NOUVELLES
1 - Edmond HAMILTON, Matériel humain (Sacrifice Hit, 1954), pages 3 à 25, nouvelle, trad. (non mentionné)
2 - Clifford D. SIMAK, Spectacle d'ombres (Shadow Show, 1953), pages 26 à 58, nouvelle, trad. (non mentionné)
3 - Bernard MANIER, La Beauté du Diable, pages 59 à 70, nouvelle
4 - Edward LEE, Kalato (Kalato, 1954), pages 71 à 86, nouvelle, trad. (non mentionné)
5 - William MORRISON, Gammes à tous les étages (Music of the Sphere, 1954), pages 87 à 109, nouvelle, trad. (non mentionné)
6 - Marcel SCHWOB, L'Homme voilé, pages 110 à 113, nouvelle
CHRONIQUES
7 - Jean-Jacques BRIDENNE, Hommage à Marcel Schwob, pages 113 à 116, article
8 - F. HODA, Un monstre inédit, pages 117 à 119, article
9 - Jacques BERGIER & Alain DORÉMIEUX & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 121 à 124, critique(s)
Rapport du PreFeG (Septembre 2022)
- Relecture
- Corrections orthographiques et grammaticales
- Vérification du sommaire
- Vérification des casses et remise en forme des pages de titre
- Mise en gras des titres in "Revue des livres"
- Notes (2b), (3b) et (5b) ajoutées.
- Ajout de la note (6b) (Erratum publié dans le Fiction n°23)
- Vérification et mise à jour des liens internes
- Mise au propre et noms des fichiers html
- Mise à jour de la Table des matières
- Mise à jour des métadonnées (auteurs, résumé, date d'édition, série, collection, étiquettes)
Matériel humain, par Edmond HAMILTON, pose un cas de conscience militaire. Comme annoncé dans la présentation quel lui accorde Fiction, le style en est très proche de celui de J. T. McINTOSH. Il faut préciser qu'Edmond HAMILTON figure parmi les grands précurseurs de la science-fiction américaine. Il publie ses premières nouvelles très jeune, dès le milieu des années 20. Pionnier du space-opéra, on lui doit la série de romans et de nouvelles mettant en action le personnage de Capitaine Futur, adapté en dessin animé par la Toei Animation en 1978-1979 et connu en France sous le nom de Capitaine Flam. HAMILTON scénarise aussi des épisodes de Superman pour DC Comics dès les années 40. Il est l'époux de Leigh Brackett.
On notera sans doute un petit paradoxe éditorial : si l'on considère Fiction comme une revue bien décidée à favoriser le développement de l'édition de la S.F. française (encore bien timide car aliénée à un champ éditorial bien menu), ou encore à sensibiliser le lectorat français à des formes de SF plus diverses que le "space-opera", et si l'on compare cette ligne éditoriale à celle de Galaxie où ne paraissent que très rarement des auteurs français, mais bien plutôt des piliers de "l'âge d'or" de la SF américaine, Edmond Hamilton, qui trouverait naturellement sa place dans cette seconde revue, n'y sera pourtant jamais publié.
Spectacle d’ombres, par Clifford D. SIMAK, est une intéressante nouvelle, en cela qu'elle préfigure par son thème (s'en remettre à une machine qui se nourrit de la vie pour en créer un ersatz) une autre nouvelle : "Au temps de poupée Pat" de Philip K. Dick (1963), qui servira à son tour de creuset originel à son célèbre "Dieu venu du Centaure" (1965).
Regagner sa jeunesse pour la perdre dix fois plus vite qu'avant, voilà un marché faustien qui parait des plus classiques dans La beauté du Diable du belge Bernard MANIER.
Kalato, par Edward LEE, est, comme annoncé dans l'introduction, une très belle nouvelle qui aurait pu faire partie des "Chroniques martiennes" de Bradbury. Une course de dupe mue par l'activité humaine.
L'intrigue bien menée de la nouvelle Gammes à tous les étages, par William MORRISON, et son humour toujours un peu sardonique, renvoie à la guerre éternelle qu'est la guerre économique ; l'adversaire est démasqué mais laissé libre d'agir…
L’homme voilé, par le "mort-trop-jeune" Marcel SCHWOB, est un court cauchemar, où la mise en place des éléments fantastiques, et leur "acceptabilité", est habile. Mais Schwob ne laisse aucun choix à son protagoniste, nul marché, sinon peut-être celui passé avec le lecteur, et la fascination qu'exerceraient sur ce dernier le mal et la mort.
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En guise d'extrait de ce numéro, une petite note, d'un temps où les départements "Recherches et développements" n'étaient pas encore dénommés ainsi :
"Le premier laboratoire d’anticipation.
Il est parfois nécessaire de laisser vieillir une découverte pendant plusieurs années, sinon plusieurs dizaines d’années, avant de pouvoir en tirer la pleine utilisation. Partant de ce principe, les Américains viennent d’installer un « bureau d’anticipation », destiné à prévoir quelles seront les inventions rentables d’ici dix, vingt-cinq ou même cinquante ans. Des savants, choisis parmi les plus qualifiés dans toutes les branches, se basent sur les données actuelles et le rythme probable des innovations pour imaginer ce que pourront être, dans x années, un carburateur d’auto, par exemple, ou une fibre textile, ou encore les aliments synthétiques en vue dans l’avenir, etc. Nous avons là un nouveau mode d’anticipation « dans la vie » : l’anticipation scientifico-industrielle. Les démarches en sont complexes, mais, a priori, les résultats doivent atteindre à une grande part de probabilités."
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