21 mars, 2022

Cadeau bonus : « Escales dans l’infini » - Georges H. Gallet, Mars 1954 ; ou « la première anthologie française de science-fiction ».

Chers usagers du PReFeG, c’est aujourd’hui le printemps !

Pour l'epub, c'est par ici !
Pour célébrer ce solstice toujours très attendu après les rudesses hivernales, rien de tel qu’un bon cocktail propre à faire éclater un florilège de saveurs dans nos papilles intellectuelles. Nous vous proposons aujourd’hui, toujours en cliquant sur sa couverture ci-contre et en format epubla toute première anthologie française traitant de science-fiction comme un genre àpart entière : « Escales dans l’infini », n°26 de la collection « Le rayon fantastique », dont Georges H. Gallet, l’anthologiste de ce volume, était aussi le co-directeur.

Nous reviendrons plus avant sur cette prestigieuse collection trop tôt disparue. Penchons-nous tout d’abord sur cette anthologie.

Sommaire

1 - Georges H. GALLET, L'Aventure de la science, pages 7 à 9, préface

2 - Stanley WEINBAUM, Odyssée martienne (A Martian Odyssey, 1934) , pages 11 à 41, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

3 - John WYNDHAM, Touristes des temps futurs (Pauwley's Peepholes / Operation Peep, 1951) , pages 42 à 64, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

4 - Lyon Sprague DE CAMP, La Girafe bleue (The Blue Giraffe, 1939) , pages 65 à 93, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

5 - Catherine L. MOORE, Shambleau (Shambleau, 1933) , pages 94 à 122, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

6 - John Ullrich GIESY, Colin-Maillard (Blind man's buff) , pages 123 à 141, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

7 - Francis FLAGG, L'Homme-machine d'Ardathia (Machine-man of Ardathia, 1927) , pages 142 à 158, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

8 - Raymond Z. GALLUN, La Bête du vide (A Beast of the Void, 1936) , pages 159 à 180, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

9 - Abraham MERRITT, Trois lignes de vieux français (Three Lines of Old French, 1919) , pages 181 à 203, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

10 - Manly Wade WELLMAN, Station interplanétaire n° 1 (Space Station No. 1, 1936) , pages 204 à 219, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

11 - William Frederick TEMPLE, Le Sourire du sphinx (The Smile of the Sphinx, 1938) , pages 220 à 253, nouvelle, trad. Georges H. GALLET

De ces nouvelles, six n’ont encore à ce jour pas encore été rééditées (« La girafe bleue » de Sprague De Camp, « Colin-Maillard » de John Ullrich GIESY, « L'Homme-machine d'Ardathia » de Francis FLAGG, « La Bête du vide » de Raymond Z. GALLUN, « Station interplanétaire n° 1 » de Manly Wade WELLMAN, et « Le Sourire du sphinx » de William Frederick TEMPLE.)

Rapport du PReFeG :
  • Relecture, vérification orthographique et grammaticale
  • Mise au propre et noms des fichiers html
  • Mise à jour des métadonnées (auteurs, résumé, date d'édition, série, collection, étiquettes.)

 

Comme pour « Germes de vie » de John Taine, le choix de faire entrer « Escales dans l’infini » dans l’espace du PReFeG a été motivé par les recommandations fort élogieuses de la revue Fiction.

Cet ouvrage nous fut présenté, dans le n°7  daté de Juin 1954 (voir notre article). Nous reproduisons ici la critique plus détaillée que ce même numéro proposait dans sa « Revue des livres » :

« Alors que la première anthologie policière française, « La Douzaine du diable », a paru avec plus d’un demi-siècle de retard sur les Anglo-Américains, l’anticipation scientifique, elle, a plus de chance et « Escales dans l’infini », compilée par Georges H. Gallet, vingt-quatrième volume du « Rayon Fantastique », que se partagent les Ed. Hachette et les Ed. Gallimard, est publiée quatre ans seulement après l’apparition de la « science-fiction » sur le marché français.

C’est sous l’étiquette Hachette que paraît ce recueil composé de dix nouvelles d’anticipation ou de fantastique. Leur valeur est inégale et, à côté d’excellents récits, il y en a de plus faibles. Mais l’ensemble est fort intéressant et le livre mérite toute votre attention.

