Un grand nombre de « baroudeurs » se retrouvent dans ces pages d’automne 1957, avec plusieurs textes qu’on ne retrouvera nulle part ailleurs…
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Sommaire du Numéro 48 :
NOUVELLES
1 - Richard
MATHESON, Le Test (The Test, 1954), pages 3 à 20, nouvelle, trad. Roger
DURAND
2 - Richard
WILSON, Route déserte (Lonely Road, 1956), pages 21 à 30, nouvelle, trad.
Arlette ROSENBLUM *
3 - Mack
REYNOLDS, Intérêt composé (Compounded Interest, 1956), pages 31 à 43,
nouvelle, trad. Roger DURAND *
4 - Pierre
VERSINS, Ma pomme, pages 44 à 48, nouvelle *
5 - Albert
Compton FRIBORG, Amour et cybernétique (Careless love, 1954), pages 49 à
65, nouvelle, trad. Bruno MARTIN *
6 - Jean-Jacques
OLIVIER, Le Miroir, pages 66 à 67, nouvelle *
7 – Robert
A. HEINLEIN, Transfuge d’outre-ciel (II) (Star Lummox, 1954), pages 68 à
116, roman, trad. Régine VIVIER
8 – Jean
RAY, Maison à vendre, pages 117 à 125, nouvelle
CHRONIQUES
9 – Anthony
BOUCHER & Rémi RENARD, A propos de l’affaire Renard-Matheson :
Enquête en forme de débat (suite et fin), pages 131 à 132, notes
10 – Jean-Jacques
BRIDENNE, Hommage à Régis Messac, pages 133 à 135, article
11 – Jacques
BERGIER & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 136 à 137,
critique(s)
12 – Alain
DORÉMIEUX, La Critique des revues, pages 138 à 138, critique(s)
13 – F. HODA, Un
monstre britannique, pages 139 à 140, article
14 – COLLECTIF, Courrier des lecteurs, pages 141 à 141, article
* Nouvelle restée sans publication ultérieure à ce numéro.
« Il se rappelait comment on avait utilisé tous les arguments possibles pour obtenir le vote de la loi par référendum : termes médicaux, graphiques montrant le déclin de la production agricole et l'abaissement du niveau de vie, la menace de famine, la dégradation de la santé. Et tout cela n'était que mensonges. Mensonges flagrants et inutiles, car la loi avait été votée parce que les gens voulaient être tranquilles, parce qu'ils voulaient vivre à leur guise. »
Voici en substance le ton de cette
terrible nouvelle, Le test, de Richard Matheson, réflexion sur
l'euthanasie systématique des plus âgés. Matheson signe ici une nouvelle un peu
plus longue qu'à son habitude, au bénéfice des mouvements psychologiques
détaillés de ses protagonistes.
Dans Route déserte, Richard
Wilson signe une nouvelle d'un ton très « Twillight Zone »,
astucieuse et insolite. On tremble á l'évocation d'une expérience peu commune.
Intérêt
composé est une
sympathique histoire de boucle temporelle, où Mack Reynolds soulève la question des motivations de voyager dans
le temps, et du grand pouvoir que cela offrirait.
On pensera inévitablement à
l'ouvrage de Ward Moore "Encore un peu de verdure..." avec Ma pomme de Pierre Versins, histoire de pomme fantasque. Versins sait aussi y rappeler
les impératifs de tous les affamés...
« ( …) la population n'avait en vérité pour le moment pas le moindre plaisir à sa disposition. Le commissaire rappelait au président que la majorité des gens étaient sous-alimentés, mal soignés, mal habillés ; la presque totalité de la production nationale allait aux armements, aux subventions de guerre et à Dinah ; et il devenait même de plus en plus difficile de prendre les plaisirs simples du grand air et de la verdure, puisque les Américains s'enfonçaient de plus en plus sous le sol et que les bactéries et la radioactivité tuaient de plus en plus de cerisiers. »
Amour et
cybernétique, novella un peu bavarde mais d'un ton
assez proche de l'humour de Sheckley comme en témoigne l’extrait précédent,
nous renvoie aux développements autonomes d'une intelligence artificielle
confrontée aux problématiques d'une guerre sans issue. On pourra penser au
roman ultérieur "Colossus" de D. F. Jones (1966 VF 1969), avec ici de
l'humour et de l'amour en plus. Son auteur, Albert Compton Friborg, de son vrai nom Irving Flint
« Bud » Foote, fut professeur au Georgia Institute of Technology
après des études à Princeton et à la Sorbonne, et l’auteur de plusieurs essais,
sur Sartre, les dystopies chez Jules Verne, Clifford Simak, Stephen King, H.
Beam Piper…
Le miroir, par Jean-Jacques Olivier, est une très courte et efficace histoire à
chute qui joue sans duperie avec les clichés des histoires de fantômes à
l'anglaise.
A propos de Transfuge d'outre-ciel, nous tenons à publier en rougissant un
ERRATUM : contrairement à ce que nous avions annoncé dans notre article
sur le
n°47 de Fiction, « Transfuge
d’outre-ciel » n’est pas un roman de Robert Heinlein resté sans publication ultérieure, bien qu’il aura
fallu attendre vingt ans après 1957. Sous le titre anglais « Star beast », il s’agit en effet du roman maintes fois
édité « L’enfant tombé des
étoiles » (Robert Laffont – 1977 ; Pocket – 1983 ; Poussière
d’étoiles – 2003 ; Livre de poche – 2010). Nous présentons nos excuses à
tous les amateurs d’Heinlein qui auraient bondi de joie au plafond.
Quoi qu’il en soit, cette deuxième
partie demeure trépidante même si bavarde, mais aux personnages bien attachants.
Jean Ray, à qui nous venons de rendre hommage dans notre précédent billet, est ici égal à lui-même dans Maison à vendre, histoire de nécromancie terrible et distanciée à la fois.
Rapport du PreFeG (Septembre 2023)
- Relecture
- Corrections
orthographiques et grammaticales
- Vérification du sommaire
- Notes (2b), (2c), (2d), (2e), (2f), (2g), (2h), (2i) et (2j) ajoutées.
- Vérification
et mise à jour des liens internes.
- Mise au
propre et noms des fichiers html
- Mise à
jour de la Table des matières
- Mise à jour des métadonnées (auteurs,
résumé, date d'édition, série, collection, étiquettes)
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