Une jolie couverture de Philippe Curval agrémente ce numéro de Fiction de qualité pour illustrer une saisissante nouvelle de Marcel Béalu. On pensera bien entendu aux photomontages de Jacques Sternberg ; rappelons que les deux auteurs se connaissent, et animent ensemble la revue (aujourd'hui introuvable) "Le petit silence illustré". Curval signera les couvertures de Fiction jusqu'au numéro 41 d'Avril 1957, puis quelques autres de façon très épisodique en 1958-1959.
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Sommaire du Numéro 27 :
NOUVELLES
1 - Marcel BÉALU, L'Araignée d'eau, pages 3 à 21, nouvelle
2 - Alice Eleanor JONES, Croissez et multipliez (Created he them, 1955), pages 22 à 31, nouvelle, trad. Paul HEBERT
3 - Richard MATHESON, Funérailles (The Funeral, 1955), pages 32 à 39, nouvelle, trad. Paul HEBERT
4 - Raymond E. BANKS, Les Myrmidons (The Short Ones, 1955), pages 40 à 60, nouvelle, trad. Roger DURAND
5 - Bryce WALTON, La Kermesse (The Midway, 1955), pages 61 à 73, nouvelle, trad. Roger DURAND
6 - Walter Michael MILLER, Le Gardien de la flamme (A Canticle for Leibowitz, 1955), pages 74 à 95, nouvelle, trad. (non mentionné)
7 - Joseph-Henri ROSNY aîné, Le Cataclysme, pages 96 à 107, nouvelle
CHRONIQUES
8 - Jean-Jacques
BRIDENNE, A propos d'un centenaire : J.H. Rosny aîné, romancier des
"possibles" cosmiques, pages 108 à 110, article
9 - Jacques BERGIER & Alain DORÉMIEUX & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 111 à 115, critique(s)
10 - F. HODA, Le Théatre fantastique : A nous la Lune !, pages 117 à 119, critique(s)
11 - COLLECTIF, Courrier des lecteurs, pages 121 à 123, article
12 - Alain DORÉMIEUX, La Critique des revues, pages 124 à 124, critique(s)
Une belle ambiance d'un ton plutôt rare, plus onirique que fantastique, avec L’araignée d’eau, par Marcel Béalu (1956) Patience de l'araignée...
On pourra retrouver sur le site " L'Univers Etrange et Merveilleux du Fantastique et de la Science-Fiction " : MuadDib for ever... une sympathique adaptation de cette nouvelle de Béalu, réalisée en 1971 par Jean-Daniel Verhaeghe. C'est ICI.
Croissez et multipliez (Created He them) par Alice Eleanor Jones (1955), autrice féministe dont c'est la seule nouvelle de science-fiction. Une excellente nouvelle, au demeurant, qui déploie avec un réalisme terrible les mécanismes de l'oppression, ici "justifiée" par la guerre et ses conséquences pour les civils, victimes de cette oppression sans pouvoir la réfuter ou lutter contre. L'oppression a aussi sa hiérarchie propre - et la femme, c'est ce qui est démontré, est toujours la grande perdante.
On se retrouve curieusement à l'opposé de Croissez et multipliez avec La kermesse (The Midway) par Bryce Walton (1954), une nouvelle bien ambigüe, qui semble prôner un «Il leur faudrait une bonne guerre» pour occuper les jeunes hommes, et la place des femmes est celle d'esclaves ou de proies insignifiantes. Et si le protagoniste se sent aspiré dans une ornière sociale, la responsabilité en est donnée aux psychologues qui ont inventé la Kermesse comme défouloir et catharsis phallocrate. Bref, c'est un édifiant discours réactionnaire qui se déploie - jusque dans la rédaction de Fiction : le texte de présentation en est même à déplorer qu'aux Etats-Unis on cherche d'autres alternatives aux "bons vieux châtiments corporels" ! La grande absente de cette nouvelle, c'est la conscience politique, l'aspiration à un autrement, et à un sens de la dignité qui réponde à l'insatisfaction légitime et intuitive du protagoniste. L'on a plutôt la sensation que l'auteur bricole sa dystopie à charge, et ne souhaite finalement transmettre que sa défiance envers la psychologie, vue comme une discipline prompte à créer des "blousons noirs"... Ce type de nouvelle nourrira, aussi par réaction n'en doutons pas, la vague suivante de science-fiction, plus sociale et politique, qui atteindra les rivages du lectorat dans les années 60 - avec aussi ses propres travers et excès.