Une œuvre se détache nettement des autres, œuvre classique qui a été reproduite plus d’une fois dans les anthologies américaines : « Shambleau », de Catherine L. Moore, qui, malgré ses 21 ans d’âge, est plus remarquable, plus terrifiante que jamais. Ce n’est pas seulement un magnifique conte d’horreur fantastique mais une explication intelligente de la légende de la Gorgone. Même si cette œuvre était la seule valable du recueil, elle en justifierait l’achat. Oui, c’est un authentique chef-d’œuvre.

« Trois lignes de vieux français » (Three Lines of old French), d’A. Merritt, aurait pu figurer au sommaire de n’importe quelle bonne anthologie fantastique. C’est en effet, une histoire surnaturelle que celle de ce soldat britannique qui, accroché à sa tranchée, se voit tout à coup transporté deux siècles en arrière. A-t-il rêvé ? On le croirait presque. Et pourtant… Plein de mystère et de poésie.

Étant grand amateur de chats, je n’ai pu m’empêcher d’aimer « Le Sourire du Sphinx » (The Smile of the Sphinx), de William F. Temple, qui, bien que vieux de quinze ans, est tout aussi frais que le jour où il fut publié pour la première fois. (Le conte a d’ailleurs été rajeuni.) Imaginez l’étonnement d’un citoyen qui, en rentrant dans sa ville, rencontre tout à coup une armée de chats, des milliers, des dizaines de milliers de chats qui, en bon ordre, évacuent la cité. L’étonnement dudit citoyen ne fait que croître lorsque, peu après, tous les arsenaux du pays sautent un à un. Et c’est la stupéfaction qui s’empare de lui quand un voisin vient le trouver et, tout en lui expliquant les raisons de l’exode des félins, prétend lui démontrer celles de l’inimitié traditionnelle entre minous et chiens. Si vous avez un chat, je parie que vous le regarderez avec méfiance après avoir lu ce récit à la fois drôle et angoissant.

« Touristes des temps futurs » (Pawley’s peepholes), de John Wyndham est une nouvelle carrément humoristique, dont le titre indique bien le contenu. Il y a quelques petites longueurs, mais le tout est fort drôle et la chute (psychologique) fort bien amenée.

« La Bête du vide » (A Beast of the Void), de Raymond Z. Gallun, est plus fantastique que scientifique. Elle eût pu être écrite par Cyrano de Bergerac.

« Odyssée martienne » (A Martian Odissey), de Stanley Weinbaum, est curieuse à plus d’un titre. En particulier, la faune et la flore de l’astre rouge y sont décrites avec beaucoup d’ingéniosité. À signaler l’excellente chute qui survient au moment où l’on ne s’y attend guère.

« L’Homme-machine d’Ardathia » (Machine-man of Ardathia), de Francis Flagg, autre classique de l’A.S. (c’est le doyen du recueil – vingt-sept ans !), est un conte à tendances philosophiques, de conception britannique. C’est, en fait, un dialogue entre un homme des temps présents et un robot des temps futurs, et l’auteur en profite pour égratigner un peu le règne de la technocratie.

« La Girafe bleue » (The Blue Giraffe), de L. Sprague de Camp, est un récit axé sur les effets de la radioactivité.

« Station interplanétaire n°1 » (Space Station n°1), de Manly Wade Wellman, et « Colin-maillard » (Blind Man’s Buff), de J.U. Giesy, sont les deux contes les plus faibles du recueil. Le premier est une espèce de western, le second une variante vraiment un peu facile du thème de « L’Homme invisible ». Nous eussions aimé que notre confrère Gallet leur eût préféré deux récits d’auteurs français. »

Vous l’aurez noté, cette recension nous indique une particularité éditoriale de la collection « Le rayon fantastique » : celle d’être partagée entre deux maisons d’édition, et non des moindres, à savoir Hachette et Gallimard.

Georges Hilaire Gallet lui-même s’en expliquera plus tard, dans le numéro 03 de la revue « Univers », en Décembre 1975, dans un article intitulé « Vie et mort du Rayon fantastique ».

En voici quelques passages :

" Lorsqu’on a été à l’origine de l’événement et qu’on a eu une part essentielle de responsabilité dans tout son déroulement, peut-on en écrire l’histoire et être vraiment objectif ? L’entreprise est semée d’embûches, c’est le moins qu’on puisse en dire.

