25 décembre, 2023

Cadeau bonus : « Les Imaginox » - Raymond F. Jones 1951 (VF 1955)

En ce Noël 2023, rendons hommage au "Père Joujou", à savoir le "Toymaker" que l'écrivain américain Raymond F. Jones décrivait dans son recueil de nouvelles éponyme, récits initialement publiés entre 1944 et 1947 dans la revue "Astounding Science Fiction" (à l'exception de la dernière nouvelle publiée dans "Fantastic adventures"), puis regroupés en recueil en 1951 chez Fantasy Publishing Company, sous le nom "The toymaker" (dans une collection où l'on pouvait trouver aussi Lyon Sprague de Camp ou John Taine).

En France, il ne faudra (pour une fois) pas attendre très longtemps sa traduction : les Editions Métal, connues pour leur "Série 2000" aux couvertures métallisées, éditeront cet ouvrage en 1955, en hors-série, avant de disparaître définitivement.

Ce seront finalement les éditions NéO qui rééditeront ce livre, fidèles à leur "intelligente politique de réimpression d'ouvrages introuvables" (dixit la rubrique Flash Fiction du Fiction n°315 de janvier 1981) - et c'est cette éditions datant de septembre 1980 que nous vous proposons de découvrir ici (accédez à une copie de l'ebook en cliquant sur la couverture).

Nous avons déjà partagé notre goût pour l'œuvre de Raymond F. Jones il y a un peu moins d'un an avec le partage de son plus célèbre roman : "Les survivants de l'infini". D'autres ouvrages tels que "Risques calculés", "J'ai d'autres brebis" (co-écrit avec Lester DEL REY) ou "Renaissance" restent encore à (re)découvrir, et feront certainement l'objet de prochains bonus au sein des pages du PReFeG. 

Le destin d'une coquille :

Voyons tout d'abord la recension qu'Igor B. Maslowski proposait dans le Fiction n°27 en février 1956.

" Meilleur A. S. du mois : « Les imaginos » – la couverture porte imaginox, mais ce n’est sans doute qu’une coquille – (The toymaker), de Raymond F. Jones (Ed. Métal), recueil de six longues nouvelles dont la première donne son titre au volume. Sans être d’égale valeur, toutes sont très bonnes et deux excellentes. J’ai particulièrement aimé celle du début, où l’on voit un groupe de savants tenter d’empêcher le dictateur de l’époque de déclencher une guerre intergalactique en hypnotisant les enfants au moyen de jouets baptisés « imaginos ». Autre récit de qualité : « La salle des enfants », où l’on assiste à la lutte qui se livre dans le cœur d’un père dont l’enfant est mutant. Aura-t-il le courage de s’en séparer pour le bien de l’humanité ? Nouvelle extrêmement poétique et émouvante, dont la fin est assez inattendue. « Météo » s’inscrit à mi-chemin de la S.-F. et du policier, « Modèles perfectionnés » est de caractère psychologique, « Les parasites » possède une forte tendance au « suspense », « Inventions », enfin, n’est pas dénuée d’un certain humour sardonique. Comme on voit, la variété n’est pas l’une des moindres qualités de Jones dont l’imagination, par ailleurs, est étincelante. Seule ombre au tableau, la traduction qui laisse nettement à désirer."

"... la couverture porte imaginox, mais ce n’est sans doute qu’une coquille " écrit I. B. Maslowski. En effet, la nouvelle dans sa version originale parle d'imaginos pour nommer ces jouets particuliers, et, bien qu'il nous a été impossible de retrouver un exemplaire ou un scan de l'édition française de 1956 aux Editions Métal, il semble bien que la nouvelle (malgré le titre) s'intitulait alors "Les imaginos" (comme le corrobore la note de Jacques Sadoul citée plus loin). C'est toutefois sous ce titre d’Imaginox peut-être fallacieux - à moins que les Editions Métal aient voulu évoquer l'inox, procédé de renforcement de l'acier connu depuis l'antiquité mais réellement industrialisé à partir de 1925 - que sera repris l'ouvrage chez NéO, et les imaginos seront rebaptisés imaginox jusque dans la nouvelle proprement dite (les éditions NéO furent parfois critiquées pour la refonte de certaines coquilles qui n'en étaient pas, comme dans la série des Harry Dickson de Jean Ray). Malgré cela, la traduction restera la même qu'en 1956.

