24 juillet, 2024

Fiction n°072 – Novembre 1959

Parité respectée pour ce numéro qui accueille autant d'autrices que d'auteurs, bien que Nathalie Henneberg signasse toujours sous le nom de son défunt mari (pour le moment...). Un très bonne qualité d'ensemble, avec des récits très bien élaborés.

 

Clic droit selon un angle impeccable, Captain !

Sommaire du Numéro 72 :


NOUVELLES

 

1 - Charles HENNEBERG, An premier, ère spatiale, pages 3 à 45, roman

2 - Carol EMSHWILLER, Un jour à la plage (Day at the beach, 1959), pages 46 à 54, nouvelle, trad. Michel DEUTSCH *

3 - Howard FAST, Ad vitam aeternam (The cold, cold box, 1959), pages 55 à 65, nouvelle, trad. Michel DEUTSCH

4 - BELEN, Quarante siècles nous contemplent, pages 66 à 68, nouvelle

5 - Damon KNIGHT, Tout avoir... (A for Anything, 1957), pages 69 à 103, nouvelle, trad. P. J. IZABELLE

6 - Mildred CLINGERMAN, Le Manteau couleur du temps (The day of the green velvet cloak, 1958), pages 104 à 114, nouvelle, trad. René LATHIÈRE *

7 - Raymond E. BANKS, L'Homme sans squelette (Rabbits to the Moon, 1959), pages 115 à 127, nouvelle, trad. Michel DEUTSCH *

 

CHRONIQUES


8 - Jean JACQUES, Espace et Temps, pages 128 à 131, article

9 - Michel EHRWEIN, Un opéra de l'espace, pages 132 à 134, article

10 - Jacques BERGIER & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 136 à 139, critique(s)

11 - COLLECTIF, Le Conseil des spécialistes, pages 140 à 141, critique(s)

12 - F. HODA, Amérique, année zéro, pages 143 à 144, article


* Nouvelle restée sans publication ultérieure à ce numéro.

On bascule dans une enquête au huis-clos du vaisseau en route pour Andromède ; de l'action et des rebondissements pour cette seconde partie plaisante de An premier, ère spatiale, par Nathalie Henneberg.

Avec sa vision de la vie quotidienne post-apocalyptique, Un jour à la plage propose un sujet terrible et presque désespéré. Par Carol Emshwiller.

On retrouve Howard Fast dans Ad vitam aeternam, où un prédateur libéral, affairiste et insatiable, est pris au piège de sa volonté d'être seul au sommet. Sans en dévoiler davantage que ne le fait déjà Fiction dans son texte de présentation, on se surprend à rêver, avec la même naïveté (feinte) que Howard Fast, à un pouvoir centralisé et absolu qui lutterait contre la famine, la misère, la guerre et la mort.

Illustration de Milan Trenc : "A night at the museum" (1993)
 Une nuit au musée, l'album pour enfants de Milan Trenc, n'a pas d'autre postulat que de prêter une âme aux objets inanimés. L'enjeu n'est alors pas de les réanimer pour le prouver (et l'on rejoint ici la nouvelle précédente d'Howard Fast), mais d'être tenté de rejoindre l'inanimé sans y perdre son âme (équivalant dans Quarante siècles nous contemplent, proposé par Belenà la capacité d'aimer).




Damon Knight développe dans Tout avoir... l'idée du réplicateur de matière, et surtout les implications et les transformations sociales qu'entraîne sa diffusion gratuite, pour le meilleur sur un plan théorique, et le pire sur le plan pratique. Glaçant.

Le manteau couleur du temps est une très belle romance d'émancipation d'une femme et de relativité du temps, celui du lecteur comme celui d'une époque, sur un tempo fort bien mené par Mildred Clingerman.

Après le réplicateur, L’homme sans squelette se révèle être une sympathique nouvelle sur le thème du transmetteur de matière, par Raymond E. Banks.

Rapport du PReFeG (Juillet 2024)

  • Relecture
  • Corrections orthographiques et grammaticales
  • Vérification du sommaire
  • Vérification et mise à jour des liens internes
  • Mise au propre et noms des fichiers html
  • Mise à jour de la Table des matières
  • Mise à jour des métadonnées (auteurs, résumé, date d'édition, série, collection, étiquettes)

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