez trouver Harry Dickson, grande niquedouille !". Sitôt dit, sitôt fait... mais après avoir interrogé Plummer, Dickson découvre que la somme dérobée à l'ancien notaire appartenait de droit aux Hardgrave. Puis, alors que le maire, Plummer et Dickson veillent dans l'étude (dont portes et fenêtres sont closes), la parure disparaît du coffre et le notaire meurt, un poignard fiché en plein coeur, presque sous les yeux du détective... pourtant celui-ci est formel : nul n'a bougé ou n'est entré dans la pièce ! L'implacable bienfaiteur des Hardgrave est-il, comme le prétend Lilith, nièce de Lord Hardgrave, ce terrible "Dieu inconnu" surgi de la Rome antique, que vénèrait son père ? Dickson tentera à nouveau d'expliquer l'inexplicable...
98/ LE ROYAUME INTROUVABLE

(Résumé de Jacques Van Herp)

Le Club des Quatre réunit quatre célèbres explorateurs, dont le Français Dormans ; les trois autres, trois Anglais, ont eu maille à partir avec un Allemand, Schraube. Or voici que Dormans déclare avoir retrouvé le royaume perdu du Prêtre Jean, défendu par les sables du sud Soudan, les cactus empoisonnés et la tempête magnétique.

Tout ceci n’est qu’une comédie de Schraube : le royaume introuvable n’existe pas, mais bien la ville secrète des Elks, aux confins du Cameroun. Maple ayant été tué, les deux Anglais survivants y sont amenés, tandis que Dickson et Tom Wills manquent d’être enfournés dans le crématoire de Rothertite. Ils partent en avion et font escale dans un bordj…

99/ LES MYSTÉRIEUSES ÉTUDES DU DR DRUM

Harry Dickson est particulièrement soucieux... le docteur Drum, mathématicien éminent autant que discret, spécialiste des calculs hypergéométriques, semble sur la piste d'une découverte phénoménale. Stupeur lorsque le détective pénètre dans le cabinet du scientifique ! Le décor n'est en rien semblable à celui qu'il observait par la fenêtre un instant plus tôt : scientifique, travaux et meubles semblent s'être volatilisés. Le docteur Drum aurait-il, comme le laisse supposer son collègue Caryble, qui a mystérieusement sombré dans la folie, découvert le secret de l'équation qui ouvre la porte de la terrible quatrième dimension ? Quels périls guettent Dickson sur cet autre plan de la réalité ?
100/ LA MORT BLEUE

(Résumé de Jacques Van Herp)

Encore un récit de vengeance hindoue, de criminel à multiples masques, embrouillamini, débrouillamini au prix de la vraisemblance psychologique. Tom Wills joue un rôle important et Harry Dickson est de cœur avec les Hindous venus châtier un voleur sacrilège.

101/ LE JARDIN DES FURIES

Les sœurs Chickenstalker (Catharina, Lilian et Margaret) se plaignent de la disparition de leur comptable, Foreman Peavy, qui leur aurait volé la somme pharamineuse de vingt livres. Flairant autre chose, Harry Dickson espionne le commerce des trois sœurs et est étonné d'y voir parfois pénétrer des gentlemen de la haute société, alors que la clientèle habituelle est composée de servantes et de dames âgées. Ces gentlemen commandent toujours des épingles à cravates et sont toujours servi par la terrible Catharina. Un des singuliers clients serait David Holmer, le chef de la bande de la Rose Blanche, d'insaisissables voleurs. Le commerce des Chickenstalker sert-il de couverture à des activités illicites ? La bande semble fort convoiter les inestimables bijoux de Lady Mildred Glenmore, puisque deux tentatives de vols sont organisées, la première intervenant lors d'un spectaculaire incendie au cirque Harambur. Dans les décombres, Dickson trouve une des épingles à cravate caractéristique de la bande. Cette épingle sera dérobée, un peu plus tard, au prix d'un meurtre. Lors de la deuxième tentative de vol, l'épingle en possession du coupable sera de nouveau audacieusement subtilisée. Qu'ont de particulier ces épingles à cravate pour que la bande soit prête à tout pour les récupérer ? Harry Dickson devra en percer le secret pour délivrer Tom Wills capturé par les bandits.
102/ LES MAUDITS DE HEYWOOD

(Résumé de Jacques Van Herp)

Il y a trois frères Martonville, dont deux sont devenus fous et féroces. Ils se font passer pour des architectes, les frères Lescrew, et construisent en Irlande un château, calqué sur une prison anglaise. Toute la population n’est composée que d’anciens convicts, dans ce domaine de Blacksand. Ils y tiennent captifs des magnats qu’ils rançonnent après leur avoir fait connaître la vie des prisons.

103/ ??MYSTÉRAS??