Imaginox, donc. Et avouons-le, cela sonne moins hispanique, et ajoute un peu de mystère quant à leur origine (puisque c'est là le cœur de la nouvelle).

Astuce et déjà-vu :

La critique de la réédition NéO de septembre 1980, bien que tout de suite recensée par Francis Valéry dans les parutions du domaine anglo-saxon, se fera attendre, et ne sera pas très tendre envers les éditions Néo. C'est en avril 1981, dans le Fiction n°317, que se prononcera Stéphane Nicot (future Stéphanie Nicot, rédactrice en chef de la revue Galaxies entre 1996 et 2007):

" L'importance croissante d'un public disposé à lire de la science-fiction amène les éditeurs à piller les collections des années cinquante et soixante.

Dans ce domaine, les Nouvelles Éditions Oswald ont en général la main plutôt heureuse. Avec Les Imaginox, nous avons en revanche une réédition qui ne s'imposait peut-être pas. Oh ! pas de quoi crier au scandale ! Ce recueil de six nouvelles n'est pas plus mauvais qu'une notable partie de la production annuelle du genre ; il s'agit simplement d'une SF fort classique pour ne pas dire archaïque, sans surprise, souvent naïve, parfois exaspérante. 

Dans l'histoire qui donne son titre au volume, le « père joujou », professeur-de-paix reconverti dans le petit commerce, parvient à éviter une guerre intergalactique entre la Terre et Médral. Son gadget miracle ? La diffusion massive de jouets pacificateurs ! Le second texte marquant n'est qu'une banale affaire de mutants ; van Vogt a fait beaucoup mieux dans la même veine.

Les nostalgiques impénitents de « l'âge d'or » aimeront probablement. Sadoul, lui, a déjà aimé…

Il n'en reste pas moins que les Nouvelles Éditions Oswald font d'habitude de bien meilleurs choix.

"... Sadoul, lui, a déjà aimé..." . On reviendra sur l'inimitié des représentants des éditions Opta pour le "monsieur J'ai Lu", concurrent éditorial évident, qu'était Jacques Sadoul. Pour ce qui est d'évoquer l'ouvrage de Jones, c'est en ces termes que l'anthologiste recensera la nouvelle-titre dans son "Histoire de la science-fiction moderne " - Tome 1 :

[Dans le numéro d'Astounding science fiction de septembre 1946], Raymond F. Jones nous donne une excellente nouvelle, The Toymaker (Les Imaginos, in Les Imaginox, éditions Métal, 1955.). Le thème en est très astucieux : devant la menace d’une guerre qui risque de ravager le système solaire, le PT Theorn, surnommé The Toymaker, c’est-à-dire le fabricant de jouets, répand partout des sortes de petites poupées, les Imaginos. Or, ces jouets ont une action pacifiante qui s’exerce d’abord sur les enfants, pour finir par provoquer la modification des plans des chefs d’État. Ils font naître une doctrine de paix qui sera plus forte que les forces de la guerre.

Pierre VERSIN, dans sa célèbre Encyclopédie, évoque Les imaginox à la rubrique « Jeu ». Il propose également un avis sur Jones et son œuvre.

Chez Raymond F. JONES (Les Imaginox, 1946), les jouets dont le monde est inondé sont si envoûtants dans leur représentation de la réalité que les enfants contraignent leurs parents à la paix perpétuelle, car la guerre détruirait cet univers analogique.  ("Jeu", p.469)

JONES (Raymond F.) : Ecrivain américain (1915- ) surtout connu pour son roman Les survivants de l'infini (1949-50 ; en volume: 1952) dont on a tiré un film remarquable en 1954. En fait, un autre de ses romans, Renaissance (1944 ; en volume : 1951), est beaucoup plus intéressant en ce qu'il invente un monde, expérience de cité close après une guerre atomique, peuplée de savants uniquement, et remarque l'éclosion du tabou dans toute société fermée, fût-elle intellectuelle au suprême degré. La sclérose d’invention guette un peuple coupé de la « nature », donc de l’expérimentation et de la contrainte. Ce récit tend à démontrer la vanité de la quête de l’absolu.