Amusante nouvelle qu'est Funérailles (The funeral) par Richard Matheson (1955). Mais on aurait pu attendre mieux de Matheson, une chute plus percutante tout au moins. Une adaptation de cette nouvelle a été faite dans la série "Night Gallery" (Saison 2, épisode 15).
Les Myrmidons (The Short Ones) par Raymond E. Banks (1955) est une nouvelle audacieuse, précurseur à "Simulacron 3" de Daniel Galouye (1964), et de tous les univers S.F. du genre "Matrix".
Le gardien de la flamme (A canticle for Leibowitz) par Walter M. Miller (1955), outre sa
grande qualité littéraire, constitue une version antérieure de la première
partie du célèbre roman "Un cantique
pour Leibowitz". Publié en 1959 (1961 en France), il sera reconnu
comme l'un des meilleurs romans de SF, par les spécialistes mêmes de
littérature générale. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle (qui sera reprise sous
le titre "Frère Francis"
dans des anthologies comme "Le matin
des magiciens" ou "Histoires
de Fin du Monde") jouit dans cette version condensée d'un aspect
" fable philosophique" très agréable. Il faudra toutefois attendre 1967 pour voir revenir W. M. Miller dans les pages de Fiction ...
Dans l'introduction qui concerne la nouvelle qui suit, Le cataclysme par J.-H. Rosny aîné (1888), on ne parle déjà plus de " merveilleux scientifique". Et pourtant… Connu comme l'un des précurseurs français de la science-fiction, avec Maurice Renard, Gustave Le Rouge, Jean de La Hire, Jacques Spitz, … ou un tout petit peu plus récemment B.R. Bruss, Rosny aîné se lit avec le plaisir des meilleures pages de la Belle Époque ; quant au genre, il s'agit bien de science-fiction, que Maurice Renard avait tenté de théoriser dès 1909 sous l'appellation de "merveilleux scientifique", conscient qu'il était qu'une révolution littéraire était en marche au début déjà de ce XXème Siècle. Nous ne saurions jamais conseiller assez, sur ce sujet, l'excellente anthologie (et étude) de Serge Lehman : "Chasseurs de chimères", paru chez Omnibus. Dans l'article qui suit et qui justifie le choix de la publication de Rosny aîné dans les pages de Fiction (son centenaire), et malgré les trois catégories de genre proposées pour classer les œuvres de cet auteur (merveilleux scientifique, science-fiction, et préhistoire) Jean-Jacques Bridenne ne classera finalement aucun récit sous cette appellation franco-française.
Étonnant, non ?
Les "Glanes interstellaires" de ce numéro, toujours à l'affût des allusions à la science-fiction délayées dans la presse généraliste ou littéraire, citent un article sur Ray Bradbury de Bernard-Claude Gauthier, « Ray Bradbury, baladin du futur », paru dans le n°4 de 1955 de la « Revue de Belles Lettres ». On appréciera dans cet extrait la vision très moderne de Bradbury, au point qu'elle paraisse exagérée aux lecteurs de 1955.
… Le futur a mal commencé. C’est le temps de la machine toute-puissante, des dangereuses tentations de la cybernétique, des robots qui se sont installés confortablement dans la vie quotidienne ; c’est le triomphe de l’atome, de l’acier et de la fusée ; c’est l’ère des machines à penser, à lire, à espionner les rêves, à explorer le temps et à empêcher les individus de goûter jamais un seul instant de solitude. Le monde est devenu une sorte d’immense camp de concentration où les robots, les policiers anonymes et les techniciens mènent le jeu du progrès à tout prix. La civilisation, la super-civilisation, tue tout, salit tout, détruit la poésie, anéantit la joie de vivre et la liberté. Il est impossible « d’échapper aux guerres, à la censure, à l’étatisme, à la conscription, au contrôle gouvernemental de ceci ou de cela, de l’art, de la science. »
Mais ne sont-ce pas là des craintes chimériques, inventées par un romancier à la recherche d’un sujet sortant de la banalité ?