Si je m’y risque, c’est uniquement parce que Jacques Sadoul m’a diaboliquement poussé sur cette pente savonneuse. Alors, tant pis, je vais essayer. Honnêtement. Mais, bien entendu, ce ne sera que mon point de vue. J’espère qu’on me le pardonnera.

Tout a commencé un jour du printemps de 1950 (…) Mon excellent confrère Claude Elsen, à qui j’avais eu l’occasion de demander sa collaboration pour des magazines que je dirigeais, vint me rendre une visite amicale. Il n’était jamais venu chez moi. Et le voilà qui tombe en arrêt, assez ébahi, devant les deux grandes bibliothèques qui occupent le plus long côté de l’entrée de l’appartement. Elles sont pleines à déborder, du sol au plafond, de magazines anglais et surtout américains dont les couvertures bariolées portent des titres tels que Wonder, Amazing, Astounding, Fantastic, Startling, Weird, Planet, etc., et aussi de livres non moins bariolés où, à côté de H. G. Wells, H. Ridder Haggard, Conan Doyle, figurent des noms comme Edgar Rice Burroughs, John Beynon (qui deviendra Wyndham), Edmond Hamilton, Ray Cummings, Jack Williamson, Stanley Weinbaum, Abraham Merritt, Edward Elmer Smith, Olaf Stapledon, Sydney Fowler Wright, Ray Bradbury, Howard Phillips Lovecraft, A. E. Van Vogt, Robert Heinlein, Catherine L. Moore, Arthur C. Clarke et bien d’autres.

Un article enthousiaste

J’explique à Elsen que, grâce à de vieilles amitiés nouées bien avant la guerre avec des « fans » anglais, américains, australiens et autres, j’ai pu reconstituer plus ou moins mes collections perdues en 1940 et les compléter. Je citerai, parmi beaucoup d’autres, des amis de quelque quarante ans comme Forrest J. Ackerman (le Mister Science Fiction mondial), Mary G. Gnaedinger (editor des Famous Fantastic et ex-collaboratrice d’Abraham Merritt) à qui je garde une profonde reconnaissance. Nous discutons longuement avec Elsen de roman fantastique, d’anticipation, de roman « noir » dans la première, et la meilleure, acception du terme. Il est emballé. Il écrit un article qui paraît dans le Figaro du 8 avril 1950, sous le titre : Le roman « fantastique » va-t-il tuer le roman « noir » ? Je lui laisse la parole :

« Le roman « fantastique » s’il compte en France des amateurs convaincus, n’y a jamais connu la faveur et le développement qui sont les siens en Allemagne et surtout en Angleterre et aux États-Unis… (où) la science-fiction et la fantasy connaissent, depuis un quart de siècle, une faveur dont on ne se fait, chez nous, aucune idée. Quelque chose nous dit pourtant que le genre pourrait bien rallier en France, les suffrages d’au moins une partie du public lassé par la monotonie du pseudo-roman « noir ». Et c’est pourquoi nous en parlons ici (…). En France, le fan le plus convaincu est sans nul doute Georges H. Gallet que nous nous devions d’interroger sur un sujet que personne ne connaît mieux que lui (…) (Gallet) possède une impressionnante collection comptant des centaines de volumes de science-fiction de toute espèce, de toute origine et de toute nationalité, qu’il rêve de voir traduits, publiés et lus en France. Lui en parler, c’est aborder un sujet sur lequel il est intarissable… C’est aussi découvrir un bien curieux univers (littéraire). »

C’était la première fois, je crois, que l’on parlait de science-fiction dans un journal français.

 Un contrat avec la maison verte

Cet article enthousiaste ne devait pas – si j’ose dire – tomber sous l’œil d’un aveugle. La réaction fut immédiate, Elsen reçut des lettres intéressées de plusieurs grandes maisons d’édition. Il m’en fit part et, tous deux, nous eûmes d’assez étonnantes prises de contact avec leurs dirigeants. Je dis « étonnantes » parce qu’il était visible qu’aucun de ceux-ci n’avait la plus nébuleuse idée de quoi il s’agissait au juste.