JONES a aussi écrit de nombreuses nouvelles dont six ont été réunies en 1951 dans Les Imaginox. Un autre de ses contes est important, Une pierre et un épieu (1950), dans lequel des hommes d’un futur torturé par notre inconscience viennent nous demander des comptes. Car «je ne sais pas avec quelles armes se fera la prochaine guerre, a écrit EINSTEIN, mais je suis certain que celle qui suivra se fera à coups de pierres et d’épieux ». ( "Raymond F. Jones" p.472)

La quatrième dimension des couvertures :

  • Quatrième de couverture des Editions METAL (1955)

Raymond F. JONES, l'auteur de cette remarquable série de récits, naquit à Salt Lake-City il y a trente-cinq ans. Ses études le spécialisèrent à la fois en électricité (il est ingénieur) et en anglais. Il est détenteur d'une licence d'opérateur radiophonique, et pendant la guerre travailla au service des ingénieurs de radio BENDIX. Depuis dix ans, il est employé au ser­vice météorologique des Etats-Unis.

Mr. Jones est l'un des membres d'un petit groupe d'écrivains distingués dont la nouvelle intervention en tant qu'auteur de contes de science-fiction a véritablement propulsé le magazine Astounding Science Fiction à la position de leader qu'il occupe présentement. Raymond F. Jones a l'habileté, que peu d'autres écrivains du genre possèdent, de rendre les personnages de ses histoires absolument réels et son éducation scientifique lui permet de les bâtir sur une base authentique.

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Les Imaginox nous conte l'histoire pas­sionnante de la lutte des deux principales civilisations du système solaire pour l'hégé­monie économique et politique. C'est aussi une étude prenante et fouillée de la psycho­logie opposée de deux hommes : Le pro­fesseur Rold Theorn, à la recherche d'une solution pacifique des problèmes de la galaxie, et le sénateur Callimus, qui utilise les res­sources de la super-science pour entraîner le peuple vers un climat de guerre totale. Callimus dispose de tous les moyens de propagande et avec la dextérité d'un montreur de ma­rionnettes, il tire les ficellles pour effrayer, séduire et menacer. Mais le professeur Theorn, le « Père Joujou », crée les mysté­rieux IMAGINOX, et grâce aux enfants complètement ensorcelés par les étranges jouets sans forme, il répand sa doctrine de paix. Les résultats incroyables obtenus par les IMAGINOX, et la menace proche de la destruction totale du système solaire, font du Toymaker, une histoire que vous n'êtes pas près d'oublier.

Les modèles perfectionnés nous entraî­nent à la suite des techniciens des Labora­toires du Nord dans des aventures tumul­tueuses où ceux-ci, complètement abasourdis, trouvent leurs plans quelque peu changés par des visiteurs inattendus d'une époque in­connue.

Dans les Parasites, nous découvrons que d'étranges insectes de la planète mécanisée de SIAN envahissent la terre, entraînant au désastre les villes populeuses.

Inventions est une curieuse légende de l'époque du commerce inter-planétaire et du mythe brutal des compagnies qui trafiquent avec d'étranges indigènes à travers le cosmos.

Météo est une captivante description des épouvantables problèmes rencontrés dans le monde de demain par les hommes intré­pides qui assument la responsabilité du con­trôle climatique.

La nouvelle concluant cet ouvrage : La Salle des Enfants, est un conte puissant et inoubliable où un homme et une femme sont forcés de prendre une décision capitale con­cernant le bonheur FUTUR de l'humanité.

Tous ceux qui apprécient des histoires ra­pides et passionnantes de gens courageux et d'exploits extraordinaires, seront captivés par ce volume de moderne science-fiction.
  • Quatrième de couverture des Editions NéO (1980)

Les Imaginox nous conte l'histoire passionnante de la lutte des deux principales civilisations du système solaire pour l'hégémonie économique et politique. C'est aussi une étude prenante de la psychologie de deux hommes : le professeur Rold Theorn, à la recherche d'une solution pacifique des problèmes de la galaxie et le sénateur Callimus, qui utilise les ressources de la super-science pour entrainer le peuple dans un climat de guerre totale. Callimus dispose de tous les moyens de propagande et avec la dextérité d'un montreur de marionnettes, il tire les ficelles pour effrayer, abattre et menacer. Mais le professeur Theorn, le "Père Joujou", crée les mystérieux Imaginox et, grâce aux enfants complètement ensorcelés par les étranges jouets sans forme, il répand sa doctrine de paix.