Non, répond Bradbury, le péril est dans la place, le feu court déjà dans les maisons. Le règne des « grands cerveaux » a commencé. L’homme est en train, à son insu, de perdre la partie. Le jour risque de venir – dans cent ans ou dans mille ans – où, créature désormais inutile dans le parfait univers mécanique qu’il aura créé avec son génie, il disparaîtra sous les huées des robots électroniques.
Comment échapper à cette plongée dans l’abîme ? Par une révolte des simples contre ceux qui nous guident vers le néant. C’est bien ainsi qu’apparaît l’œuvre de Bradbury : une prise de position presque désespérée contre l’univers absurde que nous bâtissons, un appel pathétique contre les paradis mécaniques où évolueront, si l’on n’y prend garde, les petits hommes harassés, traqués jusque dans leur sommeil par des monstrueux slogans tenant lieu d’information et de culture, éblouis par les yeux gigantesques des téléviseurs, dévorant hâtivement des conserves standardisées…
Bradbury exagère volontairement les périls à venir, mais il entend nous communiquer une peur salutaire, nous inciter à réfléchir pendant qu’il en est temps encore, avant que la voix des derniers sages ne soit définitivement étouffée dans le long hurlement des réacteurs atomiques.
Ne résistons pas, pour finir, au plaisir de reproduire ici les articles qui auront compté dans l'histoire de la publication en France de Howard Phillips Lovecraft. Ici, Alain Dorémieux se penche sur le tout récent "Démons et merveilles". Le moins que l'on puisse dire, c'est que Dorémieux n'est pas un tendre. Nous noterons surtout qu'il est celui qui exhume le désormais connu "Si long, Carter" (en anglais "So long, Carter") commis par le traducteur Bernard Noël. La polémique rebondira d'ailleurs dans le Fiction n°28. Pour ce qui est du style de Lovecraft en matière de fantasy, on pensera que Dorémieux ne connait pas Lord Dunsany, ce qui pourrait paraître étonnant, ou plutôt le méprise. Voici l'article en question, issu de la Revue des livres.
"Sous le titre « Démons et merveilles », dans leur nouvelle collection « Lumière Interdite », les Éditions des Deux-Rives nous offrent un curieux cycle de quatre nouvelles de Lovecraft, indûment baptisé « roman ». Lovecraft a des admirateurs et des détracteurs également passionnés ; les uns et les autres trouveront ici des raisons supplémentaires de s’ancrer dans leur jugement (en attendant le quatrième recueil de ses œuvres, prévu par Denoël). Pour moi, qui me range parmi les premiers cités, ce volume comprend un récit que je considère certainement comme le chef-d’œuvre de l’auteur : « À travers les portes de la clé d’argent ». C’est ce récit, avec les deux autres qui le précèdent, qui forme le véritable cycle, et cette première moitié du livre suffira à combler les amateurs. Malheureusement, il en reste un quatrième, qui tient à lui seul toute la seconde moitié… et on se demande par quelle aberration l’éditeur en a jugé la publication opportune, car c’était peut-être le seul de tous les Lovecraft qui méritait de ne pas être exhumé !
