10 septembre, 2025

Galaxie (2eme série) n°001 – Mai 1964

Le PReFeG est heureux de renouer avec la seconde partie de son projet : la mise en ligne de la revue Galaxie, avec, en cette année 1964, le retour dans le champ éditorial français de cette revue américaine de qualité. Annoncé pour le mois d'avril, le premier numéro de cette "2ème série" parait finalement en Mai 1964, sous l'égide des éditions Opta, qui n'a pas encore fini à cette époque de multiplier son offre en matière de science-fiction. "Si vous voulez tout savoir sur les temps futurs, lisez Galaxie", pouvait-on même lire en ce printemps 1964 dans les pages de Fiction. Pour cette "nouvelle" revue, le bal s'ouvre sur un roman de qualité : "Au carrefour des étoiles" de Clifford D. Simak ; on pourra aussi y saluer les jeunes Robert Silverberg et le britannique John Brunner, accompagnés par le déjà vétéran Poul Anderson, et un tas de textes restés inédits depuis.

"Bon sang, dans 60 balais,
on laissera faire Pesquet !"

Comme pour toutes nos publications, un clic droit sur la couverture

vous invitera à télécharger le livre au format epub.
("Enregistrer la cible du lien sous...")

Sommaire du Numéro 1 :


1 - Clifford D. SIMAK, Au carrefour des étoiles (Here Gather the Stars / Way Station, 1963), pages 4 à 59, roman, trad. Michel DEUTSCH, illustré par Wallace (Wally) WOOD

2 - Mary CARLSON, Le Temps du froid (The Time of Cold, 1963), pages 60 à 66, nouvelle, trad. Pierre BILLON *

3 - Robert SILVERBERG, Voir l'homme invisible (To See the Invisible Man, 1963), pages 67 à 77, nouvelle, trad. Michel DEMUTH

4 - John BRUNNER, Le Meilleur des pièges (A Better Mousetrap, 1963), pages 78 à 95, nouvelle, trad. Pierre BILLON, illustré par Virgil FINLAY *

5 - Jack SHARKEY, Le Réveil (The Awakening, 1964), pages 96 à 101, nouvelle, trad. Pierre BILLON *

6 - Alfred Elton VAN VOGT, Les Sacrifiés (The Expendables, 1963), pages 102 à 130, nouvelle, trad. Michel DEMUTH, illustré par Virgil FINLAY

7 - Poul ANDERSON, La Croisée des chemins (Turning Point, 1963), pages 131 à 145, nouvelle, trad. Pierre BILLON, illustré par John Jr. PEDERSON *

8 - Lester DEL REY, La Fin d'une race (The Course of Logic, 1963), pages 146 à 159, nouvelle, trad. Pierre BILLON, illustré par John GIUNTA *


* Nouvelle restée sans publication ultérieure à ce numéro.


"Comme un gant" !

Annoncé dans Fiction (et Fiction Spécial 5) pour le mois d'avril, il faudra attendre le mois de Mai 1964 pour voir ressurgir la revue Galaxie, après cinq ans d'absence.

Durant ces cinq ans, les littératures de genre, et principalement la science-fiction, ont grandement évolué. Dans le monde, après le lancement de Spoutnik, c'est un homme qui est allé dans l'espace ; il faudra dorénavant chercher  l'évasion et l'imaginaire au-delà de l'Espace. Et puis la Guerre Froide, la Crise de Cuba, l'assassinat de Kennedy,... démontrent qu'après "l'épanouissement" consumériste des années 50, un basculement soudain est toujours possible, et qu'un avenir plus sombre se prépare potentiellement derrière les portes de demain. Face à une anxiété grandissante, les citoyens du monde des années 60  se politisent davantage que lors de la dispendieuse décennie précédente, et la science-fiction, toute entière consacrée à l'avenir, n'échappe évidemment pas à cette politisation.
C'est donc dans un environnement bien changé que renait Galaxie dans une version francophone, sous l'impulsion de Alain Dorémieux (et sans doute déjà de Michel Demuth) et des éditions Opta.