Paru en 1955 dans l'éphémère série 2000 des Éditions Métal, ce livre était non seulement introuvable, mais à peu près totalement inconnu du public français, si l'on excepte le petit nombre d'amateurs de science-fiction de cette époque, aujourd'hui relativement âgés.

Né en 1915 à Salt Lake City (U.S.A.), Raymond F. Jones est surtout connu pour son roman Les survivants de l'infini (Le Rayon fantastique) dont a été tiré un film remarquable en 1954.

Il a aussi écrit de nombreuses nouvelles dont 6 sont réunies dans Les Imaginox, mais est resté peu connu du public français. Son autre roman, tout aussi remarquable, Renaissance, vient en effet seulement de paraitre en librairie cette année (Éditions J'ai lu), soit 25 ans après Les Survivants de l'infini et Les Imaginox. Il s'agit pourtant d'une des voix les plus originales de la science-fiction américaine de la grande époque.

  • Sommaire

1 - Les Imaginox (The Toymaker, 1946), pages 7 à 50, nouvelle, trad. Maurice POULAIN & Cécile SAY

2 - Modèles perfectionnés (The Model Shop, 1947), pages 51 à 77, nouvelle, trad. Maurice POULAIN & Cécile SAY

3 - Les Parasites (The Deadly Host, 1945), pages 79 à 104, nouvelle, trad. Maurice POULAIN & Cécile SAY

4 - Inventions (Utility, 1944), pages 105 à 132, nouvelle, trad. Maurice POULAIN & Cécile SAY

5 - Météo (Forecast, 1946), pages 133 à 182, nouvelle, trad. Maurice POULAIN & Cécile SAY

6 - La Salle des enfants (The children's room, 1947), pages 183 à 218, nouvelle, trad. Maurice POULAIN & Cécile SAY

    L'avis du PReFeG :

    On ne s'attend donc pas à un chef d'œuvre oublié de l'âge d'or de la SF. Mais le recueil a toutefois un charme évident pour qui accepte que les ouvrages écrits à une certaine époque ne puissent pas bénéficier des progrès thématiques ou formels des décennies suivantes. Même si certains aspects peuvent questionner (la problématique des mutants, et l'utilisation un peu abusive du mot "race" les concernant), l'ensemble des nouvelles est éclectique et préfigure complètement le roman qui suivra dans la bibliographie de Jones (Les survivants des l'infini).

    Les imaginox : 

    La nouvelle part d'un inoffensif marchand de jouets, surnommé infantilement le Père Joujou, dont la boutique se situe dans une rue qui pourrait être sortie tout droit d'un conte fantastique à la Jean Ray - une rue difficile à trouver si l'on n'est pas guidé par son cœur d'enfant. Les jouets eux-mêmes sont fantastiques ; en plâtre, qualifiés de hideux, comme mal dégrossis, par les adultes, ils émerveillent toutefois les enfants qui ont encore en eux la capacité de croire. Cette crédulité est à la base même du récit, qui n'est pas un conte de Noël fantastique, mais bel et bien un récit de SF, dans laquelle nous basculons en comprenant que l'histoire se déroule sur Jemal, un monde belliqueux qui voit d'un très mauvais œil les progrès de sa voisine Medral. Car c'est bien de l'ombre de la guerre qu'il s'agit au fond, et du secret combat des faiseurs de guerre contre les pacificateurs.

    Modèles perfectionnés – (The model shop) :

    Une nouvelle qui rappelle fortement la première partie des "survivants de l'infini", que Jones rédigera l'année suivante. On y retrouve en effet ses talentueux ingénieurs en électronique dépassés par un savoir nettement supérieur, et la tentation de jouer aux apprentis sorciers.