104/ LA COUR D'ÉPOUVANTE

(Pas de résumé disponible pour ces deux volumes... du moins nous ne ferons pas figurer celui de Van Herp qui en dévoile un peu trop l'intrigue.)
105/ LE ROI DE MINUIT

Selon les statistiques, plus de trois londoniens disparaissent chaque jour. Mr. Hodenham est l'un de ceux-ci : descendant de son train de banlieue à la station habituelle, sous les yeux du chef de gare, il n'atteindra pourtant jamais son domicile. Problème : Mr. Hodenham, sous des aspects de petit employé sans histoires, est l'un des principaux agents du contre-espionnage de la Couronne. Cette ennuyeuse défection incite Sir Hoswell, chef des services secrets, à faire appel à Harry Dickson pour retrouver le disparu. Celui-ci travaillait justement sur un dossier brûlant : Holdenham devait localiser celui que l'on appelle le "Roi de Minuit", un agitateur sévissant dans les colonies des Indes, et dont la présence aurait été signalée à Londres. Ce fauteur de troubles, que l'on dit doté d'une force surnaturelle qui lui permet de broyer ses ennemis à l'aide de ses seuls bras, a-t-il expédié ad patres l'agent britannique ? Peu d'indices dans cette affaire... Tandis que le célèbre détective se rend au domicile du disparu et interroge longuement sa gouvernante, son élève Tom Wills traîne du côté des docks où gravitent les ressortissants indiens récemment débarqués à Londres, dans l'espoir de retrouver la piste du Roi de Minuit... Mais l'affaire prend une tournure tout autre lorsque trois cadavres sont découverts, dans des circonstances qui font largement supposer une intervention de l'exotique criminel ! L'intrépide duo découvrira-t-il ce qu'il est advenu du mystérieux Mr. Hodenham ?
106/ LE CHEMIN DES DIEUX

Quelles étranges réceptions que celles données par Lord Denverton une fois l'an ! L'on s'y régale de potage tiède, de poisson avarié, de pâtes et de volailles mal cuites. Le plus fort est que tous les invités sont des criminels, inconnus de lord Denverton, et qu'à la fin du repas, le maître de maison remet cinquante livres sterling à chacun des convives. Cette bizarre cérémonie a été imposée, par testament, à lord Denverton et Harry Dickson qui assistait, par hasard, à la dernière fête est prié de trouver la raison de cette exigence. Bunny Lipton, le chef de la police secrète d'Orient, aide à lever une partie du voile. Fuh-Suh, un chef rebelle chinois décédé, qui a déjà fait trembler l'Angleterre, est censé revenir au monde des vivants par le Chemin des Dieux, au cours d'un banquet donné en son honneur par des criminels. Le repas imposé à lord Denverton serait le banquet destiné à Fuh-Suh. Cela semble confirmé par le fait qu'un poignard, appelé la Clef du Chemin des Dieux, rate de peu Harry Dickson et que des inconnus parviennent à transformer Tom Wills en un monstre hideux, à l'aide d'une mystérieuse substance appartenant à l'arsenal des sciences occultes asiatiques. La Voix sans tête, un des auxiliaires de Fuh-Suh, semble décidé à éliminer tous ceux qui pourraient entraver le retour de son maître. Harry Dickson réussira-t-il à empêcher le retour du terrible Fuh-Suh par le Chemin des Dieux ?
111/ LES BLACHCLAVER

(Résumé de Jacques Van Herp)

Annabella Blachclaver n’était que de nom la femme de Blachclaver, en fait la compagne d’Anicet Sitter, le célèbre voleur. Elle en eut une fille mais ses quatre fils sont de Blachclaver. La fille veut s’approprier toute la fortune de Sitter, que sa mère repousse avec horreur. Alors, contrefaisant la paralytique, elle tuera sa mère et ses frères avant d’être démasquée.

Remarquable d’atmosphère et d’une certaine mélancolie. Dickson revoit, trente ans après, celle qui fut une femme splendide, qui a conservé un souvenir de ce qu’elle fut et qui implore son secours contre cette malédiction qui pèse sur elle et les siens. Ecriture et ton, tout sent le Jean Ray. 

112/ LE FANTÔME DU JUIF ERRANT

(Résumé de Jacques Van Herp)

L’ex-colonel C. T. Bran n’est qu’un raté. Un jour, dans sa retraite, il lui est donné l’occasion de faire parler de lui. Alors il se déchaîne, affirme que les bois voisins sont hantés par les Mashutes, une bande disparue voici vingt ans, qu’il a ressuscitée pour les besoins de sa cause…

En bonus des nouvelles de 1933, ce volume propose également l’article « Naissance d’un Harry Dickson », repris de L’intégrale NéO, volume 2, également présent dans le « Harry Dickson 9 » des éditions Marabout sous le titre « Naissance des Harry Dickson ».

Nous espérons pouvoir tenir notre rythme annuel de publication de cette proposition d’intégrale des nouvelles « Harry Dickson » écrites par Jean Ray, auquel cas nous vous donnons rendez-vous sur ce site du PReFeG le 17 septembre 2024 pour le partage du Volume 3 : 1934 (première partie).

Prochain bonus  : La maison hantée, de Shirley Jackson

2 commentaires:

  1. Merci pour ce partage, c'est toujours un plaisir de relire les aventures de ce détective confronté au surnaturel !

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  2. Merci de votre visite, Ludo le Hérisson (mais l'admirateur de Jean Ray que vous êtes ne pouvait pas passer à côté !)
    Amicalement

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Merci pour votre commentaire, il sera publié une fois notre responsable revenu du Centaure (il arrive...)

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