Chez Hachette seulement, il faut bien le dire, nous nous trouvâmes en face d’un éditeur (il y avait encore de « vrais » éditeurs en ce temps-là dans la grande maison verte) M. Henri Bernard alors chargé du Département Littérature Générale qui, avec son jeune second, M. P.A. Gruénais, le comprit. Et le 30 novembre 1950, M. Maurice Labouret administrateur et lui aussi l’un des derniers grands éditeurs de la Maison nous signait un contrat. Ainsi naissait une collection d’anticipation scientifique (remarquez bien ces mots) intitulée le « Rayon Fantastique » dont MM. Gérard Delsenne (Claude Elsen) et Georges H. Gallet assureraient la direction.

La Science-Fiction, sous l’égide de la plus puissante maison d’édition française, allait pouvoir trouver sa place dans notre pays… Or, nous étions au temps des grandes amours Hachette-Gallimard. Comme par hasard, cette estimable maison avait, de son côté, un projet de collection de ce genre. Après une réunion au sommet, afin d’éviter une concurrence qui pouvait être nuisible aux deux éditeurs, Hachette et Gallimard s’entendirent donc pour publier le « Rayon Fantastique » en compte à demi.

Le monstre à deux têtes

La partie Gallimard de la collection devait être dirigée par Stephen Spriel – de son vrai nom Michel Pilotin – que je ne connaissais pas du tout. Nous nous rencontrâmes bientôt. C’était un garçon sympathique, martiniquais, d’une grande culture littéraire, lecteur boulimique, l’esprit agile, très doué. Il avait indiscutablement toutes les qualités pour faire un directeur de collection. Mais il était tout nouveau venu à la science-fiction qu’il n’avait découverte qu’après la guerre, alors que celle-ci subissait une crise de mauvaise conscience pour avoir prédit trop de catastrophes qui s’étaient, hélas, réalisées, surtout les V2 et la bombe atomique… Pour se faire pardonner, elle tournait à la philosophie sociale, politique (teintée de pessimisme).

Inévitablement, nos conceptions étaient donc très différentes, sinon divergentes. Mon expérience de journaliste me poussait à penser qu’il fallait d’abord tenter d’attirer un large public à la science-fiction qu’il ne connaissait pas, en lui offrant des romans surtout d’action dans lesquels il serait moins dépaysé. Spriel y voyait, lui, une forme nouvelle de littérature intellectuelle, un moyen d’expression neuf, touchant à tous les domaines de la pensée et appelé, lui semblait-il, à prendre une très large place dans la production littéraire. De leur côté, les services commerciaux, dont on oublie trop souvent le rôle parfois déterminant, considéraient cette collection comme populaire.

Ainsi allait naître un véritable monstre bicéphale à l’aspect inconstant et à la démarche cahotante. Pour coiffer l’opération, le nom de P.A. Gruénais figura parmi les directeurs de la collection. On ne s’y retrouvait finalement plus très bien. Le premier volume : Assassinat des États-Unis de Will Jenkins parut en mars 1951. Les cinq titres suivants, soit six au total, furent tous « Hachette » et présentés sous une couverture déjà « rétro » typique de la maison. (…)

Le rayon s’éteint

Les parutions se poursuivaient avec plus ou moins de régularité. Il faut bien dire que Spriel travaillait avec un aimable dilettantisme et ne fournissait pas le contingent convenu (50/50) de titres. À moi de boucher les trous du mieux que je pouvais…

(…)

Je me contenterai de citer ici Jacques Sadoul (Histoire de la S-F moderne, p. 365) : « Le Rayon Fantastique mourut en 1964… Il est à noter que la disparition de cette collection n’est pas due à son manque de succès mais à une grossière erreur de gestion. On se souvient que deux éditeurs, Hachette et Gallimard, la publiaient conjointement. Or, la mésentente régnait entre eux et, qui plus est, la personne chargée d’arrêter les comptes ne fit pas son travail, et en 1963, il fut impossible de savoir si la collection était bénéficiaire ou déficitaire. Le résultat ne fut connu que sept ans plus tard ! Le Rayon Fantastique était légèrement bénéficiaire et avait été sabordé pour rien. » Et Jacques Sadoul ajoute : « Les deux éditeurs m’ont confirmé le fait. »

J’estime que plus de 1 500 000 volumes furent fabriqués et mis en vente. On n’en retrouva qu’environ 40 000 quand on les solda. Un coup d’œil sur une règle à calcul montre que cela représente une vente moyenne de 12 000 exemplaires par titre, et 2,50 % d’invendus. Des résultats comparables ne sont pas si nombreux dans l’édition courante…

 Une autopsie

Les 124 numéros du « Rayon Fantastique » font en réalité 119 volumes (dont 5 doubles) parmi lesquels on compte 44 volumes Gallimard (2 doubles) et 75 volumes Hachette (3 doubles).