    Les parasites – (The deadly host) :

    Après les fabricants de jouets qui cachent leur jeu et les ingénieurs confrontés à une technologie avancée, les inventeurs découvrant l'existence d'une forme de vie électronique. On peut se perdre un peu dans les considérations techniques - et Jones connait manifestement bien son affaire - mais il en ressort (sic) toutefois de vieux automatismes : construire des pièges, tester et observer, démonter et disséquer…

    Inventions – (Utility) :

    Après les inventeurs humains, les inventeurs extraterrestres et leur façon de dévoyer la technologue humaine pour faire arme de tout. On s'attache également à un explorateur hydrophobe, sorte de Monte Cristo. 

    Météo – (Forecast) :

    Prévoir a toujours été la velléité des hommes de pouvoir. Alors, quand prévoir le temps cède le pas à contrôler le temps, un tel pouvoir ne peut qu'engendre des confrontations monstrueuses. La nouvelle fonctionne sur des rouages policiers mais demeure de la hard science-fiction.

    La salle des enfants – (The children’s room) :

    Les histoires de mutant sont souvent empreintes de portraits d'êtres inadaptés à leurs sociétés. Ici, il est plutôt question de constituer une élite, et l'idéologie sous-entendue pourrait fort bien dériver en fanatisme sectaire, politique, religieux, ou même racial (qu'on se rappelle "L'apparition des surhommes" de B. R. Bruss pour s'en convaincre). Jones centre plutôt son récit - qui n'ignore rien de ces dérives déplaisantes - sur la résignation des géniteurs du mutant, qui doivent bien composer avec les particularités de leur enfant. Pas de super pouvoirs ici, et c'est ce qui rend d'autant plus suspecte l'institution chargée de recruter les mutants, mais une forme d'intelligence précoce que nous nommerions á notre époque "hpi". Comme dans "Les survivants de l'infini", la nouvelle laisse le sentiment que, face à des espèces mutantes ou extraterrestres plus évoluées, l'humanité part vaincue d'avance.

    Rapport du PReFeG :

    • Relecture
    • Rares corrections orthographiques et grammaticales
    • Notes (1), (2) et (3) ajoutées.
    • Vérification et mise à jour des liens internes
    • Mise au propre et noms des fichiers html
    • Mise à jour de la Table des matières
    • Mise à jour des métadonnées (auteurs, résumé, date d'édition, série, collection, étiquettes)


    ·         Autres ouvrages de Raymond F. JONES

    o   Renaissance (1944, Renaissance)

    J'ai Lu, Science-fiction n° 957, 1979 (rééd. 1986, 1993)

    o   Les survivants de l'infini (1952, This island Earth)

    Le Rayon Fantastique n°37 - 1956

    o   Risques calculés (1964, The Non-Statistical Man)

    Le Masque SF n° 25, 1975.

    o   J'ai d'autres brebis (1978, Weeping May Tarry) (avec Lester DEL REY)

    Le Masque SF n° 101, 1980.

     

    Pour les nouvelles de Raymond F. JONES parues dans les pages de Galaxie, c’est par ici !

    Prochain bonus :Delirium, de Philippe Druillet et David Alliot.


    2 commentaires:

    1. Merci pour ce cadeau qui concerne de nouveau Raymond F. JONES, vous avez réussi à m'intriguer et j'ajoute donc ce recueil à ma (trop ambitieuse ?) liste de lecture :-)

      Bonnes fêtes de fin d'années au PreFeg !

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    2. Merci Shocker, pour votre fidélité et vos avis toujours encourageants.
      Nous essayons de mettre à profit nos propres découvertes, en proposant en partage des œuvres ou des auteurs passés "à la trappe", souvent injustement. On peut trouver Raymond F. Jones vieillot, (comme le serait Bradbury), mais sa lecture nous a toujours nourri d'un regard intéressant sur "l'âge d'or" de la SF, et préfigure les considérations qui feront le terreau d'auteurs comme Robert Silverberg, ou, côté "hard-science", William Gibson.
      Pour tout à fait autre chose : un bon point au lecteur qui arrivera au bout de sa "pile à lire" !
      Bonnes fêtes à vous Shocker !

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    Merci pour votre commentaire, il sera publié une fois notre responsable revenu du Centaure (il arrive...)

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