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Sommaire du Numéro 126 :
1 - (non mentionné), Nouvelles déjà parues des auteurs de ce numéro, pages 4 à 4, bibliographie
6 - Albert VAN HAGELAND, Si Jean Ray m'était conté..., pages 48 à 50, article
7 - Jacques VAN HERP, Qui est Jean Ray ?, pages 50 à 53, article
8 - Albert VAN HAGELAND, Quand Jean Ray commente John Flanders, pages 53 à 56, préface
9 - Jacques VAN HERP, Jean Ray parle, pages 56 à 59, article
10 - Albert VAN HAGELAND, Bibliographie de Jean Ray, pages 60 à 67, bibliographie
2 - Jean RAY, Bonjour, Mr. Jones !, pages 7 à 10, nouvelle
3 - Jean RAY, La Tête de M. Ramberger, pages 11 à 22, nouvelle
4 - Jean RAY, Croquemitaine n'est plus... (De Boeman is dod, 1948), pages 23 à 39, nouvelle
5 - Jean RAY, Têtes-de-Lune, pages 40 à 47, nouvelle
11 - Thomas OWEN, Au cimetière de Bernkastel, pages 68 à 77, nouvelle
12 - Keith LAUMER, Hybride (Hybrid, 1961), pages 78 à 92, nouvelle, trad. Michel DEMUTH *
13 - Kris Ottman NEVILLE, Jour de colère (Power in the Blood, 1962), pages 93 à 103, nouvelle, trad. René LATHIÈRE *
14 - Fritz LEIBER, Jardin d'enfants (Kindergarten, 1963), pages 104 à 106, nouvelle, trad. Christine RENARD *
15 - Avram DAVIDSON, Le Siège de Santiago (Fair Trade, 1960), pages 107 à 115, nouvelle, trad. René LATHIÈRE *
16 - Zenna HENDERSON, Le Dernier pas (The Last Step, 1958), pages 116 à 130, nouvelle, trad. René LATHIÈRE *
CHRONIQUES
17 - COLLECTIF, Ici, on désintègre !, pages 133 à 142, critique(s)
18 - Jacques GOIMARD & F. HODA & Bertrand TAVERNIER, L'Écran à quatre dimensions, pages 143 à 153, article
19 - Anne TRONCHE, Dado : un voyeur extra-lucide, pages 155 à 155, critique(s)
20 - (non mentionné), En bref, pages 157 à 157, article
* Nouvelle restée sans publication ultérieure à ce numéro.
Les quatre nouvelles ici proposées sont encore à ce moment-là des exclusivités. Elles seront reprise dans une édition ultérieure : "Le carrousel des maléfices" aux éditions Marabout un peu plus tard en cette année 1964.
Bonjour, Mr. Jones ! décrit une rencontre insolite avec le Diable (seul lui pourrait même déclarer "Le chinetoque" sans prendre aucun recul, mais on retrouve ici le mépris ordinaire de Jean Ray, pas vraiment à propos dans ce cas-là) … Justicier, maître de la vie et bon vivant, on s'entendrait presque volontiers avec un surnaturel aussi prosaïque.
La tête de M. Ramberger, d'ambiance fantastique, révèle au final avec une explication plutôt S.F., et c'est même le grotesque qui ici l'emporte.
Maîtrisant bien son jeu de soupçons, d'indices, de persuasions et de révélation, Jean Ray nous propose avec Croquemitaine n’est plus une nouvelle riche et cruellement appétissante, et nous faire parvenir là où il l'avait souhaité.
Enfin, fantômes de l'avenir, narrateur sujet à caution, paradoxes articulant ensemble inepties et tragédies... Jean Ray n'est jamais si bon comme ici quand il plonge son lectorat dans une lecture attentive aux énigmes qu'il déploie, comme ici avec Têtes-de-Lune.
D'un style dynamique et concis, Keith Laumer compose dans Hybride une histoire de symbiose entre en humain chétif et un arbre extraterrestre. La fin en est même un peu inquiétante.
Une famille qu'on croirait banale sont en fait des mutants, aux pouvoirs mal dégrossis mais cependant terribles, comme celui de simplifier le Monde. Kris Neville nous laisse en un Jour de colère un texte pleins de non-dits à décrypter.
Hasard étrange, une protagoniste de Jardin d’enfants est prénommée Bettyann - et ce sera le prénom d'une héroïne d'un roman éponyme de Neville.
Avant la nouvelle de Zenna Henderson, Fritz Leiber nous y évoque lui aussi une institutrice, et qui a l'air d'une magicienne... Mais la magie n'a pourtant pas cours. Brève et gentiment surprenante histoire.
Une bonne tranche de rigolade (une fois n'est pas coutume) pour cette nouvelle d'Avram Davidson qui sait se montrer aussi léger en S.F. qu'inquiétant en fantastique. Et pour une fois, René Lathière lui trouve avec Le siège de Santiago un très bon titre français !
On retrouve pour finir le goût de Zenna Henderson pour les appréciations du monde vu par des yeux d'enfants. Dans Le dernier pas, une institutrice revêche et mal aimée est la seule témoin d'un jeu d'enfants qui n'en est pas un : ils scénarisent la réalité à venir. S'ensuit un sentiment de fatalité écrasante.
ENVOIS DE MANUSCRITS
En raison du très grand nombre de manuscrits qui nous ont été envoyés antérieurement, nous rappelons que nous sommes actuellement dans l’impossibilité absolue d’en examiner d’autres en vue d’une publication ultérieure. Nous prions donc nos lecteurs qui auraient l’intention de nous soumettre des textes de vouloir bien s’abstenir de tout envoi. Nous nous excusons à l’avance de ne pouvoir répondre aux auteurs qui ne tiendraient pas compte de cette recommandation.
Plusieurs lecteurs nous adressent aussi leurs manuscrits en nous demandant de vouloir bien leur en faire la critique et les conseiller. Malgré toute notre bonne volonté, il nous est malheureusement impossible de déférer à ce désir devant la multiplicité des envois.