Le « Rayon Fantastique » a certainement souffert d’une dualité de direction et aussi d’une présentation « populaire » mais peut-être surtout d’avoir été le premier. Quoi qu’il en soit, nombreux sont ceux qui considèrent cette collection comme la meilleure qui ait été publiée en France – au moins à son époque. La preuve patente en est le fait que ses volumes devenus presque introuvables ont atteint et atteignent encore des prix dix fois supérieurs à leur prix initial chez les revendeurs (qui ont fait une excellente affaire). Et cela en dépit de ce que nombre de collections ont repris pas mal des titres les plus recherchés.

(…)

J’y ajouterai mes deux anthologies, « Escales dans l’infini », la première en France (1954) je crois, publiée contre le gré des services commerciaux, et qui me permit de traduire et de publier un certain nombre de nouvelles remarquables dont Shambleau de Catherine Moore, Odyssée Martienne de Stanley Weinbaum et Trois lignes de Vieux Français d’Abraham Merritt. « Quatre Pas dans l’Étrange » (1961) me donna l’occasion de rééditer des œuvres devenues injustement introuvables comme R.U.R. de Karel Capek (où apparaît pour la première fois le mot robot) ou L’Éternel Adam de Jules Verne.

(…)

Le « Rayon Fantastique » avait vécu près de douze ans et n’était mort que par accident. Il a laissé un souvenir qui restera dans la mémoire de tant de lecteurs passionnés à qui il ouvrit les merveilleux horizons sans limites de la science-fiction.

Concluons avec cette savoureuse présentation (publiée dans les premiers volumes du « Rayon Fantastique ») de la Science-Fiction, un genre pourtant ancien en France mais qu’on avait encore peine à baptiser ainsi dans les années 1950.


LE RAYON FANTASTIQUE

vous présente

LA SCIENCE-FICTION

 

QU’EST-CE QUE LA SCIENCE-FICTION ?

Comme son nom l’indique un mélange de réalité et imagination. C’est l’aventure de demain…

DEPUIS QUAND EXISTE LA SCIENCE-FICTION ?

Personne ne peut le dire. Elle est aussi ancienne que la fantaisie. Platon, Cyrano de Bergerac, Voltaire, Edgar Poe, Jules Verne en ont fait bien avant que le mot soit inventé en 1926, par l’Américain Hugo Gernsback.

À QUI S’ADRESSE LA SCIENCE-FICTION ?

À tous les lecteurs curieux de nouveau et d’évasion intelligente. Ce qui ne l’empêche pas de compter de grands savants parmi ses fidèles lecteurs.

LA SCIENCE-FICTION EST INSTRUCTIVE.

On peut même dire que c’est le plus instructif des genres littéraires. Ses lecteurs apprennent bien des choses qu’ils n’auraient jamais sues sans elle.

LA SCIENCE-FICTION DÉVELOPPE L’IMAGINATION.

En entraînant ses lecteurs dans un domaine sans limite où l’esprit peut vagabonder à travers l’espace, le temps et les dimensions. Elle ne connaît pas d’ « impossible ». Elle prévoit la réalité toute proche, peut-être.

LA SCIENCE-FICTION EST DISTRAYANTE.

Elle ne manque jamais ni d’action, ni d’aventures, ni même d’émotions fortes. Plus que tout autre genre, elle absorbe le lecteur par ses récits si éloignés des choses de tous les jours et des événements conventionnels.

LA SCIENCE-FICTION EST VARIÉE.

L’une de ses principales vertus est son infinie variété, son renouvellement incessant. Alors que les autres genres sont limités à notre Monde, elle a l’Univers entier.

LA SCIENCE-FICTION est une fenêtre ouverte sur l’avenir.


Bonus suivant : La tentation cosmique. 

2 commentaires:

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