Mais qu'on s'en souvienne, entre 1953 et 1959, Galaxie (dite "1ère série" ensuite) diffusait principalement les auteurs de "l'Age d'or" de la SF américaine, Sheckley, Asimov, Pohl... Mais ce fut aussi en France le marchepied de Gérard Klein, de Michel Demuth ou d'Albert Ferlin, le jardin d'auteurs à présent "disparus" tels Jean Lec ou Jeannine Raylambert … Ce fut également l'aire de jeux du petit Jimmy Guieu, dans sa panoplie de chasseur de soucoupes.
Mais ce fut aussi une revue très décriée par la suite pour les libertés qu'elle prenait avec les textes, par des coupes drastiques et des traductions approximatives, faute d'un véritable souci éditorial. Car un fantôme hantait les bureaux de l'éditeur Nuit et Jour, et c'était le rédacteur en chef de Galaxie ("La rédaction-fantôme de « Galaxie » (tellement fantôme que jamais personne n'arrivait à voir le « rédacteur ») n'était en somme qu'un secrétariat s'occupant de transmettre des textes américains à traduire.", écrivait Alain Dorémieux dans le Fiction n°68).
Suivant une "trajectoire parallèle" à celle de Fiction, Galaxie ne montrait toutefois pas la même velléité d'imposer un genre en France et de s'en saisir pleinement, mais bien plutôt de proposer "un produit manufacturé" décalqué sur sa version américaine - du moins toujours à en croire Alain Dorémieux.

Cinq ans, donc, ont passé, "The times they are a' changin'" comme dit le poète, et les rivalités d'hier se muent alors en réappropriation. Fiction colonise-t-elle Galaxie, après avoir laissé les poussières de la faillite lentement retomber ? Nous inclinerons plutôt à croire en un souhait sincère d'amateur du genre, déplorant l'absence de diversité des revues professionnelles et la conscience qu'un trésor littéraire demeure encore inaccessible aux lecteurs français, par-delà une barrière de la langue large comme l'Atlantique.

Voyons ce qu'Alain Dorémieux nous dit dans l'annonce de la renaissance de Galaxie qu'il publie dans le n°125 de Fiction :
GALAXIE : Une renaissance
" À partir du mois d’avril, FICTION aura une sœur cadette (au nom déjà célèbre) : GALAXIE.
La première édition française de GALAXIE débuta en 1953 et fut interrompue en 1959. S’il est vrai que tous les lustres le phénix renaissait de ses cendres, pourquoi une revue de SF n’imiterait-elle pas cet oiseau légendaire ?
Le précédent GALAXIE n’avait qu’un défaut : celui d’être publié par des non-spécialistes. Cette nouvelle édition, dirigée par la même équipe rédactionnelle que FICTION, offrira à cet égard une garantie de sérieux.
Pour la première fois, vous seront présentés en version intégrale les meilleurs textes inédits des grands auteurs américains de SF. Le nombre de pages (160, uniquement consacrées à des récits) permettra en outre, chaque mois, une importante sélection.
Comme par le passé, GALAXIE sera la revue 100 % SF, destinée à l’amateur « inconditionnel » du genre. Mais la variété de ses sujets, la diversité des champs qu’ils embrassent, satisferont le plus grand éventail de goûts.
À un moment où la disparition du « Rayon Fantastique » avait paru sonner un coup de glas pour la science-fiction, nous sommes heureux de témoigner de sa vitalité, en réintroduisant sur le marché français la plus fameuse des revues d’outre-Atlantique. "

On pourra toutefois le constater, "Galaxie 2ème série" sera en effet, du moins au début, entièrement dédiée à la science-fiction anglo-saxonne, et conservera de la 1ère série son aspect "old school", ses illustrateurs d'avant-guerre (l'incontournable Virgil Finlay, par exemple), et ses "pitch" de présentations à l'emporte-pièce - soit "Galaxie", mais en mieux. Car un soin tout particulier sera apporté aux traductions (sous les plumes de Michel Deutsch, Pierre Billion, Christine Renard ou Michel Demuth himself...), et la revue tiendra finalement un rôle d'observatoire de ce qui s'écrit outre-Atlantique.

Mais témoigner de la vitalité d'un genre comme la science-fiction ne sera pas tout. Avec l'apparition ou l'envol d'auteurs comme Robert SilverbergPhilip K. Dick ou Cordwainer Smith, comme avec des chroniques régulières, celle de Philippe Curval par exemple, Galaxie sera aussi tournée vers les métamorphoses inévitables d'un genre dédié aux questionnements des lendemains.