À cet inconvénient s’en ajoute un autre. Je connaissais en anglais les trois premières histoires et les avais trouvées admirables dans leur langue d’origine. Or, j’ai souvent été sur le point de les juger illisibles et insupportables dans la traduction qu’on nous en propose… Lovecraft n’a décidément pas de chance avec ses traducteurs. Aux maladresses et aux impropriétés de Jacques Papy succèdent la lourdeur et la platitude de Bernard Noël. Papy parvenait cependant à sauvegarder l’atmosphère, tandis que Noël, lui, l’annihile complètement. Lovecraft n’est pas ce qu’on appelle un styliste, sa démesure fait éclater toute rigueur, mais son génie de visionnaire illumine sa prose. À cette prose torrentielle charriant les mots comme des comètes, il est pénible de voir substitué ce langage rocailleux qui ahane à suivre le trajet. Où il fallait un souffle épique, on a une sécheresse terre-à-terre. Ceci est d’autant plus irritant que la traduction, par ailleurs, est d’une fidélité mathématique au texte ; en somme, c’est un excellent mot à mot. Mais que n’a-t-on embauché un rewriter ! Je souhaite, toutefois, que la comparaison me rende difficile et que les lecteurs, dépourvus de ce critère, ne soient pas gênés comme moi. Mais ne croyez pas que j’exagère et que je sois injustement sévère. Ainsi, voici un exemple entre cent, pour l’édification des anglicistes. J’ai dit que la traduction de M. Noël était un mot-à-mot, c’est-à-dire qu’elle l’est jusqu’au contresens. Et comme preuve, je me fais un plaisir d’épingler la plus ahurissante bourde que j’ai jamais vue sous la plume d’un traducteur : page 21, pour traduire « so long », qui veut dire « adieu », M. Noël écrit littéralement… « si long » ! Ce qui donne cette phrase énorme : « Si long, Carter, je ne vous reverrai plus » ! (Textuel et sans commentaires !)
Voici donc ce livre : mal fagoté, mal attifé, mi-partie décevant. Comprendra-t-on que je lui choisisse malgré tout une place d’honneur sur mes rayons ? J’ai dit pourquoi (à cause de ce long récit intitulé : « À travers les portes de la clé d’argent »).
Les deux premières histoires : « Le témoignage de Randolph Carter » et « La clé d’argent », bien qu’excellentes, ne peuvent avoir qu’une valeur de repoussoir. Relativement courtes, elles ne font que préparer les thèmes et le climat qui seront intensifiés dans la troisième, clé de voûte du recueil. La première vaut néanmoins par son contexte d’horreur purement subjective, ce qui est exceptionnel chez Lovecraft. Le manque d’unité entre les trois s’explique par le fait qu’elles ont été écrites pour des parutions séparées en magazine (et sans idée préconçue de continuité au départ).
Dans « À travers les portes de la clé d’argent », ensuite, Lovecraft semble renverser les barrières de l’imagination pour nous entraîner plus loin qu’il n’a jamais été dans ses reconstructions forcenées de l’univers. On éprouve à lire ce récit le même sentiment de vertige qu’avec « Dans l’abîme du temps » ou « Les montagnes hallucinées », mais un sentiment à la force décuplée. Mieux que jamais, Lovecraft est ici le créateur d’un fantastique parfaitement dépourvu de limites. Ce qu’il nous donne, à la faveur d’un voyage échevelé à travers les dimensions, c’est toute une vision du cosmos. Une vision qui semble toujours frôler le point où elle eût fait chanceler le cerveau assez hardi pour l’avoir conçue. On retrouve, dans cette coulée de pages incandescentes, un super-concentré de tous les grands thèmes, de tous les « trucs » géniaux (le mot n’est pas péjoratif) qui constituent la « manière » lovecraftienne. C’est un récit prototype, le plus significatif de son auteur, le plus réussi. Lovecraft démolit le concret, fait reculer les frontières de l’abstrait, jongle avec les données de l’univers mathématique, remonte le temps, dépasse l’espace, brasse les concepts d’une métaphysique délirante et ordonne le tout (oui, ordonne !) en une algèbre de l’univers. De ce kaléidoscope d’images supra-terrestres, on ressort légèrement groggy et incapable d’une pensée lucide. Ravi aussi, si l’on se croyait blindé, à force, contre l’effet Lovecraft, de constater qu’on y a succombé une fois de plus !
Reste enfin « À la recherche de Kadath », le récit terminal. Je n’y insisterai pas trop ; je ne veux pas être méchant. Disons au moins qu’on ressent en toute objectivité une grande admiration pour l’esprit qui a eu la force (ainsi que l’endurance !) de concevoir et de matérialiser cette accumulation littéralement démentielle de visions jamais imaginées ! En un sens, cela relève de la corde raide ; on s’attend toujours à ce que l’auteur déclare forfait. Mais non, il continue, imperturbable ; il entasse ses monstres, ses horreurs, ses cauchemars, avec le rythme méthodique d’une moissonneuse-lieuse. Jacques Bergier, dans son intéressante préface, note que ce voyage au pays des rêves est en fait une véritable autobiographie rêvée. Elle semble pourtant très artificiellement concertée ; sans doute la trame provient-elle bien de rêves (comme d’ailleurs beaucoup de choses chez Lovecraft), mais leur mise en forme est aussi peu spontanée que possible.