Pour anticiper légèrement, et terminer cette note d'introduction à cette deuxième série de Galaxie, voyons ce que la rédaction de la revue écrit dans son numéro 4, quelques mois plus tard :

"GALAXIE" ET SES LECTEURS 
" La reparution de GALAXIE nous a valu un abondant et encourageant courrier.
A lire ces lettres, une constatation s'impose : GALAXIE comble un vide. Beaucoup de nos correspondants étaient lecteurs de l’ancienne édition et en avaient toujours regretté la disparition, L'amateur de S.F. et rien que de S.F. n'avait plus sa revue. Même réaction à notre formule consistant à présenter régulièrement des romans. La carence, dans ce domaine, des collections spécialisées semble laisser depuis longtemps le fervent de S.F. sur sa faim.
Satisfaction générale, donc, pour la renaissance de la revue. Et jugements dans l'ensemble favorables pour la composition des premiers numéros (seule une faible minorité s'estime déçue). Avouons pourtant une chose : nous avions un contingent de textes relativement restreint quand nous avons préparé ces premiers numéros. Actuellement, ce contingent est beaucoup plus étendu et nous pouvons faire de façon plus approfondie nos prochaines sélections. Voici notamment quelques auteurs dont nous avons une importante quantité de nouvelles ou de romans en stock : Brian W. Aldiss, Poul Anderson, Arthur C. Clarke, Philip K. Dick, Gordon R. Dickson, Damon Knight, Keïth Laumer, Fritz Leiber, Murray Leinster, J.T. Mclntosh, Cordwainer Smith, Robert F. Young, etc.
D'autre part, nous nous occupons activement de rechercher les anciens textes non parus en France du Galaxy américain. Et à ce propos, une précision s'impose. Beaucoup d'auteurs autrefois très productifs n'écrivent plus guère dans le Galaxy américain. C'est le cas notamment de Simak et Sheckley. Nous ne pouvons donc, au mieux, que présenter les nouvelles d'eux restées inédites mais non les inscrire régulièrement et constamment à nos sommaires.
Nous étant consacrés à l'étude des traductions de l’ancien Galaxie français, nous envisageons autre chose : présenter la version intégrale de textes qui, à l'époque, avaient été parfois considérablement abrégés ou altérés à la traduction, Un seul exemple suffira à exposer la situation : la nouvelle de Robert Sheckley Un billet pour Tranai, d'une longueur de 38 pages dans son texte original, fut ramenée à 20 pages dans le Galaxie français. Dans de pareils cas, une reprise nous semble s'imposer (mais pas plus d'une au maximum par mois). Qu'en pensent nos lecteurs ?
Si nos correspondants sont presque unanimes sur les textes présentés, il y a plus de divergences concernant l’utilisation des dessins américains. Disons simplement qu'ils nous paraissent certes de qualité inégale, et que nous nous efforcerons à l'avenir de ne conserver que les meilleurs. Mais ils correspondent à notre avis à l'esprit de GALAXIE, et les supprimer serait trahir cet esprit. "

Cette démarche de reprendre de fond en comble les traductions des nouvelles parues dans la première série de Galaxie, Michel Demuth la développera un peu plus tard, avec sa série d'anthologies "Marginal", compilant  selon des grands thèmes les nouvelles retraduites, avec des illustrations originales de dessinateurs français. Mais il faudra encore attendre presque dix ans et l'année 1973 pour cela…

Pour transiter en douceur vers la suite, citons Simak dans son roman "Au carrefour des étoiles" : 

" - Il y a un journal de Géorgie dont le slogan proclame qu'il couvre le Sud comme la rosée. Il faudrait inventer quelque chose du même genre au niveau de la galaxie.

- Un gant ! s'exclama Mary. Le quotidien qui enveloppe la galaxie comme un gant ! "


Galaxie propose donc de commencer ce nouveau voyage par un roman de Clifford D. Simak, publié en deux parties, Au carrefour des étoiles, qui obtiendra d'ailleurs le Prix Hugo en cette année 1964.

" Voici la Terre, se disait-il. Une planète faite pour l'Homme. Mais pas pour lui seul, cependant : c'était aussi une planète pour le renard, le hibou et la belette, pour le serpent, la sauterelle et le poisson, pour toutes les formes vivantes qui pullulaient dans l'air, sur le sol et au fond des eaux. Et qui n'était pas non plus le monopole des espèces indigènes : elle était également faite pour d'autres créatures, nées sur d'autres terres, sur d'autres planètes situées à des années-lumière mais qui, dans leur essence, étaient toutes autant de Terres. Car Ulysse, et les Lumineux, et tous les autres pouvaient vivre sur la planète Terre si besoin en était ou s'ils en avaient simplement envie. (…) Le fait fondamental : l'intelligence existait dans l'univers. L'Homme n'était pas seul. Pour peu qu'il s'engageât sur la bonne route, il ne serait, plus jamais seul. "

Partant de cette hypothèse que l'intelligence, ou que la conscience d'être existe partout à travers l'univers, Simak nous propose de s'interroger sur son sens. Car manifestement, il nous faut suivre la bonne route. Le débat est donc moral, et la question demeure : quelle est "la bonne route" selon Simak ?

—  (…) Que de choses avons-nous encore à apprendre ! Ils sont tellement plus savants que nous… Leurs notions en matière de religion, par exemple…
— Je ne sais pas s'il s'agit vraiment d'une religion. Cela n'a pas l'appareil généralement associé à la religion. Et ce n'est pas fondé sur la foi. La foi n'est pas une nécessité. La base de leurs croyances, c'est la connaissance. Ce sont des gens qui savent, voyez-vous.
— C'est à la force spirituelle que vous pensez ?
Enoch répondit :
— Elle existe au même titre que toutes les autres forces qui constituent l'univers. Oui, il y a une force spirituelle exactement comme il y a des choses que l'on appelle le temps, l'espace ou la gravitation pour ne parler que de ces seuls éléments immatériels. Elle existe et ils peuvent entrer en contact avec elle…
Cette idée d'une forme de conscience qui traverse le vivant, la "force spirituelle", sera reprise 13 ans plus tars dans le film "Star Wars". Chez Simak aussi, la "force" donne à ceux qui y sont les plus sensibles un pouvoir sur la matière, la vie, l'espace… Et si, comme dans "Star Wars", il y a un ordre quelque peu monastique qui veille sur les avatars de cette force, l'idée n'y est ici qu'évoquée de loin, comme un bruit de fond à l'ensemble de l'histoire.
Il y a déjà bien assez à faire, Simak le comprend bien, avec la posture de l'humain qui découvre, seul, l'immensité de la civilisation galactique, et le déploiement de la conscience par delà notre petite planète de banlieue. Car les chocs sont multiples, et parfois inattendus. 
Si votre forme physique vous interdit de coloniser une planète, vous n'avez qu'à changer de forme ! À vous métamorphoser en un être capable de vivre sur la planète en question ; il ne vous reste plus alors qu'à en prendre possession. S'il vous faut, pour cela, être un ver blanc, eh bien, vous devenez un ver blanc. Ou un coléoptère. Ou un crustacé. Ou n'importe quoi d'autre. Et ce n'est pas seulement votre enveloppe corporelle qui se transforme : votre esprit subit le même avatar, il devient le type d'esprit qu'il faut que vous puissiez vivre dans ce milieu étranger.
Bien que Simak poursuive ici en termes simples le principe de pantropie théorisé par James Blish en 1957, rappelons qu'il avait déjà évoqué cette idée dans "Demain les chiens" (1952).

La "bonne route", alors, qu'elle est-elle selon Simak ? Croire en la Force ? Se fondre dans la substance changeante de l'Univers et ses lois particulières ? 
A un contexte mondial qui exacerbe un certain pessimisme (qui pourrait faire sourire à présent - après la Guerre Froide s'entend - qu'a été évitée la 3ème Guerre Mondiale), Simak répond par une douce foi en l'intelligence et en la civilisation qui induisent bonté, tolérance, et curiosité pour les phénomènes étrangers, et ce d'où qu'ils soient - intergalactiquement parlant. On compatit finalement à ce mélange tragique entre immortalité et solitude d'une part, et ouverture d'esprit et limitation intellectuelle d'autre part, que vit Enoch Wallace, le protagoniste de cette belle histoire, où l'auteur déploie tous ses thèmes favoris. Pour conclure partiellement : le métier sûr de Simak n'a d'égal que son humanisme.