Ce récit fut un des tout derniers de l’écrivain avant sa mort. On pourra toujours en tirer une relation de cause à effet et admettre que ce grand mécanisme se rouillait. Car, en définitive, « À la recherche de Kadath » fait étrangement penser à un plagiat de Lovecraft par quelqu’un qui n’aurait pas le sens du ridicule. Que l’œuvre ennuie, c’est énorme, mais qu’elle prête à rire, cela dépasse tout. Ces monstres plus repoussants les uns que les autres finissent par avoir l’air échappés d’un film d’Abbott et Costello. On a de plus en plus de mal à garder son sérieux lorsque interviennent – summum de l’horreur – les « maigres bêtes de la nuit » et les « gélatineuses bêtes lunaires »… Et enfin, l’entrée en scène pour couronner le tout de « Nyarlathotep, le chaos rampant » (!) fait presque figure de gag.
Ceci n’est amélioré en rien par cette traduction sottement littérale, qui souligne la débauche d’épithètes inutiles dont le texte est agrémenté.
En réalité, il y a une hypothèse qui arrangerait tout : ce serait de supposer que Lovecraft a voulu écrire une parodie (celle-ci serait géniale). Hélas ! je crains que ce ne soit pas le cas !"
Rapport du PreFeG (Novembre 2022)
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Bonjour, je vous félicite pour votre travail de "bénédictin" sur ces anciennes revues.
RépondreSupprimerNéanmoins, il me semble qu'il y a un problème sur ce numéro, le fichier obtenu après téléchargement semblant incomplet ou altéré.
Bonne continuation à vous!
Merci, je vais vérifier cela en détail.
SupprimerAprès vérification, sans souci, j'ai tout de même remplacé le fichier par un autre (du même nom). J'ai par contre un message m'annonçant un risque de sécurité potentiel, sans conséquence si on autorise tout de même l'accès au téléchargement.
SupprimerPouvez-vous me dire ce que vous voulez signifier concrètement par "un téléchargement semblant incomplet ou altéré" ?
Merci tout de même de m'en avoir prévenu.
Re-bonjour (ou plutôt bonsoir à cette heure).
RépondreSupprimerJ'utilisais Google Chrome pour télécharger et j'ai effectivement eu un message de risque de sécurité potentiel, que j'ai ignoré. Mais quand j'ai ouvert le fichier dans Sumatra PDF, certains chapitres étaient inaccessibles ("L'araignée d'eau" par exemple) que ce soit en cliquant dans le sommaire ou en "tournant les pages" une par une. De plus, le chargement du fichier dans un éditeur d'epub faisait tout planter !?!
Ce soir, je viens de faire un essai avec Tor et cette fois, le fichier récupéré s'est chargé normalement.
J'ignore la cause du problème (peut-être ma configuration, mais jusqu'ici les autres epub se chargeaient très bien).
Voilà un mystère qui pourrait peut-être donner lieu à une histoire de SF, qui sait ?
Merci en tout cas pour votre réponse et à une prochaine fois, peut-être.
Bonsoir !
RépondreSupprimerMerci pour votre retour circonstancié.
J'ai changé le fichier il y a deux jours entre 15h et 15h15. Si vous l'avez téléchargé ensuite, peut-être que ça a fait son effet... En tous les cas, Tor arrive bien souvent à nous tirer d'embarras (sur les sites de partages notamment).
Je me suis aussi demandé si la légende de la couverture ("Attention en cliquant, la bête peut mordre") n'avait pas été interprétée par l'algorithme de Gougueule comme une provocation aqueuse... euh...hackeuse. C'est en tous les cas la première fois que je rencontre ce genre de problème.
Pour ce qui est d'en faire une histoire de SF, voilà un exemple manifeste que la science produit ses propres fictions. Étonnant, non ?