Le temps du froid, de Mary Carlson, parait bien fade après le roman de Simak. On ne peut que se demander pourquoi Dorémieux a choisi ce texte pour le premier numéro de Galaxie.


On le comprend nettement mieux avec la nouvelle suivante : Voir l'homme invisible.
Dostoïevski a écrit quelque part : « Sans Dieu, tout est possible. » Je peux le paraphraser et dire : À l'homme invisible, tout est possible – et sans intérêt. 
On commence ici à voir poindre l'un des thèmes récurrents de Robert Silverberg : l'individu exclu au sein de ses semblables, seul parmi la foule des autres. Ici, il s'agit d'un fait social qui ne portait pas encore le nom d'invisibilisation.

Mieux qu'une planète piège, John Brunner propose Le meilleur des pièges pour toute une planète ;  à l'instar de son titre en version originale : mieux qu'une tapette à souris. Si John Brunner n'a pas encore creusé sa voie dans la "speculative fiction", il possède déjà un métier sûr et une imagination convaincante.

Le réveil après une hibernation plus longue que prévue… et le monde est transformé. Un texte simple et une bonne nouvelle à chute de Jack Sharkey qui fait ici son entrée. 


Reprenant à son compte le "Waldo", une invention de Robert Heinlein dans un court roman qui porte ce même titre ("Waldo", 1942) , A. E. Van Vogt élabore dans Les sacrifiés une histoire où la télépathie d'une espèce extraterrestre se révèle être à sens unique (l'E.T. ne sait pas qu'on l'entend penser), mâtinée d'une intrigue de prise de pouvoir sur un vaisseau arche. Beaucoup de sujets, donc, et si l'on retrouve bien le goût de Van Vogt pour la mentalisation des tactiques de prises de pouvoir, il est ici bien trop bavard, et l'intrigue inutilement compliquée. Van Vogt semble un peu manquer sa cible.

Le carrefour des étoiles inspire au traducteur Pierre Billon un autre titre : dans La croisée des chemins, Poul Anderson, toujours doué pour décrire en quelques usages une société extraterrestre, évoque le dilemme qui traverse des explorateurs humains découvrant une société idyllique et en paix, sans aucune technologie, mais d'une intelligence moyenne manifestement très supérieure à celle des hommes. Faut-il éviter de les renseigner davantage, ou accepter de les avoir quelque peu corrompus et miser sur leur grande intelligence pour améliorer la civilisation galactique ? Une bonne nouvelle, et, contre toute attente, apaisante.

Le point de vue d'une race en voie d'extinction sur une planète désolée… quand survient un vaisseau terrien, semblerait-il. Jeux d'échelles à la William Morrison, et sarcasme léger de Lester Del Rey envers une représentation genrée des règles universelles de la vie, La fin d'une race est une bonne petite histoire de vampires de l'espace.

Rapport du PReFeG (Août 2025)

  • Relecture
  • Corrections orthographiques et grammaticales
  • Vérification du sommaire
  • Vérification des casses et remise en forme des pages de titre
  • Remise en page des illustrations
  • Ajout de la page de présentation de la revue
  • Ajout de la page d'annonce des prochaines publications
  • Note (2) ajoutée
  • Vérification et mise à jour des liens internes
  • Mise au propre et noms des fichiers html
  • Mise à jour de la Table des matières
  • Mise à jour des métadonnées (auteurs, résumé, date d'édition, série, collection, étiquettes)

En cliquant sur les noms des auteurs de ce numéro

retrouvez les bibliographies complètes de leurs parutions dans Fiction et Galaxie !

A suivre : Galaxie (2ème série) n°002.


Galaxie présente son numéro 2 :

GALAXIE vous donne rendez-vous dans son numéro 2, qui vous offrira, entre autres nouvelles : L'impossible étoile, par Brian W. Aldiss ; La souffrance paie, par Robert Silverberg ; Ceux qui possède la terre, par John Brunner ; Les Pieds et les Roues, par Fritz Leiber ; Le Pays d'Esprit, par Robert F. Young, ainsi, bien sûr, que la fin du roman de Clifford Simak : Au carrefour des étoiles.

2 commentaires:

Merci pour votre commentaire, il sera publié une fois notre responsable revenu du Centaure (il arrive...)

Le PReFeG vous propose également